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Sciences et islam

15022020

*Ibn Al-Haytam. le père fondateur de l’optique et de la science moderne. 

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*c’est sur la base du Kitāb al-Manāẓir que les lunettes de vue sont inventées ensuite en Italie

*traité d’optique Kitab el-manadhir, d’Ibn El-Haytham. 

 **des célébrations en Algérie de cet événement international consacré à la lumière et à ses applications, et entonner ensemble l’hymne universel à la Lumière en hommage à la parution, il y a 1.000 ans, du Traité d’optique, d’Ibn El-Haytham».  «c’est donc l’œuvre du savant arabe, Hassan Ibn El-Haytham, qui a été la raison et la symbolique qui ont fondé, à la fois, l’initiative prise par l’Unesco lors de la Conférence générale des Nations unies, qui, en adoptant corrélativement la résolution du 20 décembre 2013, a proclamé l’année 2015, Année internationale de la lumière et des technologies fondées sur la lumière».

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*Ibn Al-Haytham, le père de l’optique moderne célébré par l’Unesco

Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mardi 30 Décembre 2014 

Et Dieu créa la lumière ! L’année 2015 a été désignée par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière. Une formidable occasion pour l’institution de promouvoir l’immense héritage qu’a légué au monde le scientifique musulman Ibn Al-Haytham : il ne fut autre que le père de l’optique moderne et le pionnier de la méthode expérimentale moderne.

2015 a été décrétée Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière par l’Unesco. « Tout comme Newton a révélé le spectre des couleurs qui composent la lumière blanche, nous devons révéler au monde l’importance de la lumière dans la construction d’un avenir plus durable et pacifique », s’est expliqué l’organisation dans un communiqué mercredi 24 décembre.
Elle sera « une occasion unique de sensibiliser l’opinion public aux solutions que les technologies utilisant la lumière peuvent apporter aux défis mondiaux en matière d’énergie, d’éducation, d’agriculture et de santé. Ces technologies pourraient transformer le 21e siècle tout comme l’électronique a transformé le 20e siècle ».
Traité d'optique, d'Ibn Al-Haytham.

Traité d’optique, d’Ibn Al-Haytham.
*Une campagne pour célébrer un génie brillant
L’Année internationale de la lumière sera inaugurée les 19 et 20 janvier 2015 au siège de l’Unesco à Paris. L’institution culturelle lancera alors, en partenariat avec 1001 Inventions, une organisation de valorisation du patrimoine scientifique, la campagne internationale « 1 001 inventions, et l’univers d’Ibn Al-Haytham » qui comprendra une série d’expositions interactives, d’ateliers et de spectacles lesquels « illustreront l’univers de ce physicien, philosophe et mathématicien remarquable » du Xe siècle qui « a contribué à jeter les fondements de la méthode scientifique moderne ».Ibn Al-Haytham, de son nom latinisé Alhazen, est né en 965 à Bassora, dans l’Irak actuel sous le contrôle alors de la dynastie chiite des Bouyides. La vie de cet érudit, aujourd’hui reconnu comme le père de l’optique moderne, aurait bien pu être courte, le destin en a voulu autrement. Réalisant que la maîtrise, par la construction d’un barrage, des inondations du Nil qui frappaient régulièrement l’Égypte était impossible, il n’a en effet pas hésité à feindre la folie pour échapper à la colère du calife fatimide Al-Hâkim de qui fut venue la demande, ce qui lui a valu d’être assigné à résidence en 1011 au Caire.Durant les dix longues années de pénitence qui suivirent, il mit à profit le temps et développa son génie dans des disciplines aussi variées que l’optique, la physique, les mathématiques, la médecine, l’astronomie et même la psychologie, le tout dans la transversalité. Une diversité maîtrisée des matières qui caractérise tant les scientifiques et savants de l’âge d’or de la civilisation musulmane, à l’instar de ses contemporains Al-Biruni et Avicenne.
 
