jeux vidéo,les peurs des parents

                      Jeuvideo

- 1 « Il va s’isoler des autres » : FAUX.
Les cybercafés sont les nouveaux lieux de rendez-vous des ados, et les joueurs y développent une vie sociale sur Internet ! N’interdisez pas à vos enfants de rencontrer
les joueurs en chair et en os (sinon ils le feront dans votre dos). En revanche, mettez-les en garde contre les imposteurs et encadrez-les lors de la première rencontre (lieu, date…).

- 2 « Il va se confondre avec son avatar » : FAUX.
Les ados ont trois, quatre, voire plus d’avatars (gnome, mort-vivant, guérisseur…sur «World of Warcraft » par exemple). Pas de risque de confusion, donc. Sauf chez ceux qui craignent l’abandon (ils ont peur de voir mourir leur alter ego s’ils l’abandonnent quelques heures). Dans ce cas, une consultation chez un psy s’impose.

- 3 « La violence le rendra violent » : TRÈS PEU PROBABLE.
Sur l’ensemble des joueurs : un tiers des jeunes devient plus violent au contact d’un jeu violent; un tiers développe anxiété et angoisse ; quant au tiers restant, il réagit à l’inverse en endossant les rôles de guérisseur et de sauveur des victimes. La confrontation avec la violence permet parfois de redonner confiance à un ado timide et/ou malmené par son entourage.

- 4 « Les jeux vont l’abrutir » : FAUX.
Certains jeux sont un espace de création fabuleux (« les Sims », et le nouveau « Spore »), et la plupart développent des compétences : la dextérité œil-main, l’intelligence du groupe (sur les jeux en réseaux, on ne s’en sort pas si l’on reste seul). Enfin, les jeux encouragent le plug and play, l’intelligence par essais-erreurs, par tâtonnement. Ce qui est excellent dans la vie sociale et pour comprendre les autres, mais pas valorisé par le système scolaire, qui sanctionne l’erreur.

- 5 « Ses résultats scolaires vont chuter » : PAS FORCÉMENT.
La déscolarisation est un des effets pervers liés au jeu vidéo : attention à limiter le temps passé devant les écrans (tous écrans confondus, entre 1 et 3 heures par jour, selon l’âge). Certains ados, frôlant la phobie scolaire, renoncent à aller au lycée pour jouer, ce qui les conduit à fréquenter des enseignements à distance. À éviter sous peine de voir naître une vraie phobie sociale.

- 6 « Il va devenir accro » : TRÈS PEU PROBABLE.
Seuls les adolescents angoissés trouvent dans le jeu un exutoire, un tranquillisant puissant. Il faut alors consulter un psy pour déceler les raisons de cette addiction ludique (une séparation des parents, un chagrin d’amour, le deuil d’un grand-parent). Il suffit parfois de trois quatre séances pour dénouer le problème. Ce comportement excessif est plus inquiétant chez les plus de 25 ans. ( source: le Figaro)

DES FILLES TRÈS DS
66 % des joueurs sur Nintendo DS sont… des joueuses ! D’où l’offre féminine en plein essor, surtout avant Noël, avec des jeux centrés sur la création, la narration, l’expression des émotions ou qui titillent leur sens maternel comme les tout nouveaux « Mon ami le chaton, le chiot… » et bientôt « le panda, le perroquet… » (Digital Bros sur DS, 40 €). Pour les plus grandes (8-14 ans), Ubisoft lance « Léa Passion, star de la pop », « Léa Passion, star de la mode ». Et à venir « Léa Passion, décoratrice », «Mariages de rêve »… (40 € sur DS).

DES GARÇONS TRÈS ACCROS ?
Une histoire de testostérone ! Davantage intéressés par l’action, la motricité pure, les garçons choisissent les combats ou les FSP (tirs à la première personne). Or, ces jeux sont plus addictifs que les autres. On est dans le pulsionnel pur, sans recul intellectuel.

                      Nos ados, lisent-t-ils?

