Stress et gueule de bois

*Le remède ultime anti-gueule de bois

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Des scientifiques américains affirment avoir mis au point le remède ultime contre la gueule de bois. Une dose de Blowfish permettrait d’éradiquer tous les symptômes pénibles d’une nuit d’ivresse en seulement quinze minutes. La pilule, qui contient de l’aspirine, de la caféine et un antiacide, est déjà disponible en ligne. La boîte de douze est vendue au prix de 11,99 dollars, celle de 50 à 49,99 dollars.

La formule de Blowfish a été trouvée par Brenna Haysom, une ancienne financière diplômée de Harvard, qui a essayé de nombreuses méthodes avant de créer la pilule effervescente en collaboration avec un laboratoire. « La plupart des sociétés pharmaceutiques ne veulent pas être associées aux gueules de bois.
Blowfish est à base d’ingrédients naturels », explique-t-elle.

Brenna Haysom considère qu’il n’y a pas de raison d’avoir honte d’une gueule de bois mais elle affirme que Blowfish n’encourage pas une consommation exagérée d’alcool. D’autres scientifiques déclarent que les remèdes à base de paracétamol restent les plus efficaces, ils recommandent aussi de boire de l’eau avant de se coucher et pendant la journée pour se réhydrater. (CD-09.12.2011.)

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*Dépression grave : la piste de la thérapie génique

 

6 à 7 % des dépressifs souffriront d'une forme grave de la maladie.
6 à 7 % des dépressifs souffriront d’une forme grave de la maladie. 

Des chercheurs ont testé avec succès cette technique chez la souris. 

coeur- La dépression touche plus de 3 millions de Français. Mais ce terme englobe des réalités très diverses, avec des souffrances d’intensité et de durée variables. De manière générale, on estime qu’environ 20 à 30% de la population connaîtra un jour un épisode dépressif à un moment de son existence. Et 6 à 7% d’entre eux souffriraient d’une forme plus grave que les spécialistes appellent la dépression «majeure» ou sévère. Si une grande proportion répond favorablement aux traitements, un petit nombre de malades ne réagit pas aux antidépresseurs. Soit parce que les médicaments ne produisent pas sur eux l’effet escompté, soit parce qu’ils n’agissent que momentanément, voire, dans certains cas, aggravent même les symptômes. Dans ces formes graves, différentes thérapeutiques plus lourdes sont parfois proposées : électrochocs, stimulation cérébrale (à l’essai)…

Dans ce contexte de pauvreté thérapeutique face à la dépression grave, des scientifiques se sont penchés sur l’intérêt de la thérapie génique. De manière expérimentale pour l’instant. Des chercheurs de l’université Cornell et de l’hôpital Presbyterian à New York viennent en effet de publier un article dans la revue américaine Science Translational Medicine qui conclut que la thérapie génique pourrait être une solution pour les dépressions graves ne répondant à aucun traitement chimique. Schématiquement, ils ont injecté un gène activant une protéine dite «p11» dans une partie du cerveau appelée le «noyau accumbens». La restauration de ce gène a permis d’éliminer les symptômes dépressifs chez des souris de laboratoire (symptômes évalués selon des protocoles standardisés).

*Une protéine du plaisir 

 Les chercheurs avaient l’intuition que cette protéine p11 activée dans le noyau accumbens du cerveau est fondamentale pour ressentir du plaisir et éprouver un sentiment de satisfaction, absent chez les sujets dépressifs. Des analyses post-mortem ont montré que les patients souffrant de dépression grave avaient des taux de protéine p11 très bas. C’est pourquoi le Dr Michael Kaplitt de l’université Cornell a choisi d’insérer le gène produisant la protéine p11 dans le noyau accumbens en utilisant un virus comme vecteur. Il avait lui-même testé avec succès cette technique pour un traitement génétique de malades souffrant de Parkinson dans un essai clinique (phase 1). «En matière de dépression, il ne faut s’interdire aucune recherche, analyse le psychiatre Bruno Falissard, professeur à Paris-Sud. Il n’est pas complètement fou de vouloir essayer la thérapie génique, même si cette dernière était réservée jusqu’à présent aux maladies génétiques.»

Stéphane Jamain, chercheur à l’Inserm dans l’équipe de psychiatrie génétique (hôpital Henri-Mondor à Créteil), juge les résultats de ses collègues américains très intéressants. «Ils apportent de beaux résultats sur la physiopathologie de la maladie. C’est l’une des premières fois que l’on montre qu’il est possible de modifier un comportement en touchant aux gènes. Même si nous sommes encore loin de la thérapie génique pour l’homme dépressif», estime le chercheur, qui rappelle que les spécialistes soupçonnent depuis quelque temps le noyau accumbens d’être impliqué dans la dépression.