A la source d’une révolution scientifique majeure
Sa renommée, il la doit tout particulièrement à son Traité d’optique (Kitab al-Manazir) qu’il achève en 1021 après six ans d’écriture. Dans les sept volumes qui composent son ouvrage, puis complétés par le Traité de la lumière (Risala fi l-Daw), il y formula la loi de la réflexion et de la réfraction de la lumière, n’hésitant pas à contredire la théorie de la vision des célèbres savants de l’Antiquité Ptolémée et Euclide, selon laquelle les objets sont éclairés par des rayons de lumière émanant des yeux. Pour Ibn Al-Haytham, les rayons provenaient non pas des yeux mais de l’objet situé dans le champ de vision.Il a radicalement transformé la connaissance de la lumière et de la vision sur la base d’observations courantes et d’arguments logiques, une approche qui fait de lui le pionnier de la méthode scientifique moderne. Dans sa quête incessante de la vérité, moyen pour lui de se rapprocher de Dieu, il est parvenu à devenir le premier scientifique à énoncer clairement les étapes de la démarche expérimentale dans le processus de vérification des théories. Sa posture traduit une grande modernité dans sa conception de la science et son rapport avec la foi.
 
Ibn Al-Haytham, le père de l’optique moderne célébré par l'Unesco
Les sciences modernes lui doivent énormément
A l’assassinat d’Al-Hâkim en 1021, il cessa de simuler la folie et obtint la fin de sa peine. Il entreprit alors de nombreux voyages qui le menèrent notamment en Espagne musulmane (Al-Andalus) en plein âge d’or. C’est au Caire qu’il finit ses jours vers 1040.Ibn Al-Haytham a été un homme prolixe : il est l’auteur de quelque 200 ouvrages. Une cinquantaine seulement auraient traversé les âges, dont le Traité d’optique qui passe à la postérité grâce à sa traduction latine au XIIe siècle, largement diffusée en Occident. Ses nombreux traités sur l’astronomie sont aussi marquantes, comme son livre intitulé Doutes sur Ptolémée (al-Shuluk ‘ala Batlamiyus) dans lequel il remit en cause le modèle planétaire du précurseur grec de la géographie. Grand héritier de l’illustre astronome, jusqu’à être appelé « Ptolémée le Second », ses découvertes et ses commentaires éclairés des œuvres de savants antiques ont considérablement influencé les scientifiques de l’Europe médiévale et de la Renaissance.Décrit comme un des plus grands physiciens de tous les temps, il eut une influence conséquente dans l’invention des lunettes de vue, de l’appareil photographique, du télescope et du microscope. Sa description précise du fonctionnement de l’œil a permis aux sciences telles que l’ophtalmologie et la chirurgie de la rétine de prendre un essor considérable.Outre Ibn Al-Haytham, représenté aujourd’hui dans le billet de 10 000 dinars irakiens, l’Année internationale de la lumière « sera l’occasion de commémorer les réalisations des pionniers qui ont ouvert la voie à notre compréhension de la lumière ». Sont cités James Clerk Maxwell, Einstein, Isaac Newton ou encore Charles Kao « qui nous a permis d’accéder aux technologies transformatrices d’aujourd’hui, telles que le haut débit ». En excellent éclaireur, Ibn Al-Haytham leur a ouvert la voie. Mettre en lumière l’histoire de ce scientifique musulman, peu connu du grand public même musulman, s’avère être une tâche nécessaire à laquelle l’Unesco a décidé de se lancer, 1 000 ans après l’écriture du Traité d’optique.*source: saphirnews./  Mardi 30 Décembre 2014 

