Les grandes épidémies de l’Histoire

     La psychose du coronavirus

***La psychose autour du coronavirus s’intensifie. Chaque matin tous les journaux font le compte des morts et des infectés par le coronavirus. Au fur et à mesure que la maladie se propage et se rapproche de nos frontières l’intérêt des français continue de grandir comme en témoigne l’évolution des recherches de vidéos youtube qu’on peut faire sur l’outil google trends. Pendant ce temps-là le gouvernement peut faire passer tranquillement sa réforme des retraites continue de dézinguer le système de santé et tout le monde s’en fout.

Some Coronavirus Considerations | Bivol.bg

La Chine a un problème sanitaire généraliséAujourd’hui la Chine déclare 2 500 morts du coronavirus pour 80 000 infectés comptabilisés. La dernière étude en date montre un taux de mortalité de 2.3% c’est assez élevé pour un virus, ça fait comme une très forte grippe. Ce ratio de 2.3% est probablement surévalué parce que la Chine n’est pas sûre du tout que toutes les personnes infectées ont été recensées, alors que les morts on est beaucoup plus sûr réussir à les compter.L’étude nous confirme d’ailleurs que le virus est surtout mortel pour les personnes âgées et déjà malades et en particulier les fumeurs qui ont déjà abimé leurs poumons. Les jeunes en bonne santé guérissent dans la quasi-totalité des cas, il reste quelques cas mortels qu’on n’explique pas (exactement comme la grippe).Sur internet, beaucoup d’articles sont dans la surenchère de la psychose sur ce sujet, vous pouvez lire des choses du style que les crématoriums chinois fonctionnent 24h/24 avec le coronavirus. Sur ce point si on fait un petit calcul. Il y a 1Mds et demi de chinois, leur population est vieillissante, le système de santé n’est pas au top et la pauvreté est assez forte. Il y a à peu près 10 millions de chinois qui meurent chaque année, soit 830 000 par mois. En un mois le coronavirus a causé la mort de 2 500 personnes pour la plupart âgées ou malades. Si vous les comparez aux 830 000 habituels, ça ne va pas beaucoup se voir dans les statistiques, on doit être assez loin d’une crise dans les crématoriums en Chine.
Pour aller un peu plus loin, les gros problèmes de pollution, les problèmes sanitaires, la pauvreté et le manque de soin font que la première cause de mortalité en Chine sont les problèmes respiratoires qui comptent pour 10% des décès chaque année. Donc, chaque année 1 million de chinois meurent pour des problèmes respiratoires soit 83 000 chaque mois. Ce dernier mois, on a donc 2 500 chinois morts du coronavirus qui s’attaque au système respiratoire à comparer aux 83 000 chinois qui sont morts en même temps pour des problèmes respiratoires aussi. La Chine a un gros problème avec toutes les maladies respiratoires et est donc un terrain fertile pour le développement de maladies comme le coronavirus. Ce virus y est peut-être beaucoup plus mortel qu’ailleurs.
Un certain nombre de pays sont en période de surenchère électorale
L’Italie annonce pour l’instant 7 morts, uniquement des personnes déjà très malades ou âgées. Donc affaiblies. Pour l’instant en Italie, rien n’indique que le virus est plus dangereux que la grippe. Il est cependant assez intéressant de voir que dans une période électorale, le gouvernement italien redouble d’effort pour montrer son sérieux et rassurer les habitants. Ils envoient même l’armée pour mettre une ville en quarantaine.L’Iran aussi est en pleine période électorale, c’est le deuxième pays à communiquer sur le sujet avec des injonctions forte à la population de ne pas sortir. Dans ce pays, la médiatisation de cette épidémie arrive à un moment assez intéressant.Les États-Unis aussi sont en pleine campagne électorale et comme le sujet fait finalement beaucoup parler, on arrive à des levés de fonds spectaculaire des candidats de façon à avoir l’air rassurant pour les électeurs.Donc difficile de distinguer quelque chose là-dedans.Pendant ce temps-là, la France continue de dézinguer son système de santéEn France, ce sont les élections municipales qui arrivent. Jusqu’ici les futurs maires n’en parlaient pas trop puisque c’est plutôt un problème de santé national. Un maire n’a pas les moyens de gérer le problème, au mieux il peut fermer des écoles pour protéger les enfants. Mais là on a la première attaque d’Agnès Buzyn, qui dit que la maire de Paris n’a pas pris les mesures pour sauver la ville de l’épidémie. C’est quand même assez énorme que ça soit l’ancienne ministre de la santé qui dise ça… C’était son rôle quand même !Rappelons d’ailleurs que grâce à son travail, on a toujours des hôpitaux et des EPAHD surchargés avec des urgentistes et des médecins continuellement en grève pour protester. Donc si jamais il y a une vraie épidémie, elle se répandra comme un feu de paille grâce à son travail. Elle va même plus loin, elle explique que si elle est élue elle renforcera le soin à domicile. Il faut savoir que sur le thème de la santé, le but des néolibéraux c’est de détruire l’hôpital public qui est une structure de soin collective pour tous. Pour à la place faire du soin individuel à domicile. Ce type de soin ça permettra de proposer plusieurs gammes. Il y aura les pauvres qui seront dans la file d’attente pour que quelqu’un passe les voir en coup de vent pour leur administrer des soins. Et les riches qui pourront se payer des places dans des belles structures ou des soins à domicile privé de qualités.Quand on ne met pas d’argent dans les hôpitaux et qu’on les laisse surchargés et en mauvais état cela fait en effet des zones ou les maladies peuvent se propager rapidement. Le coronavirus risque de servir d’excuse supplémentaire pour tenter de les fermer plutôt que d’y mettre l’argent qu’il faut. Plutôt que jouer collectif, on fait peur aux gens, ça les rend individualistes et c’est un terrain de jeu parfait pour les néolibéraux qui peuvent continuer de casser les services publics comme l’hôpital et les mécanismes de solidarité comme les retraites.*
source: alterinfo.net/ Jeudi 27 Février 2020
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Coronavirus : 6 réflexes à adopter pour éviter de l’attraper
La France est passée au niveau 2 sur 3 de l’épidémie de coronavirus. Voici quelques gestes simples à adopter pour éviter la propagation du virus.
* le 02/03/2020 | Le Point.fr

Le coronavirus semble s’installer en France après avoir atteint massivement la Chine, la Corée du Sud, l’Iran et l’Italie. Les symptômes du coronavirus peuvent être très différents d’un individu à l’autre, certaines personnes restent asymptomatiques alors que d’autres développent des symptômes viraux classiques tels que la fièvre, le nez qui coule, des courbatures, une fatigue inhabituelle et des maux de gorge.