Il ne lâche pas ses jeux vidéo, elle est rivée à son ordinateur… Désepérant, un ado sans livre ? Pas de panique, ce manque d’appétit est généralement de courte durée. Quelques clés pour l’aider à retrouver le goût de la lecture et élargir son horizon littéraire. À peine rentré de ses huit semaines de vacances, Hugo, 14 ans, se rue sur son PC. « Tu ne veux pas prendre plutôt un livre? » glisse sa mère. « Bof! » résume l’intéressé… Scène banale de la vie quotidienne. Même chez ceux qui, il y a peu, dévoraient Roald Dahl ou Jules Verne, le livre est, pendant un temps certain, relégué au purgatoire! Et l’on en vient à se demander si cette éclipse littéraire n’est pas, au même titre que le jean qui ploie sur la basket ou la voix qui mue, un signe précurseur de l’adolescence. « La lecture exige des moments de solitude qui peinent à trouver une place dans la culture de bande propre aux ados », commente la sociologue Christine Deprez, spécialiste du sujet . Entre MSN sur l’ordinateur, le téléphone portable et le jeu vidéo, la concurrence est rude. « Alors qu’ils se retrouvent passifs face aux changements de leur corps, certains ados ont besoin de redevenir  acteurs, autrement dit de reprendre la télécommande ou la manette pour avoir ce sentiment délicieux de présider à leur destinée », analyse le Dr Patrice Huerre. À en croire ce psychiatre, le livre, porteur de sens, de connaissance, n’est pas loin, parfois, de faire peur, surtout en classes de quatrième et de troisième : « Parce qu’ils sont, à cet âge, traversés de pulsions qu’ils n’osent avouer à eux-mêmes, le livre, symbole du savoir, peut, sans qu’ils se le formulent, leur sembler dangereux. Et ils le rejettent. »

Pourtant, le secteur de l’édition pour la jeunesse en France se porte bien. C’est même aujourd’hui 16% du chiffre d’affaires des ventes totales de livres. Et selon une enquête récente du Centre national du livre menée auprès de 3888 collégiens et lycéens de la région parisienne, il y a autant d’adolescents bons lecteurs (25% disent lire un ou deux livres par mois) que pas lecteurs du tout (25% disent ne rien lire en dehors des titres imposées par les profs).
« Ils ne supportent pas d’entendre parler de “bonne” ou de “mauvaise” littérature. Plus on moralise l’acte de lire, plus on les en écarte », alerte Jean-Claude Dubost, président d’Univers Poche, qui a lancé avec succès la collection « Pocket jeunesse »…  le livre pour la jeunesse est bel et bien entré dans une logique de marketing. L’enquête citée plus haut montre que 56% des ados privilégient par exemple l’aspect visuel d’une couverture pour choisir un livre.
« Il faut ensuite avoir lu Harry Potter, de même qu’ Eragon, quand le “buzz” qui court sur les blogs et les textos à leur propos fait flamber le phénomène », analyse Christine Deprez. Les blogs des ados ont aussi profité à une certaine « littérature-confidence » qui peut être de bonne qualité, comme la collection Confessions des Éditions de La Martinière, où des auteurs racontent en toute intimité leur propre adolescence (NDLR, vivement conseillé en particulier : Confession d’une grosse patate, un petit chef-d’oeuvre de Susie Morgenstern, ou les souvenirs d’une ado replète qui se désespère sur sa balance). Par ailleurs, la culture des images a entraîné la publication de « romans graphiques » (la collection Peps chez Albin Michel, par exemple), et, chez Bayard, on réfléchit à une adaptation de Roméo et Juliette ou d’ Othello façon manga. Les éditeurs ont encore saisi la balle au bond en proposant des collections «girly» : Coeur grenadine et Planète Janet chez Bayard, Les romans de Julie chez Milan, ou, chez Gallimard, la saga Quatre Filles et un jean, véritable «Bridget» pour âge tendre, vendue à 500000 exemplaires! « Une chose est sûre, analyse Jean-Claude Dubost, les jeunes adolescents, entre 11 et 15 ans environ, ont besoin d’entendre parler d’eux, de façon indirecte. » Ils ont passionnément aimé Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit, de Mark Haddon (50000 exemplaires, Pocket jeunesse), récit d’un jeune autiste génial de 15 ans, « sans doute, argue Jean-Claude Dubost, parce que à l’adolescence, sans être autiste, on a parfois de franches difficultés à entrer en contact avec l’autre ». Les parents peuvent être surpris par les thèmes durs qu’aborde la nouvelle littérature pour la jeunesse ; pourtant, cette « littérature coup de poing » est suffisamment forte pour concurrencer les jeux vidéo…

     La réglementation française a contraint Apple et ses concurrents à ne pas dépasser 100 décibels, mais d'après le rapport scientifique demandé par la Commission européenne, ce niveau est déjà supérieur au bruit du décollage d'un avion à réaction à proximité.