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*Connu en Occident sous le nom d’Alhazen, Abu ʿAlī al-Ḥasan ibn al-Ḥusayn ibn al-Haytham al-Baṣrī est né à Bassora en Irak en 354H (965). Évoluant à Bagdad, en un califat abbasside devenu un protectorat chiite des Bouyides,  il entre à la cour et exerce en parallèle le métier de ministre de l’ingénierie civile. Son savoir acquis sur les canaux et la gestion des eaux vont aussi amener le calife chiite et fatimide al-Ḥakīm – célèbre pour sa démence, ses persécutions à l’égard des chrétiens et son imamisme radical – à l’appeler à lui. Missionné à résoudre les problèmes liés à la maîtrise des crues du Nil en Égypte, le savant en devenir échoue cependant à sa mission; déchu de son poste, il est assigné à résidence jusqu’en 412H (1021), année de la mort du calife. Après des années de lecture et de voyages (jusqu’en al-Andalus), Ibn al-Haytham se décide enfin à publier son premier ouvrage : le Kitāb al-Manāẓir (Traité sur l’optique). Son livre est une révolution. Il y contient les premières explications et descriptions dans le domaine de la psychologie de la perception visuelle (posant de nouvelles bases en matière de perspectives dans l’art!) et des illusions d’optique ainsi qu’une réfutation de la théorie de l’intromission d’Aristote; pour Ibn al-Haytham, c’est la lumière qui entre dans l’œil, et non le contraire. Il va notamment pour cela utiliser une chambre noire dont on lui doit l’invention et qui plus tard inspirera la création de l’appareil photo. Formulant de nouvelles lois quant à la réflexion de la lumière et de ses rayons, Ibn al Haytham émet de nouvelles idées sur les aspects électromagnétiques de la lumière, sa vitesse et sa propagation. On lui doit même la première définition concrète du crépuscule. Il est encore le premier à réaliser une description anatomique et détaillée de l’œil, faisant observer que le cristallin est la partie de l’œil où se réalise le processus de la vision, montrant comment l’image est transmise par le nerf optique au cerveau. Traduite le siècle suivant en latin, son oeuvre a alors un impact considérable; c’est sur la base du Kitāb al-Manāẓir que les lunettes de vue sont inventées ensuite en Italie. Ailleurs, Ibn al-Haytham travaille sur la mécanique du mouvement, ce que Galilée et Isaac Newton prouveront plus tard : un objet en mouvement continue de bouger aussi longtemps qu’aucune force ne l’arrête. Dans son Shukūk ʿalā Baṭlamyūs, il bat en brèche les idées de Ptolémée dans les domaines de l’astronomie et la cosmologie. Prouvant que la lumière émise par la Lune provient du Soleil, il traite de l’attraction des masses si justement que des contemporains pensent qu’il avait connaissance de l’accélération gravitationnelle. Toutes ses réalisations sont alors dues à une méthode qu’il est le premier à mettre en place. En somme, elle consistait à observer, énoncer sa problématique, formuler son hypothèse, tester celle-ci en usant de l’expérience, interpréter les données de cette dernière et en publier les conclusions. Ibn al-Haytham avait par là tout simplement posé les fondements de la science expérimentale et était devenu le premier véritable – non pas savant, mais – scientifique de l’histoire. Mille ans plus tard, sa méthode est encore usée. Sur les 200 ouvrages lui étant attribués, seule une cinquantaine nous est parvenue. Étudié après le 13e siècle chrétien dans les plus grandes universités médiévales européennes, le nom d’Ibn al-Haytham apparaît régulièrement dans les oeuvres de Roger Bacon ou Johannes Kepler. Ses travaux sur les lentilles grossissantes et les miroirs avaient plus tard posé les fondements nécessaires au développement tant du télescope que du microscope. Mort au Caire en 430H (1039), un cratère lunaire ainsi qu’un astéroïde portent depuis son nom.

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**En l’honneur d’Ibn Al-Haytam