Dans 15 à 20 % des cas, des symptômes plus sévères comme une forte fièvre ou des difficultés respiratoires peuvent nécessiter une hospitalisation. D’une manière générale, si les enfants semblent développer peu de symptômes, les personnes âgées ou fragiles sont, elles, plus à risques. Ainsi, ceux qui souffrent de bronchite chronique, d’insuffisance cardiaque, de troubles immunitaires, ou encore de diabète sont susceptibles de développer une forme grave de la maladie pouvant être mortelle.

La durée d’incubation est très variable d’une personne à l’autre et peut s’étendre jusqu’à 13 jours dans les cas les plus extrêmes. Il est important de noter que la contagion est possible au cours de cette période d’incubation et lorsque les symptômes sont déclarés. S’il n’existe pas à ce jour de vaccin permettant d’endiguer l’épidémie qui s’annonce, des règles simples s’appliquent pour se prémunir d’une infection, à l’instar de toutes les infections hivernales telles que la grippe ou la gastro-entérite.

**1 – Lavez-vous les mains toutes les heures

Le coronavirus se transmet principalement d’une personne à l’autre, mais peut aussi survivre quelques dizaines de minutes, voire quelques heures, sur des surfaces inertes. La première des précautions à prendre est de se laver les mains fréquemment, soit avec de l’eau et du savon, soit en appliquant du gel hydroalcoolique. Beaucoup d’objets du quotidien pourraient être vecteurs du virus, comme les boutons d’ascenseur, les billets de banque, la monnaie ou encore des poignées de porte, des claviers d’ordinateur et seul un lavage régulier des mains permet de se prémunir d’une potentielle infection. Lavez-vous les mains pendant au moins 20 secondes, n’oubliez pas de remonter jusqu’aux poignets et insistez sur les espaces entre les doigts ainsi que sur les ongles. En outre, munissez-vous d’un flacon de gel hydroalcoolique pour vous désinfecter les mains après avoir pris les transports ou fréquenté un lieu public.

**2 – Évitez les contacts rapprochés

Les postillons émis par une personne infectée en éternuant ou lors d’une quinte de toux sont l’un des vecteurs de transmission principaux, tenez-vous donc à distance de personnes qui éternuent ou qui toussent. C’est la raison pour laquelle les regroupements de plus de 5 000 personnes ont été interdits, ils génèrent une trop grande proximité et le risque de propagation de la maladie serait majeur.

**3 – Ne touchez pas votre visage

Les yeux, le nez et la bouche sont les principales voies d’entrée du virus dans l’organisme. Évitez donc de toucher votre visage, sauf si vous vous êtes préalablement lavé les mains, pour limiter les risques de pénétration du virus dans votre organisme.

**4 – Éternuez et toussez dans votre manche

La transmission du virus d’un individu à l’autre a pour principaux vecteurs la salive et les sécrétions nasales. Chacun d’entre nous étant potentiellement en période d’incubation, il convient d’éternuer et de tousser dans son coude et non en plaçant la main devant sa bouche, afin de ne pas déposer d’éventuels virus sur les objets du quotidien ou de les transmettre par une poignée de main.

**5 – Évitez de faire la bise et de serrer la main

Pour toutes les raisons précédemment avancées, la transmission du virus se faisant d’abord et avant tout par les postillons et les mains, évitez durant l’épidémie de faire la bise et de serrer la main de vos amis et de vos collègues pour diminuer le risque de transmission du coronavirus.

**6 – Portez un masque uniquement si vous avez des symptômes

Le port du masque doit être exclusivement réservé aux malades atteints par le coronavirus, ainsi qu’aux professionnels de santé potentiellement en contact avec des malades à risques. Si vous présentez les symptômes du coronavirus (fièvre, toux, maux de tête, courbatures), ne vous rendez pas chez votre médecin traitant ni aux urgences, pour ne pas contaminer d’autres patients, mais composez le 15 afin d’avoir un entretien avec un médecin qui pourra organiser, le cas échéant, votre prise en charge dans un circuit parfaitement sécurisé.* Par Stéphane Demorand -  le lundi 02/03/2020 | Le Point.fr