La réglementation française a contraint Apple et ses concurrents à ne pas dépasser 100 décibels, mais d’après le rapport scientifique demandé par la Commission européenne, ce niveau est déjà supérieur au bruit du décollage d’un avion à réaction à proximité.

Dix millions de jeunes Européens risquent une surdité définitive en cas d’écoute prolongée et à des niveaux sonores élevés de leur appareil à musique portatif. En 2006, John Kiel Patterson, un entrepreneur de Louisiane (États-Unis) a porté plainte devant le tribunal de San José en Californie contre le géant Apple, fabricant des baladeurs iPod. M. Patterson, qui veut lancer une class action avec plusieurs autres plaignants, plaide que son iPod peut être «gonflé» jusqu’à 115 décibels (dB), et même jusqu’à 125 dB pour certains genres musicaux. Or ces niveaux sonores extrêmes risquent d’entraîner des troubles de l’audition permanents, voire définitifs chez l’utilisateur au long cours. La firme a vendu depuis 2001 plus de 160 millions de ces baladeurs dans le monde. Ces objets ont la taille d’une carte de crédit épaisse, et l’on peut y télécharger depuis son ordinateur des fichiers musicaux. Le baladeur utilise un logiciel qui lit les fichiers et diffuse la musique. Depuis peu, certains appareils font office de baladeurs et de téléphones portables, le tout avec des écouteurs intra-auriculaires qui permettent d’obtenir sa «dose» de son sans gêner le voisin. Actuellement, près de 5 à 10 % des 50 à 100 millions de citoyens des 27 pays de l’Union européenne risquent de devenir sourds à trop écouter ces appareils. Inquiète des nouvelles menaces sur la santé auditive que font peser sur les oreilles des jeunes, mais aussi des adultes, la pratique très répandue de l’écoute de ces minuscules baladeurs, la commissaire européenne à la Consommation, Meglena Kuneva, a demandé un avis scientifique dont les conclusions ont été rendues publiques récemment. Résultat : cinq heures d’écoute par semaine au niveau sonore maximum exposent l’écoutant à un bruit très supérieur à celui qui est autorisé dans les usines les plus bruyantes (80 dB pendant 8 heures par jour ou 40 heures par semaine). Si la majorité des utilisateurs se contente d’un niveau sonore compris en moyenne entre 75 et 85 dB, 10 % d’entre eux, soit une grosse minorité, montent le volume sonore à fond. Certes, la réglementation française a contraint Apple et ses concurrents à ne pas dépasser 100 décibels, mais d’après le rapport, ce niveau est déjà très supérieur au décollage d’un avion à réaction à proximité. C’est le cumul de la dose quotidienne pendant cinq ans qui fait le danger pour l’audition. Même des géants de la musique le reconnaissent. Pete Townsend, le légendaire guitariste du groupe The Who, estimait sur son site Internet en décembre 2007, à son corps défendant «avoir aidé à créer et à raffiner un genre musical (le pop rock) qui a contribué à rendre sourd notre public le plus fidèle. La perte auditive, c’est une chose terrible, parce qu’elle ne peut être réparée. Mon intuition, si vous ou vos enfants écoutez un iPod, c’est que de terribles conséquences vous attendent». Des données publiées aux États-Unis par le National Institute for Occupational Safety and Health établissaient elles aussi en 2006 un niveau de sécurité de 85 dB pour 8 heures par jour. Or, toute augmentation supplémentaire de 5 dB divise par deux la période d’écoute maximale de sécurité. D’après le rapport européen, ce ne sont pas seulement les jeunes qui risquent une perte auditive. Étant donné le succès planétaire de l’iPod et à un moindre degré de ses concurrents, ce sont plus de cent millions de citoyens européens qui sont concernés. Meglena Kuneva se dit d’ailleurs «inquiète que tant de jeunes gens qui utilisent, à des niveaux sonores élevés, les portables et les baladeurs puissent mettre ainsi en danger leurs oreilles sans le savoir».