2015, Année internationale de la Lumière en l’honneur d’Ibn Al-Haytam

L’année 2015 a été désignée par les Nations unies comme l’Année internationale de la Lumière et de la science utilisant la lumière sous le sigle IYL 2105 (International Year of the Light 2015). Deux chiffres ont en substance marqué cette annonce onusienne relayée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture l’Unesco; d’abord 1001 et ensuite1000.  
Le chiffre 1001 exprime le nombre d’inventions technologiques concernant la lumière depuis la première qui reste toujours la lunette de Galilée en 1609, si on exclut le miroir et la lentille. Le miroir trouve sa paternité chez Archimède à travers le rôle de ses miroirs ardents dans la bataille de Syracuse, que l’histoire nous enseigne. Par contre, la lentille s’est trouvée comme le résultat d’un  travail artisanal, amélioré sur une durée de plus d’un siècle par les artisans italiens de Florence. Né à Florence et c’est à Florence qu’il a construit sa lunette, Galilée n’a pas eu de difficultés à la concevoir et à la perfectionner en permanence, car le savoir-faire florentin en la matière était à ses côtés.  
Le chiffre 1000 est pour une fois un hommage d’un côté et un dû à la civilisation arabo-musulmane de l’autre en la personne d’un savant que l’ONU vient de reconnaître comme le père fondateur de l’optique et de la science moderne. Il s’agit bien évidemment d’Ibn Al-Haytam.  
Le Traité d’optique (en arabe Kitab Al-Manadhir), est un ouvrage en sept volumes, traitant de domaines scientifiques variés, l’optique, la physique, les mathématiques, la médecine, l’anatomie et la psychologie, écrit par Ibn Al-Haytham, entre 1015 et 1021, alors qu’il était en résidence surveillée au Caire, en Egypte. Le livre a eu une grande influence sur le développement de l’optique et de la science en général, car il a transformé radicalement la connaissance de la lumière et de la vision, et a introduit la méthode scientifique expérimentale. En conséquence, Ibn Al-Haytam est considéré comme le père de l’optique moderne, le pionnier de la méthode scientifique moderne et le fondateur de la physique expérimentale et certains, pour ces raisons, l’ont décrit comme le premier scientifique. Le traité d’optique a été classé aux côtés du Philosophiae Naturalis Principia Mathematica d’Isaac Newton comme l’un des livres les plus importants de l’histoire de la physique, à l’origine d’une véritable révolution scientifique dans le domaine de l’optique et de la perception visuelle. 
Le traité d’optique contient également les premières explications et descriptions dans le domaine de la psychologie de la perception visuelle et des illusions d’optique, ainsi que de la psychologie expérimentale et la première des descriptions précises de la Chambre noire (Al Beit Al Moudhlim), préfigurant l’invention de l’appareil photographique moderne. Dans la médecine de l’époque et l’ophtalmologie de l’époque médiévale, le livre a également suscité des progrès importants dans le domaine de la chirurgie oculaire du fait qu’il a expliqué correctement, pour la première fois, le processus de la vision. Ce travail a également eu une influence sur l’utilisation de la perspective dans l’art de la Renaissance ainsi que l’invention du télescope et du microscope. 
Nous avons déjà souligné son apport dans un de nos articles publié dans ce même journal que nous avions intitulé : “L’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans le monde arabe”. Nous avons dit à son sujet que c’est le savant qui a effacé de la scène les deux interprétations du mécanisme de la vision : la première fut le point de vue atomiste de l’intromission (Démocrite et Epicure) du Rayon (ou du feu) Externe et la seconde comme  point de vue d’Euclide en tant que fondateur de l’Ecole d’Alexandrie, qui est celui du Rayon Visuel. Ibn Al-Haytam a condamné les deux points de vue et a imposé le principe du Rayon lumineux étudié comme tel jusqu’à nos jours. Sur le plan de l’étude de la lumière, c’est le premier qui a donné une interprétation mathématico-mécaniste du phénomène de la  réflexion, qui est reprise sept siècles après par Newton sous le nom d’une certaine Théorie des accès, enseignée sans partage tout au long des XVIIIème et XIXème siècles en Europe, jusqu’à son effondrement causé par l’électromagnétisme de Maxwell.  