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*Coronavirus : Pressions à l’OMS pour poursuivre l’étude sur l’origine de la Covid
* Press here: ELAyam.5
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Vaccins Pfizer et Moderna : les autorités américaines avertissent de possibles risques cardiaques 
Vaccins Pfizer et Moderna : les autorités américaines avertissent de possibles risques cardiaques
–RT France – dimanche 27 juin 2021
Les autorités sanitaires américaines ont actualisé leurs recommandations, soulignant des risques de myocardite et de péricardite, surtout après la seconde injection. «La plupart des cas sont légers», a néanmoins précisé le secrétariat à la Santé. Les fiches d’information des vaccins contre le Covid-19 de Pfizer/BioNTech et Moderna ont été révisées le 25 juin par l’autorité de santé américaine, la Food and Drug Administration (FDA), avertissant désormais du risque rare d’inflammation cardiaque. La documentation recense à présent parmi les effets indésirables constatés dans les quelques jours suivant la vaccination des risques accrus de myocardite et de péricardite, surtout dans la semaine qui suit la deuxième dose.
Plus de 1 200 cas ont été signalés au 11 juin au Vaccine Adverse Event Reporting System, sur environ 300 millions de doses de vaccin ARN administrées aux Etats-Unis, les jeunes hommes étant nettement plus concernés. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont enregistré 309 hospitalisations dues à une inflammation cardiaque chez des personnes de moins de 30 ans. 295 sont sorties de l’hôpital. Un effet secondaire très rare «Les faits sont clairs : il s’agit d’un effet secondaire très rare, et [...] la plupart des cas sont légers, les individus guérissant souvent d’eux-mêmes ou avec un traitement minime», a expliqué le 23 juin le secrétariat américain à la Santé dans un communiqué relayant le rapport d’un comité d’experts mandaté sur le sujet. Ces derniers ont par ailleurs assuré que les bénéfices de la vaccination «surpassent toujours clairement les risques».  En France, à la date du 10 juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament a comptabilisé 79 cas de péricardite avec le sérum de Pfizer et quatre avec Moderna. Pour les myocardites, 29 cas avec Pfizer, cinq avec Moderna. L’ANSM avait classé dès fin avril les myocardites comme «signal potentiel» de pharmacovigilance du vaccin Pfizer/BioNTech, après le signalement de cas semblables en Israël. Les personnes touchées sont, comme aux Etats-Unis, majoritairement des hommes d’âge médian de 28 ans, en grande majorité (93%) «rétablis ou en cours de rétablissement» au 18 juin.**RT France – dimanche 27 juin 2021
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*Problème au cœur : l’autorité médicale française n’écarte pas un «rôle possible» du vaccin Pfizer
Problème au cœur : l'autorité médicale française n'écarte pas un «rôle possible» du vaccin Pfizer
Le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer et BioNTech (Comirnaty) a un «rôle possible» dans la survenue de rares cas d’inflammation cardiaque chez de jeunes adultes, a fait savoir l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Le comité de suivi de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) «retient l’hypothèse d’un rôle possible du vaccin Comirnaty dans la survenue des myocardites» chez les jeunes adultes, a indiqué son point de surveillance hebdomadaire des effets indésirables des vaccins anti-Covid le 18 juin. La semaine dernière, le même comité avait souligné la «nécessité de poursuivre le suivi du signal potentiel». L’ANSM avait classé fin avril cet effet indésirable comme «signal potentiel» de pharmacovigilance du vaccin Pfizer/BioNTech après le signalement de cas semblables en Israël.Sur 29 cas rapportés depuis le début du suivi en France, 14 ont été retenus «au vu du niveau de complétude des données cliniques recueillies», et pour neuf d’entre eux, l’expertise clinique et pharmacologique a conclu à une imputabilité probable du vaccin, détaille l’ANSM.  Il s’agit majoritairement d’hommes (neuf sur 14), d’âge médian de 28 ans, en grande majorité (93%) «rétablis ou en cours de rétablissement». Au total, depuis le début de la vaccination avec Pfizer/BioNTech, 25 983 cas d’effets indésirables ont été analysés, en majorité des effets «attendus et non graves» tels qu’une douleur au point d’injection ou des maux de tête, sur plus de 32,9 millions d’injections réalisées au 10 juin. L’ANSM a déjà répertorié en février un «signal confirmé» concernant le vaccin Comirnaty : des cas d’augmentation de la tension artérielle, immédiatement après la vaccination ou de façon différée, de courte durée et d’évolution favorable. D’autres effets indésirables constituent des «signaux potentiels» ou sont «sous surveillance», notamment la survenue de troubles du rythme cardiaque, de zonas et de syndromes d’activation des macrophages, une maladie rare liée à la stimulation inappropriée de ces cellules du système immunitaire. Pour le vaccin d’AstraZeneca (Vaxzevria), réservé aux plus de 55 ans, deux cas supplémentaires de thromboses atypiques ont été rapportés entre le 4 et le 10 juin, présentant un profil similaire à celui des cas précédents (âge médian de 61 ans, autant de femmes que d’hommes), et aucun décès. Cela porte à 52 le total de ces thromboses atypiques en France, dont 13 décès. 18 723 cas d’effets indésirables ont été analysés pour ce vaccin, en majorité des syndromes pseudo-grippaux, sur environ 5,7 millions de doses injectées en France au 10 juin. **RT France – 19 juin 2021
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Vaccin anti-Covid de Pfizer :
derrière ce vaccin,  un couple d’origine turque installé en Allemagne
Ugur Sahin et Ozlem Türeci, un couple d’origine turque installé en Allemagne, viennent de rendre un énorme service à l’humanité. Dans un contexte où l’Europe s’interroge sur son rapport à l’immigration.
**Par Makhlouf - 12 novembre 2020
Coronavirus : l'histoire du couple de médecins derrière le vaccin - L-FRII

Cela fait près d’une année que le monde court derrière un vaccin contre la Covid-19 et il a fallu que ce soit des chercheurs d’origine immigrée qui le découvrent. Précisément des scientifiques d’origine turque, une nationalité synonyme de « souffre-douleur », du moins dans la célèbre expression de la langue française.

Ugur Sahin et Ozlem Türeci, un couple d’origine turque installé en Allemagne, viennent de rendre un énorme service à l’humanité. D’une efficacité estimée à 90 %, leur vaccin, développé avec la firme américaine Pfizer, suscite un réel espoir d’en finir avec la pandémie qui a emporté plus d’un million de personnes et empoisonne la vie à des milliards d’êtres humains depuis le début de l’année en cours.

Outre son importance scientifique et sanitaire, la découverte est aussi la bienvenue car survenant dans un contexte mondial de rejet de « l’autre », de fermeture des frontières, de débats intenses sur la place des immigrés dans les sociétés occidentales.

Ugur Sahin et Ozlem Türeci, 55 et 53 ans respectivement, ne sont pas les premiers « immigrés » à apporter une forte valeur ajoutée à leur pays d’accueil, mais le monde a toujours eu tendance à vite occulter l’apport des étrangers aux grandes civilisations. On oublie parfois que la Rome antique et les États-Unis actuels ont été construits d’abord par le brassage des cultures et des populations.

Les exemples d’immigrés anonymes qui ont grandement contribué au rayonnement de leur pays d’accueil sont innombrables et aucune grande nation ne peut prétendre aujourd’hui ne rien devoir à l’apport des « étrangers ».