Chacun peut «débrider» son iPod sur Internet -  Depuis la plainte californienne, la firme Apple a mis à la disposition des utilisateurs un logiciel gratuit qui permet de limiter le niveau sonore de son baladeur. Mais les barrettes qui apparaissent sur l’écran ne correspondent pas à un niveau de décibels précis, et il n’existe pas non plus de compteur journalier, ou hebdomadaire, du temps d’écoute à un niveau sonore donné. Or, le procès que veut élargir M. Patterson contre Apple se base justement sur ce point. En effet, si dans le manuel de l’utilisateur de l’iPod il est bien mentionné qu’un niveau de volume sonore trop élevé peut être dangereux pour la santé auditive, aucun chiffre n’est précisé ! Les baladeurs ne sont pas non plus équipés d’un compteur qui garderait en mémoire le nombre de décibels reçus, et le nombre d’heures d’utilisation par jour ou par semaine. Pire ! Tout un chacun peut sur Internet directement «débrider» son iPod pour qu’il dépasse le niveau sonore maximum autorisé de 100 dB. En réponse, les instances européennes se contentent d’organiser un colloque l’an prochain à Bruxelles, pour évaluer entre scientifiques, mais aussi avec les industriels et les gouvernements, les résultats de ce nouveau rapport. En attendant, les consommateurs sont invités à vérifier que le son de leur baladeur peut être limité à un niveau maximal, et à maîtriser l’usage quotidien de leur appareil.

la dépendance à internet, une maladie en Chine

Un rapport soumis au ministère de la Santé propose de traiter l’IAD (Désordre de la dépendance à Internet), qui toucherait 4 millions de jeunes Chinois, au même niveau que l’alcoolisme ou la dépendance au jeu.  Avide de rattraper son retard dans les nouvelles technologies, Pékin semble aussi vouloir être en pointe sur le traitement des « perversions » que peut engendrer ce nouvel univers ! La Chine pourrait ainsi devenir le premier pays au monde à classer la « dépendance à Internet » comme « maladie clinique ». L’annonce en a été faite lundi dernier dans le China Daily, qui fait état d’un manuel rédigé par un conclave de psychologues chinois sur le sujet, et désormais soumis au ministère de la Santé pour validation. « Si c’est le cas, la Chine deviendra le premier pays à reconnaître l’IAD (Désordre de la dépendance à Internet) comme une maladie au même niveau que l’alcoolisme ou la dépendance au Jeu », écrit le très officiel quotidien. Les deux principaux symptômes seraient le fait de passer plus de 6 heures par jour sur Internet ou d’avoir des réactions violentes et incontrôlées quand on n’arrive pas à se connecter. Les déviances les plus courantes seraient alors le jeu et les paris sur Internet, la pornographie en ligne, le trop fort engagement dans les réseaux sociaux virtuels ou trop de « shopping » sur le Web. Selon un rapport du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, 10% des 40 millions des Chinois mineurs utilisateurs d’Internet seraient atteints de cette dépendance. Et les statistiques du bureau de la sécurité de Pékin montreraient que 76% des crimes commis par des mineurs seraient liés à Internet. « Sur ce registre, notre problème est plus sérieux qu’en occident » reconnaît le journal. Une étude internationale a d’ailleurs montré que 42% des jeunes Internautes chinois étaient outrageusement dépendants d’Internet contre 18% des jeunes Américains. Les jeunes, cependant, ne sont pas les seuls touchés. Depuis 2005, l’Hôpital général de l’Armée populaire de libération de Pékin aurait traité 3 000 cas de dépendance à Internet… L’article ne mentionne pas comme déviance la tendance croissante des 250 millions d’internautes chinois à dénoncer les injustices et abus d’autorité. Le fait qu’Internet, même sous contrôle, soit pour beaucoup de Chinois le seul réel espace de liberté d’expression n’est pas pour rien dans leur dépendance face à l’ordinateur. Et cette société civile émergente sur le Web est parfois regardée avec inquiétude du côté du pouvoir .

229 réponses à “jeux vidéo,les peurs des parents”

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