Nous allons tout au long de cette année, parcourir toutes les étapes du développement qu’ont connues les sciences de  cette lumière depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère contemporaine. Nous pouvons diviser ces études en trois périodes principales: l’Antiquité gréco-romaine, le Moyen Age arabo-musulman et Bas Moyen Age européen, enfin la science moderne. Des noms essentiels seront cités avec la contribution de chacun, exposée de façon exhaustive. Il y a pour l’Antiquité: Pythagore, Démocrite, Epicure, Euclide, Lucrèce, Gallien, Héron d’Alexandrie et Claude Ptolémée. Pour le Moyen Age arabo-musulman, il y a Al Kindi, Ibn Sahl et bien évidemment Ibn Al-Haytam et le Bas Moyen Age européen avec R. Grossetête, R. Bacon, Vitellio,  et T. De Freiberg. Pour l’ère contemporaine, il y a les principaux jalons: R. Descartes, C. Huygens, I. Newton, T. Young, A. Fresnel, J. C. Maxwell, H. Hertz et bien évidemment le monument A. Einstein.    
Au sujet de l’Année internationale de la lumière, il y a d’abord le 19 janvier comme date de son inauguration au siège de l’Unesco sous le thème  “1001 inventions and the World of Ibn Al-Haytham”, soit en français “1001 inventions et l’univers d’Ibn Al-Haytam”. Plus de 2000 invités ont été attendus, des lauréats du Prix Nobel, des scientifiques de haut rang, des représentants de gouvernements, des académiciens et des industriels,  afin de célébrer les réalisations scientifiques d’Ibn Al-Haytam et le démarrage du XIème siècle depuis ses travaux scientifiques. 
Par l’occasion, différentes manifestations sont prévues à travers le monde, afin de faire prendre conscience de l’importance de la science de la lumière dans la civilisation moderne et du rôle crucial qu’elle continuera à jouer au XXIe siècle. Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage aux pionniers de cette science, tels Ibn Al-Haytham et James C. Maxwell, à la base de bien des technologies du XXe siècle, comme le laser et les LED  dont les inventeurs ont été à l’honneur en obtenant le Prix Nobel de physique de 2014. Il est vrai que ce bijou que nous appelons laser est présent dans de nombreux appareils de notre quotidien, et qui fonctionnent tous selon un même principe d’optique quantique, sous la forme d’un incroyable pouvoir de l’atome sur le photon et inversement.  
Deux principales déclarations sont à retenir, celle  d’Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco:  “C’est un plaisir pour nous d’être le partenaire de l’Organisation internationale ”1001 inventions and the World of Ibn Al-Haytham” afin de lancer la campagne de sensibilisation globale sur l’univers d’Ibn Al-Haytam, et de faire la promotion des sciences de la lumière dans le but d’en faire bénéficier tout le monde.” Celle de John Dudley comme Chairman de l’IYL2015 : Nous souhaitons la bienvenue à l’Organisation “1001 inventions and the World of Ibn Al-Haytham”, avec  son expérience en matière de manifestations éducatives et d’afficher l’Organisation IYL2015 comme son partenaire. Ibn Al-Haytam fut un remarquable pionnier du savoir qui nous a fait comprendre notre monde par ses vérifications expérimentales, comme il est un plaisir pour nous de travailler tous ensemble pour lui redonner sa réputation à travers le monde’’.    
Quand l’homme a commencé à penser  profondément au monde et à la nature qui l’entoure, il lui est apparu que celui-ci était composé de lumière et de matières animées  de mouvements dans l’espace et dans le temps. C’est une raison à donner aux développements des premières sciences de cette nature qui sont l’astronomie, la géométrie, l’optique, la chimie et la mécanique. Notons tout particulièrement que la physique moderne, l’astrophysique et la cosmologie comme tant d’autres disciplines sont nées de l’étude de la lumière. Tous les  bouleversements scientifiques engendrés au XXème siècle doivent leur existence aux avancées spectaculaires qu’ont connues les sciences de la lumière et du rayonnement dans leurs interactions avec la matière.  
Les technologies des communications reposent sur la maîtrise de la lumière aussi bien au niveau de sa génération que sa propagation et détection. Grâce  à l’utilisation des ondes radio et micro-ondes ou bien grâce aux fibres optiques, nous avons la transmission de l’information. La lumière laser est aussi très présente dans nos vies sans oublier le rôle de ses  extensions comme les rayons X et gamma, les ultraviolets et les infrarouges  en médecine, dans l’industrie  et dans toutes les investigations scientifiques et techniques. A travers ses interactions avec la matière, la lumière est aussi au cœur des technologies de l’image, comme en témoignent, par exemple, les caméras et capteurs CCD. La plus grande révolution que pourraient apporter les sciences de la lumière au XXIème siècle sera peut-être le moyen de se passer des énergies fossiles. Cela deviendra une réalité s’il s’avère possible d’exploiter facilement et à faible coût, tout en respectant l’environnement, l’énergie du Soleil au moyen d’une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.  