**L’émouvante histoire de Mohand Sidi Saïd, un Algérien chez Pfizer

L’histoire du couple turc est un véritable conte de fée. C’est connu, l’Allemagne a toujours été la première destination de l’émigration turque. Ugur Sahin y est arrivé à l’âge de 4 ans avec son père, embauché comme ouvrier dans une usine Ford à Cologne. Sa femme, elle, est née en Allemagne d’un père médecin venu d’Istanbul quelques années plus tôt. Le couple s’est marié au début des années 2000. Ils créeront d’abord la société Ganymed Pharmaceuticals en 2001, spécialisée dans la recherche sur les anticorps dans le cadre de la lutte contre le cancer. En 2008, ils lancent BioNTech qui sera donc à l’origine du fameux vaccin développé avec Pfizer.

Grâce à cette société, les deux enfants d’immigrés figurent aujourd’hui parmi les 100 allemands les plus riches. BioNTech était valorisée à 4,6 milliards de dollars il y a un an. Elle est passée à plus de 21 milliards puis à de 25 milliards de dollars après l’annonce de l’efficacité du vaccin mis au point. Une valorisation qui devrait augmenter encore dès la mise en vente du vaccin.

Chez leur partenaire Pfizer, même s’il n’a pas participé à l’élaboration du vaccin puisqu’il est à la retraite depuis plusieurs années, un autre immigré y a connu lui aussi un fabuleux destin. Et il est d’Algérie. Mohand Sidi Saïd, est parti de Kabylie où il n’a connu l’école qu’âgé  de 9 ans après avoir exercé de nombreux petits métiers ingrats, pour finir vice-président de la célèbre firme pharmaceutique mondiale.

Il raconte tout cela dans un livre émouvant, « Du Djurdjura à Manhatan ». Pour beaucoup d’Algériens, le « rêve américain » s’est bien réalisé. Parmi eux le Dr Zerhouni, directeur de l’Agence américaine de la santé puis cadre dirigeant chez l’autre géant mondial Sanofi.

La prouesse d’Ugur Sahin et Ozlem Türeci ressemble à un conte de fée et rappelle que le talent, le travail et la persévérance finissent par payer même quand on vient de loin. Elle fait aussi marquer des points à l’Allemagne dont le modèle d’intégration, même s’il n’est pas le meilleur au monde, est au moins plus efficace que celui de ses grands voisins.*visa-algerie / jeudi 12 novembre 2020

EN DIRECT - Covid-19 : la Russie annonce à son tour "un vaccin efficace à  92%" | LCI

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Les Etats-Unis fermés aux Européens,
nouvelles restrictions en Italie
**L’Europe mise en quarantaine par les Etats-Unis

La décision risque de peser sur le secteur aérien, déjà lourdement touché. Donald Trump a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi la suspension, pour trente jours, de tous les voyages depuis l’Europe vers les Etats-Unis pour endiguer l’épidémie de coronavirus. «J’ai décidé de prendre des actions fortes mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains», a annoncé le président américain lors d’une allocution solennelle depuis la Maison Blanche.

Cette mesure entrera en vigueur vendredi à minuit heure de Washington (5 heures du matin samedi heure française). Elle s’appliquera à toute personne ayant séjourné dans l’espace Schengen au cours des quatorze jours précédant leur arrivée prévue aux Etats-Unis, à l’exception des Américains et des résidents permanents. Le Royaume-Uni sera épargné par cette décision, a précisé le milliardaire. Les Etats-Unis ne sont pas épargnés par l’épidémie de coronavirus, avec plus de 900 cas recensés et au moins 28 morts.

**L’OMS parle de «pandémie»

L’épidémie de Covid-19 est une «pandémie», mais une pandémie «maîtrisable». Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a affirmé lors d’une réunion avec les Etats membres au siège de l’agence spécialisée de l’ONU à Genève jeudi, après avoir requalifié la veille le coronavirus en pandémie.

«Nous sommes profondément préoccupés tant par les niveaux alarmants de propagation et de gravité que par les niveaux alarmants d’inaction», avait alerté le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a estimé que, dans «les jours et les semaines à venir», le nombre de cas, de décès et de pays touchés allait augmenter. «Nous devons être plus agressifs», a-t-il insisté.

Depuis l’apparition du nouveau coronavirus en décembre, 124 101 cas d’infection ont été recensés dans 113 pays et territoires, causant la mort de 4 566 personnes, selon un bilan établi mercredi soir. La Chine, pays le plus touché au monde, dénombre 80 778 cas, dont 3 158 décès. Albanie, Suède, Irlande, Belgique, Panama, Bulgarie, Grèce… Entre mercredi et jeudi, sept pays ont recensé leur premier décès. Cuba, Brunei, le Honduras, la Bolivie, la Côte-d’Ivoire et la Turquie, ont, quant à eux, annoncé le diagnostic de premiers cas sur leur sol.

**Les restrictions renforcées en Italie

L’Italie s’est réveillée jeudi matin avec un nouveau décret gouvernemental ordonnant la fermeture la plupart des commerces du pays. Sont notamment concernés, «les pubs, les restaurants, les coiffeurs, les centres esthétiques», a listé le président du Conseil, Giuseppe Conte, qui a annoncé ces nouvelles restrictions mercredi soir dans une allocution solennelle. Les bars et les restaurants avaient déjà depuis lundi pour obligation de cesser l’activité à 18 heures, rappelle notre correspondant sur place.

Seuls les magasins alimentaires, les pharmacies, les banques, les postes, les bureaux de tabac et les kiosques à journaux restent ouverts, a précisé le chef du gouvernement qui deux jours plus tôt avait déjà placé l’Italie en «zone protégée», imposant des restrictions à la liberté de circulation et une interdiction de rassemblement à tout le pays. La propagation du coronavirus se poursuit dans la Botte, qui compte au total plus de 12 000 contaminations, et 827 décès.

Emmanuel Macron doit s’exprimer à la télévision ce jeudi à 20 heures sur le coronavirus. Il s’agit la première allocution solennelle du chef de l’Etat depuis le début de la crise. A trois jours du premier tour des élections municipales, ces déclarations interviendront à un moment crucial de la vie politique française.

La France est actuellement au stade 2 de l’épidémie avant le déclenchement, qui devrait intervenir prochainement, du stade supérieur. «Pour les mesures à prendre en stade 3, elles sont encore en cours de réflexion», a indiqué Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. «Notre objectif n’est pas de mettre le pays à l’arrêt», a-t-elle précisé. Mercredi soir, la France a annoncé avoir enregistré quinze nouveaux décès, portant le bilan total à 48 morts sur 2 281 cas confirmés depuis fin janvier.

**25 milliards injectés pour éviter un crash

Mardi, l’Union européenne annonçait le déblocage de 25 milliards pour soutenir l’économie des pays membres frappées par le Covid-19. Depuis mercredi, plusieurs Etats lui emboîtent le pas. Le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, a annoncé mercredi un plan de 30 milliards de livres pour soutenir l’économie. Peu de temps avant, la Banque d’Angleterre annonçait une baisse surprise de ses taux afin d’aider l’économie britannique à faire face à l’épidémie.

Le même jour, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé la création d’un fonds d’un milliard de dollars canadiens (640 millions d’euros), un fonds qui vise notamment à renforcer les systèmes de santé des provinces canadiennes, et à aider financièrement les Canadiens forcés de se mettre en isolement. Le gouvernement italien a lui aussi prévu une enveloppe de 25 milliards d’euros pour lutter contre l’épidémie. Angela Merkel se dit prête à revenir sur la règle du zéro déficit en Allemagne, et l’Australie a annoncé un plan de relance de 18 milliards de dollars australiens.

Jeudi matin, les Bourses de Paris, Londres, Francfort et Madrid se sont effondrées de plus de 5%. Tokyo et Hongkong ont également lourdement dégringolé, tandis que la Bourse australienne a connu sa pire journée (-7,4%) depuis la crise de 2008.

**Le monde du sport chamboulé

Après un premier cas détecté mercredi soir chez le joueur français Rudy Gobert, la NBA a annoncé l’arrêt à durée indéterminée de tous les matches de la saison. Cette suspension s’inscrit dans l’hécatombe en cours pour les événements sportifs d’ampleur dans le monde. La Fédération internationale de basket (Fiba), qui organise notamment la Coupe d’Europe de basket la plus prestigieuse, a annoncé jeudi matin la suspension de ses compétitions à compter de vendredi. Côté foot, la Liga espagnole est suspendue depuis jeudi matin, le Real Madrid est en quarantaine pour un cas testé positif dans son équipe de basket et un premier cas a été détecté mercredi soir chez un joueur de foot, le défenseur de la Juventus Turin Rugani, faisant craindre une suspension de la Ligue des champions.*Libération- jeudi 12 mars 2020

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Maladies émergentes : un réseau global de recherche intégrée est nécessaire
Par François Roger, épidémiologiste, Cirad — 12 mars 2020
A Siliguri, dans le nord-est de l'Inde, le 6 mars. Le marché aviaire indien a chuté de près de 80% après que des rumeurs de transmission du coronavirus par des poules se sont répandues.
A Siliguri, dans le nord-est de l’Inde, le 6 mars. Le marché aviaire indien a chuté de près de 80% après que des rumeurs de transmission du coronavirus par des poules se sont répandues.

 
Face à la crise sanitaire, une mobilisation entre les spécialistes de différentes disciplines est indispensable pour limiter la répétition d’une transmission entre populations animales et humaines 

Tribune. Depuis plusieurs d’années, l’émergence de pathogènes et la diffusion de nouvelles maladies s’accélèrent. Sont en cause les changements environnementaux et climatiques, ainsi que l’accélération des déplacements et du commerce international. Ces bouleversements, couplés à des transformations économiques, politiques et sociales majeures, créent des situations propices à ce que l’on appelle des «sauts d’espèces» entre animaux et humains. Ce sont les pratiques et comportements humains qui sont à blâmer, et non les animaux eux-mêmes.

Le Sras, le Mers, le Covid-19 sont trois exemples de maladies humaines graves provoquées par des coronavirus qui trouvent leur origine chez des chauves-souris, puis passent généralement par des hôtes intermédiaires, animaux sauvages ou domestiques, avant d’être transmises à l’être humain. La diffusion épidémique se fait ensuite sous un mode de transmission interhumaine, tributaire de divers facteurs comme les densités et déplacements humains, les mesures prises en santé publique, etc. Il en est de même avec la maladie à virus Ebola et les infections à virus Nipah et Hendra.

Pour être capable de se préparer et d’agir lors d’une nouvelle épidémie, face à ces situations complexes, il est nécessaire de développer de nouvelles approches en santé, intégrées et collaboratives à l’échelle de la planète. Ces approches intégrées en santé – «Une seule santé» ou «One Health» – ne sont pas suffisamment mises en œuvre lors de crises sanitaires.

**Mobilisation interdisciplinaire

La prévention, la surveillance et la lutte contre ces maladies émergentes nécessitent une collaboration étroite entre les spécialistes de différentes disciplines. Ainsi, les écologues, les virologues et les épidémiologistes devraient travailler davantage ensemble à l’identification des populations animales potentiellement réservoirs de pathogènes, et s’associer aux modélisateurs pour identifier plus précisément les zones géographiques où l’émergence d’une maladie est la plus probable. La surveillance devra en particulier se concentrer sur les zones d’interaction entre les populations humaines et les populations animales domestiques et sauvages (commerces, élevages, etc.).

Lors de la survenue de cas «mystérieux» d’une nouvelle maladie, pour pouvoir réagir dans les meilleurs délais, les spécialistes de santé publique doivent travailler de concert avec les vétérinaires, près de trois quarts des maladies infectieuses émergentes, rappelons-le, proviennent du monde animal. Il est aussi essentiel d’associer à chaque étape des spécialistes des sciences sociales afin de pouvoir interagir avec les différentes collectivités humaines concernées.

C’est par une mobilisation interdisciplinaire et intersectorielle qu’il sera possible d’identifier le plus tôt possible l’origine des émergences et les facteurs qui la sous-tendent, de fournir des éléments pour le contrôle précoce du foyer épidémique, puis de limiter la répétition d’une transmission entre populations animales et humaines.