Pour toutes ces raisons, l’ONU a décidé de proclamer 2015 l’Année internationale de la lumière et de donner mandat à l’Unesco pour organiser de par le monde de nombreuses manifestations pour sensibiliser le grand public à l’importance des sciences et des technologie de la lumière. L’Année internationale de la lumière 2015 a donc été inaugurée les 19 et 20 janvier 2015 au siège de l’Unesco à Paris.  
Mais avant cela, des pays comme la France ont déjà  lancé l’IYL2015 à  l’occasion d’une cérémonie prestigieuse le jeudi 8 janvier 2015 dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne en présence de deux prix Nobel de physique, Claude Cohen-Tannoudji et Serge Haroche, et d’Alain Aspect, tous trois bien connus pour leurs travaux fondamentaux sur la lumière. Ces trois noms sont déjà apparus dans notre article de ce même journal que nous avions intitulé: “Le prix Nobel de physique 2012 comme le prolongement historique de la théorie quantique”.  
Les grandes nations européennes peuvent se flatter de leurs traditions en matière d’étude de la lumière à notre époque moderne. Ces nations sont d’abord la Grande-Bretagne avec ses savants à commencer  par le géant I. Newton, T. Young, M. Faraday et l’enfant prodigue J. C. Maxwell. La France possède aussi sa longue tradition d’excellence en matière d’optique marquée notamment par l’optique géométrique développée par R. Descartes et Fermat, l’optique ondulatoire développée par A. Fresnel, auxquels on pourrait joindre Malus, Arago et Babinet. Pour l’Italie, il y a bien entendu Galilée comme père de la première invention de la lumière, Grimaldi pour les couleurs et la diffraction, Demisiano pour le microscope. Il reste pour la Hollande C. Huygens et Lorentz, pour l’Autriche Stéfan et Boltzman, pour le Danemark Römer et Bartholin. Pour l’Allemagne, il y a d’abord Kepler qui a sorti l’optique des décombres médiévaux, Fraunhofer, Helmholtz, Hertz,  Planck et A. Einstein. Même l’Inde a sa contribution à travers son physicien Rahman, auteur de la diffusion Raman, qui est une diffusion de la lumière par les vibrations atomiques dans les réseaux cristallins et moléculaires. Le monde arabo-musulman n’a rien donné pour cette époque, et il ne peut que se réjouir d’une certaine valeur scientifique qui lui est rendu, même si elle date d’un millénaire.  
Ibn Al-Haytam est donc considéré comme l’un des tout premiers esprits scientifiques modernes et l’un des premiers physiciens théoriciens puisqu’il s’appuyait clairement sur la méthode expérimentale qu’il utilisait conjointement avec les mathématiques. C’est pour lui rendre hommage que l’Unesco a lancé cette année la campagne internationale à côté de l’Organisation ‘’1.001 inventions, et l’univers d’Ibn Al-Haytham”.  
Depuis l’année passée, l’Organisation “1.001 inventions, et l’univers d’Ibn Al-Haytham” s’est engagée à atteindre plus de 120 millions d’individus à travers le globe, dans des campagnes éducatives d’envergure au sein des grandes métropoles comme Londres, Istamboul, New York, Los Angeles, Kuala Lampur, Abou Dhabi, Jedda, Le Caire et Alexandrie comme ville natale de Claude Ptolémée. Le secrétariat de l’IYL2015 se trouve à l’ICTP (International Center of Theoritical Physics) à Trieste (Italie). En plus de l’Organisation  ‘’1.001 inventions, et l’univers d’Ibn Al-Haytham‘’, d’autres partenaires sont annoncés pour accompagner  l’Unesco dans cette tâche. Il s’agit de l’American Institute of Physics (AIP), The American Physical Society (APS), the Deutsche Physikalische Gesellschaft (DPG), the European Physical Society (EPS), the IEEE Photonics Society (IPS), the Institute of Physics (IOP), the International Society of Optics and Photonics (SPIE), the lightsources.org,  International Network, the Optical Society of America (OSA) et  d’autres institutions.  
Remarque en rapport avec le sujet : du temps du régime de Saddam Houssein, le billet de 10 dinars irakiens portait l’image de  S. Houssein sur une face et sur l’autre l’image d’Ibn Al-Haytam. Quelle signification donner à cela? A notre avis, cela se résume dans ce que l’ex-maître de Baghdad a voulu faire de l’arabe contemporain. En mettant ce monument de la science moderne sur un billet de monnaie, il veut inscrire cet Arabe dans le cadre d’une trilogie : modernité-rationalité-science et ceux qui l’ont renversé, jugé et pendu ont voulu que l’Arabe soit enfermé dans une autre trilogie : islamisme-extrémisme-terrorisme et jusqu’à présent ils ont bien réussi leur pari, car la plupart des pays arabes vivent des folies meurtrières sans précédent dans leur histoire.    