Ces maladies émergentes ou réémergentes ont un important potentiel épidémique, voire pandémique. Elles requièrent une coordination mondiale, qui est gérée par les agences internationales – Organisation mondiale de la santé (OMS), Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Dans le domaine de la recherche, un partenariat global est également nécessaire : toutes les compétences ne sont pas réunies au même endroit et, surtout, les moyens scientifiques et financiers ne sont pas tous les mêmes; en particulier dans les pays à moyen ou faible revenu.

C’est la raison pour laquelle des plateformes de recherche et d’enseignement sont développées par des institutions françaises ou étrangères en partenariat étroit avec des institutions nationales d’autres pays, dans une logique Sud-Sud et Sud-Nord. Ces plateformes insérées dans de grandes régions du monde font collaborer les chercheurs de multiples disciplines avec divers secteurs de la société dont les décideurs publics et privés. Pour renforcer les collaborations et pouvoir intervenir plus efficacement lors de la survenue d’une nouvelle maladie, il est souhaitable d’interconnecter ces plateformes régionales existantes en un réseau d’envergure mondiale. Les plateformes concernées pourront ainsi mieux partager connaissances et informations sanitaires afin d’aider à une programmation de la recherche.

**Une évolution des mentalités

La santé est reconnue par les Nations unies comme un bien public mondial. Mais les moyens de coordination globale de la recherche et d’interaction entre chercheurs et décideurs sont encore insuffisants. Dans un monde ultra-connecté, la santé n’est plus une problématique seulement nationale. En dehors des maladies comme Ebola ou le Covid-19, les maladies transmises par les insectes et la résistance aux antibiotiques connaissent une extension géographique d’une ampleur encore jamais égalée.

Nous ne pourrons pas faire face à ces nouveaux défis si nous n’appréhendons pas, de manière globale et intégrée, les questions de santé, de comportements, notamment alimentaires, et de pratiques à mettre en place en gestion de l’environnement, dans les domaines de la conservation de la faune sauvage et de l’élevage. Nous avons besoin d’une véritable évolution des mentalités pour mettre en œuvre cette approche «One Health». Pour notre santé à tous, il est temps d’abolir les frontières entre disciplines scientifiques et de mieux partager les connaissances issues des différents domaines de la santé.

François Roger épidémiologiste, Cirad - *Libération- jeudi 12 mars 2020

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Coronavirus : 191 cas confirmés en France et 3 décès

Ce lundi après-midi, un nouveau mort a été recensé dans l’Oise, il s’agit du troisième décès en France lié à l’épidémie. Selon des sources concordantes, il s’agit d’une personne originaire de Crépy-en-Valois (Oise), où travaillait le professeur de technologie de 60 ans décédé dans la nuit du 25 au 26 février, à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il s’agissait du premier décès d’un Français contaminé par le nouveau coronavirus. « Testé en urgence » mardi 25 février « dans un état gravissime », selon le directeur général de la santé Jérôme Salomon, une enquête avait été lancée en « urgence » pour savoir où il avait pu être infecté.

Des consultations médicales d’évaluation du risque de contamination au coronavirus des adolescents et membres du personnel de l’établissement où travaillait cet enseignant, le collège Jean-de-la-Fontaine de Crépy-en-Valois, ont commencé lundi matin. Il s’agit donc de la troisième personne décédée en France. Un touriste chinois de 80 ans est mort le 14 février. Son décès, annoncé le lendemain, avait été le tout premier officiellement enregistré en Europe. Le préfet de l’Oise a été placé à l’isolement dimanche « par précaution », après avoir côtoyé le maire de Crépy-en-Valois testé positif au coronavirus, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture. « Il est confiné dans son bureau, mais continue de travailler avec ses collaborateurs par téléphone » ou « à une distance raisonnable », a précisé cette même source. Il peut se déplacer entre son bureau et son domicile situé au sein même de la préfecture.

Jérôme Salomon a annoncé lundi 2 mars que 191 cas de coronavirus étaient confirmés en France, soit 61 de plus que la veille. Dans le même temps, c’est le branle-bas de combat à l’Élysée face à la propagation du coronavirus dans l’Hexagone. Alors que de nouveaux cas ont été recensés en Bretagne mais aussi en Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron a bouleversé son agenda de la semaine. Le chef de l’État a annulé deux déplacements pour se concentrer sur l’épidémie. Il a reporté un déplacement dans le Gers sur le sauvetage du patrimoine et un autre sur le thème de la lutte contre le « séparatisme islamiste ». Le Premier ministre a exhorté, lundi, « chaque Français » à devenir « un acteur de cette lutte » contre la propagation du nouveau coronavirus lors d’une visite d’un hôpital.

Des restrictions pourraient aussi être prises dans les transports, selon Jean-Baptiste Djebarri. « On prépare la phase épidémique, si elle arrive, [elle] permettrait dans une version un peu maximaliste de procéder à des restrictions », a indiqué le secrétaire d’État aux Transports sur Europe 1. Ces restrictions pourraient se faire « soit sur un plan géographique, soit en donnant priorité par exemple à un certain nombre de trains, en Île-de-France ou ailleurs », a-t-il dit. Pour l’instant, les transports publics se sont contentés de la mise en place de mesures d’informations des voyageurs et d’équipement des agents en masques et en gel hydroalcoolique, a-t-il dit.

Foyer aigu de la contamination en Europe, la France a fait état dimanche de 130 personnes atteintes par le virus depuis fin janvier, dont 3 sont mortes. Lors d’un point de presse, lundi 2 mars en fin de matinée, le directeur général de l’agence régionale de santé de la Bretagne, Stéphane Mulliez, a annoncé que 19 cas de contamination à la souche Covid-19 de coronavirus ont été détectés dans la région, soit 13 cas au total dans le Morbihan, 2 à Brest et 4 à Rennes. « Jusqu’à présent, les personnes contaminées revenaient de l’étranger. L’évolution de la situation peut nous conduire à avoir des contaminations autochtones », a-t-il précisé.

Le maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Patrice Bessac, a indiqué, lundi 2 mars, sur son compte Twitter que deux cas avérés ont été repérés sur le territoire de sa commune. Il s’agit d’un père et de son enfant de 12 ans. « L’origine de la contamination est bien identifiée : le père est un professionnel de santé qui exerce dans un hôpital parisien où il a été en contact avec un cas révélé il y a quelques jours. » Les élèves de la classe de l’enfant sont priés de rester chez eux pendant les quatorze prochains jours.