*Par le Professeur et directeur de Laboratoire de recherche en physique à l’Université Mohammed Premier Oujda –paru dans le journal liberation.ma

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*le célèbre médecin et érudit andalou du XIIe siècle, Abu Ja’far al-Ghafiqi, l’un des plus grands botanistes et pharmacologues de la période islamiste

*L’Herbier d’al-Ghafiqi livre des secrets remontant au 12e siècle sur les plantes médicinales

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 La Bibliothèque Osler de l’histoire de la médecine, rattachée à l’Université McGill, abrite l’un des manuscrits arabes les plus remarquables de l’époque médiévale traitant des plantes médicinales, connu sous le nom d’« Herbier d’al-Ghafiqi ». Cette œuvre somptueusement illustrée et unique, constituée d’un seul exemplaire connu, a été composée par le célèbre médecin et érudit andalou du XIIe siècle, Abu Ja’far al-Ghafiqi (d.1165), considéré par d’aucuns comme étant le plus grand savant des plantes médicinales, dont les travaux étaient inégalés à l’époque dans cette discipline.

Les 19 et 20 août 2010, l’Institut d’études islamiques de l’Université McGill et la Bibliothèque Osler de l’histoire de la médecine lancent officiellement le Projet Ghafiqi, présentant un atelier réunissant une équipe pluridisciplinaire de savants internationaux qui se pencheront pour la première fois sur l’étude du manuscrit. Le projet vise à susciter des recherches ultérieures qui culmineront avec la publication éventuelle d’une œuvre en trois volumes contenant une reproduction du manuscrit, sa traduction, et les commentaires de l’équipe de chercheurs.

« Nous apprécions vivement la réponse à notre invitation que nous avons obtenue de la part d’experts internationaux chevronnés dans diverses disciplines, dont les langues, les arts et les sciences, a indiqué Pamela Miller, bibliothécaire de la Bibliothèque Osler de l’histoire de la médecine. En particulier, ce manuscrit est un témoin concret de la transmission des connaissances entre les diverses cultures et souligne le rôle névralgique de la pharmacologie au fil des siècles. »

Sur internet, consulter le site https://mcgill.ca/library/library-findinfo/subjects/health/ghafiqiproject/.

Pour obtenir des renseignements complémentaires au sujet du Projet Ghafiqi, consulter le manuscrit ou vous entretenir avec des membres de l’équipe affectée au projet, veuillez communiquer avec :

Allison Flynn
Relations avec les médias
Université McGill
514-398-7698
allison.j.flynn@mcgill.ca

*source: mcgill.ca/ 17août 2010

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Ibn Rochd (Averroès) célébré pa Google

un médecin, juriste et philosophe arabe, l’un des plus grands savants que le monde musulman ait connu

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Le moteur de recherche Google a célébré le 890 éme anniversaire de la naissance d’Averroès par la mise en évidence sur sa page d’accueil d’un dessin à son effigie, dans lequel le penseur tient un livre devant un buste sculpté et des oves ornementales de l’Andalousie où il vécut. *Le monde en voie de développement, plus que jamais, a besoin de raison, de science, d’objectivité, pour progresser et faire face aux difficultés. Ibn Rochd-Averroès, qui a vécu en Andalousie à Cordoue, est considéré comme le symbole de la pensée rationnelle dans l’histoire de la civilisation musulmane. Il faut dire que le chemin emprunté par Ibn Rochd pour traiter de la question de la raison est singulièrement original.*cliquer ici: Ibn Rochd et la raison

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