*source: Le Point.fr – Lundi 02/03/2020 |
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Le coronavirus est bien une arme de guerre biologique
– Par Louise Guersan
28 février 2020 - Gerard Brazon

La semaine dernière, sur Riposte-Laïque, j’avais publié un article dans lequel j’évoquais, au grand dam de certains aveugles irrépressiblement valets du pouvoir, les correspondances qu’il pourrait y avoir entre la volonté affichée d’hommes politiques attachés à l’oligarchie mondiale de voir baisser la population humaine catastrophique pour l’avenir de la planète, et l’apparition du coronavirus qui pourrait combler leurs attentes.

Les grandes épidémies de l'Histoire Coronavirus

Hélas, il semble bien que mon questionnement ait trouvé sa réponse : Tribune International rapporte les propos du Dr américain Francis Boyle, professeur de droit international à l’université de l’Illinois College of Law, celui-là même qui a rédigé aux États- Unis la loi sur les armes biologiques sous le nom de Loi sur la lutte contre le terrorisme des armes biologiques de 1989 à l’époque de Bush, une loi adoptée par les deux chambres du Congrès et signée par le Président américain. Boyle a fait une déclaration fracassante en affirmant que le coronavirus de Wuhan 2019 est une arme de guerre biologique offensive et que l’OMS , Organisation mondiale de la santé, est parfaitement au courant. Ce qui ne m’étonne pas dans la mesure où, un mois avant que l’épidémie ne débute en Chine, les fonctionnaires de l’OMS s’étaient réunis pour aborder le problème d’une éventuelle pandémie. Qui pourrait imaginer qu’il s’agisse là de hasard ?

PrBoyle

C’est lors d’une interview exclusive accordée à Geopolitics and Empire qu’il a fait cette déclaration, ajoutant que le virus est sans doute un agent d’armes à double usage de guerre biologique génétiquement modifié avec des propriétés de gain de fonction. Waouh !

Boyle nous apporte en outre deux autres  informations d’une extrême gravité, à savoir d’une part que le virus, élaboré dans un laboratoire canadien à Winipeg, dans lequel travaillaient des chercheurs chinois, a fait l’objet de contrebande en faveur du laboratoire de Wuhan. Et d’autre part que le laboratoire de Wuhan (Biosafety Level 4 laboratory) d’où s’est échappé le virus,  a été spécialement désigné par l’OMS pour faire de telles recherches.

C’est bien pour cela que le gouvernement  chinois a essayé, au début, de cacher l’épidémie et a fortement menti. Pas un seul, mais 44 hôpitaux ont été construits à la hâte, plus prisons-mouroirs qu’hôpitaux, pour tenter de contenir la pandémie, non de la soigner. En vain comme nous le savons. L’OMS partie prenante dans l’affaire étant au fait de ces événements dès leur apparition.

On aimerait beaucoup savoir qui sont les investisseurs, d’où viennent les fonds, et quels sont les rapports exacts avec les oligarques dont le rêve affirmé est la disparition de 80 % de la population mondiale. En tout état de cause, tant ceux qui travaillent sur de tels virus que ceux qui les subventionnent sont des criminels.

D’autres personnalités conviennent que les propos de Boyle sont fondés, en particulier le sénateur de l’Illinois Tom Cotton (https://greatgameindia.com/us-senator-tom-cotton-questions-mainstream-medias-narrative-on-coronavirus-origin/ ), qui a réfuté la thèse d’un virus apparu sur un marché chinois.

s%C3%A9nateurCotton

Le scientifique canadien renommé Franck Plummer, qui enquêtait sur la véritable origine du coronavirus et le cas de l’espionnage biologique par les Chinois, est mort début février à Nairobi. dans des conditions très douteuses selon ses collègues qui laissent supposer un assassinat.  L’homme avait participé à l’identification des facteurs favorables au HIV, travaillant sur un vaccin, et il travaillait justement au National Microbiology Laboratory de Winnipeg d’où les échantillons de coronavirus ont été volés par les espions scientifiques chinois Xiangguo Qiu et ses collègues qui travaillaient aux côtés du Pr Plummer et de son équipe. Mais d’où venait cette saloperie ? C’est en 2013 que des échantillons du virus étaient arrivés à Winnipeg en provenance d’un laboratoire allemand, le Dutch Lab, et avaient été réceptionnés par le Pr Plummer. Les Allemands, toujours eux, travaillant sur l’élimination des hommes. Eux qui avaient créé les gaz mortels des deux grandes guerres mondiales.

PrPlummer

En tout état de cause la pandémie est bien réelle quoi qu’on nous dise, et elle est le fruit des esprits criminels ennemis du genre humain. Certains pourront bien se boucher les oreilles et se bander les yeux, affirmer que rapporter les révélations des scientifiques est du complotisme, les faits sont là et avérés.

Louise Guersan - 28 février 2020 -  Gerard Brazon

*****************************Les grandes épidémies de l’Histoire

1. Grippe aviaire, plus de peur que de mal

Entre 2004 et 2007, le virus H5N1 a fait craindre au monde une pandémie*. Au bout du compte, quelques centaines de personnes seulement ont été infectées. La plupart du temps, les malades avaient été en contact soit directement avec des volailles infectées, soit avec leurs déjections -porteuses du virus. Mais l’épizootie de grippe aviaire a frappé bien plus durement les oiseaux. Elle s’est même rapidement transformée en panzootie: fin juillet 2006, le virus était présent dans plus de 58 pays, répartis sur trois continents.

* On parle d’épidémie lorsqu’une maladie se propage aussi soudainement que rapidement au sein d’une communauté ou dans un territoire délimité. On parle de pandémie quand il est possible pour une maladie de se répandre à l’échelle mondiale, et non plus autour d’un foyer.

2. Sras, un virus « serial killer »

Première maladie émergente du 21e siècle, le Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) est parti de Chine, fin 2002, pour éclater dans le monde entier en à peine quelques mois. Grave et sans traitement spécifique, le virus a contaminé plus de 8000 personnes et fait près de 800 morts. Transmis par la salive (de micro-gouttes suffisent), il s’est propagé très vite grâce aux liaisons aériennes, affectant particulièrement les métropoles les plus peuplées. En mars 2003, l’OMS déclenchait une alerte mondiale. Mesures d’isolement et mises en quarantaines se sont alors multipliées pour endiguer une pandémie de « pneumonie atypique » -avec succès. On ignore toujours comment le virus est passé de l’animal à l’homme. L’Institut Pasteur travaille encore dessus.

3. Chikungunya, gare aux moustiques

Transmis par le moustique, le virus du Chikungunya provoque de grosses douleurs articulaires, surtout aux chevilles et aux poignets, ainsi que des migraines. Sans vaccin, le virus a beaucoup circulé en Afrique de l’Est, en Asie du Sud-est et dans le sous continent indien, entre 2005 et 2006. Avec 266  000 personnes infectées et près de 250 décès, l’île de La Réunion a été particulièrement touchée. On distribue aux malades des anti-inflammatoires pour calmer la douleur, mais aucun médicament n’existe contre cette maladie. La seule prévention possible consiste à se protéger des piqûres de moustique.

4. La vache folle, un engrenage

La consommation de viande produit des milliers de tonnes de déchets. Soit on les détruit, soit on les recycle pour en faire des farines animales. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) -surnommée maladie de la vache folle- existe depuis longtemps, mais dans les années 1970, il semblerait qu’une carcasse d’animal malade ait été introduite par erreur dans la chaîne de fabrication de ces farines. De nombreux animaux ont mangé ces aliments; une fois morts, leurs carcasses ont été utilisées à leur tour pour fabriquer d’autres farines… C’est ainsi que s’est répandue l’ESB dans les troupeaux européens. Puis, au milieu des années 1990, on a découvert une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, chez l’homme. Elle affectait des patients plus jeunes -moins de 50 ans- et n’était pas sans rappeler l’ESB. Dès lors, on a supposé que la consommation de viande de bovins malades provoquait cette maladie chez l’homme. C’est en encadrant mieux la fabrication de ces farines animales qu’on a endigué l’épidémie.

5. Rougeole, épidémie infantile

Toutes les épidémies ne sont pas le fait de maladies atroces. La rougeole -assez répandue, y compris sous nos latitudes- fait des ravages en Afrique de l’Ouest. En 2007, elle a durement frappé le Burkina Faso, dans la plus vaste épidémie que le pays ait connu en 10 ans. En cinq jours, les autorités recensaient 19 000 cas d’infection, et 150 décès. Il existe pourtant un vaccin; l’OMS explique même qu’en vaccinant 95% de la population on enraye définitivement le risque d’épidémie. « Nous ne disposons pas de réserves de vaccins illimitées pour la population toute entière », lui a rétorqué le ministère burkinabé de la Santé.

6. Le choléra, toujours là

Depuis 1817, le choléra ne cesse de se répandre à travers le monde. La dernière pandémie remonte à 1961. Partie de l’Indonésie, elle a envahi l’Asie, puis le Moyen-Orient et une partie de l’Europe pour s’étendre ensuite au continent africain et à l’Amérique latine trente ans plus tard. Aujourd’hui, c’est en Afrique, où on ne parvient pas à l’éradiquer, que le choléra est le plus inquiétant. Due à un bacille, l’infection provoque des diarrhées extrêmement brutales. Dans la moitié des cas, le choléra est fatal. On en meurt en quelques jours, voire en quelques heures.

7. Sida, la pire pandémie

Aucun vaccin, aucune guérison possible. Transmission par le sang, parfois dès l’utérus si la mère est malade. Transmission par le sexe, dans l’écrasante majorité des cas. Après la contamination par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), au stade ultime de l’infection, le Syndrome de l’immunodéficience acquise (Sida) s’emploie à détruire le système immunitaire. Le corps ne peut plus se défendre et finit par mourir, infecté par des virus absolument pas mortels pour tous ceux qui ont un système immunitaire en état de marche. En 20 ans, le Sida est devenu l’un des plus graves problèmes sanitaires de l’Histoire. Il existe des traitements antiviraux permettant de ralentir son évolution, mais ils sont vendus très chers. Dans les pays en développement, 95% des malades n’ont pas les moyens de les acheter. Seule protection connue: l’usage du préservatif. Quoi que puissent pontifier les souverains idéologues du monde.

8. Une grippe pas si espagnole

La grippe qui a frappé l’Europe en 1918 était due, elle aussi, à un virus de type H1N1. Particulièrement virulente et contagieuse, elle s’est vite transformée en pandémie, la plus mortelle de l’Histoire. Décimant 30 millions de personnes en seulement un an, d’après l’Institut Pasteur, elle aurait, selon d’autres sources, fait près de 200 millions de morts. Si on l’a surnommé « grippe espagnole », c’est uniquement parce que l’Espagne était le seul pays à reconnaître l’existence de l’épidémie au sein de sa population. Pour tous les autres pays européens, englués à cette époque dans la Première guerre mondiale, il était tout bonnement hors de question de faire savoir à l’ennemi que l’armée pouvait se trouver affaiblie du fait de la maladie.

9. Peste noire, la première pandémie

Aussi loin que remontent les chroniques de l’ère moderne, la « peste noire » est la première épidémie dont on trouve trace dans les annales, sous la plume des historiens contemporains. Elle désigne une pandémie de peste bubonique qui a durement frappé l’Europe entre 1347 et 1351. La « peste noire » n’est ni la première ni la dernière épidémie de peste bubonique, mais elle est la seule à porter ce nom, qu’elle doit à ses effets dévastateurs. En cinq ans, elle a décimé au moins la moitié de la population européenne -soit 25 millions de personnes- et probablement autant en Asie, où elle s’est répandue aussi. Refaisant régulièrement son apparition au 15e siècle en France et en Angleterre, la peste noire a profondément marqué la civilisation européenne.(Reuters et +) – JDD.

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207 réponses à “Les grandes épidémies de l’Histoire”

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