*Des doutes subsistent 

 «En revanche, nous ne savons pas aujourd’hui avec certitude si la protéine p11 est réellement la protéine de la dépression», tempère Stéphane Jamain. «Ces recherches sont très intéressantes pour mieux comprendre les mécanismes qui entrent en jeu dans une dépression, observe la Pr Chantal Henry, psychiatre au CHU Albert-Chenevier (Créteil). Dotés de meilleures caractérisations cliniques, nous pourrons améliorer la prise en charge des malades et affiner leur prise en charge.»

Traiter la dépression, fût-elle sévère, par la thérapie génique n’est pas sans poser des questions d’ordre philosophique. «Cela équivaut à dire que l’on ne peut rien faire contre cette maladie et que la seule réponse est d’ordre génétique. Or c’est faux», insiste le Dr  Bruno Falissard. L’équipe américaine espère rapidement transposer sa découverte des rongeurs à l’homme. (Le Figaro-21.10.2010.) 

 

***Manquer de sommeil, c’est mauvais pour le coeur

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Manquer de sommeil, c’est mauvais pour notre coeur, a annoncé jeudi le Centre hospitalier universitaire de Charleroi en collaboration avec l’Université libre de Bruxelles. La réduction chronique de sommeil aurait des effets à long terme sur la santé et les maladies cardio-vasculaires.« Nos sociétés occidentales au fonctionnement quasi continu 24h sur 24, 7 jours sur 7, favorisent l’éveil au détriment du sommeil », selon un communiqué des deux établissements qui précisent que de plus en plus d’individus sont chroniquement en manque de sommeil.

Cette réduction chronique de sommeil aurait un impact sur la vigilance, l’humeur, le bien-être et la santé mais provoquerait également des maladies cardio-vasculaires, selon plusieurs études épidémiologiques.

Le Laboratoire de sommeil du CHU de Charleroi, en collaboration avec plusieurs chercheurs de l’ULB, ont ainsi mis en évidence que la première nuit de récupération suivant une restriction chronique de sommeil induisait un stress oxydatif, soit la production quotidienne de substances très agressives: les « radicaux libres ». Or, de nombreuses recherches ont souligné un lien entre le stress oxydatif et les maladies cardio-vasculaires.

Ils ont également montré qu’une sieste de vingt minutes le lendemain d’une restriction de sommeil aiguë (2h00 de sommeil) permettait de normaliser les perturbations du système immunitaire induites par cette même restriction.

« Ces travaux représentent une avancée dans la compréhension des mécanismes liant manque de sommeil et maladies cardio-vasculaires et ouvrent de nouvelles voies dans l’étude des effets du manque chronique de sommeil sur notre santé », conclut le communiqué. (belga-08.12.2011.)

 

**Consommer du poisson est bon pour le coeur des femmes…et des hommes!

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Les risques de développer des problèmes cardiaques sont beaucoup plus rares chez les femmes en âge d’avoir des enfants qui consomment régulièrement des poissons riches en oméga 3 que chez celles qui en consomment peu ou pas du tout, révèle une étude publiée lundi. Cette étude danoise, publiée dans la revue de l’American Heart Association, est la première à se pencher spécifiquement sur les femmes âgées de 15 à 49 ans et sur les bienfaits de la consommation de ces poissons sur leur santé cardiaque immédiate plutôt que sur leur longévité.

Les femmes « qui consomment rarement ou pas du tout du poisson ont un taux de problèmes cardiovasculaires supérieur de 50% sur huit ans par rapport à celles qui en consomment régulièrement », pointent les chercheurs.

De manière générale, les femmes qui consomment peu ou pas de poisson ont un risque de problèmes cardiaques supérieur de 90% à celui encouru par les femmes mangeant du poisson chaque semaine. L’étude a été menée auprès de 49.000 femmes avec un âge médian de 30 ans sur une période de huit ans.

« La plus grosse difficulté quand on veut faire passer de tels messages de santé publique auprès des populations les plus jeunes, c’est qu’en général on ne perçoit pas les bienfaits (des attitudes promues) avant 30 ou 40 ans, mais notre étude prouve justement que ce n’est pas le cas » et que des bienfaits peuvent être attendus à plus brève échéance, pointe Marin Strom, l’un des auteurs de l’étude.

 La plupart des femmes interrogées qui consommaient du poisson régulièrement déclaraient manger du cabillaud, du saumon, du hareng ou du maquereau, autant de poissons riches en oméga 3, un acide gras polysaturé, dont on pense qu’il protège contre les problèmes cardiaques ou vasculaires.

« Pour jouir des bienfaits de la consommation de poisson ou d’huile de poisson, il faut suivre les recommandations diététiques qui conseillent de manger du poisson comme plat principal au moins deux fois par semaine », souligne M. Strom. (belga-06.12.2011.)

 

 

**Femmes et hypertension: une liaison dangereuse

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Pilule contraceptive, grossesse, ménopause : à certaines étapes clef de leur vie, les femmes doivent être vigilantes sur le risque d’hypertension artérielle, conseillent les spécialistes à l’occasion de la journée nationale du 13 décembre consacrée à ce problème de santé.

L’hypertension artérielle – cause, si elle est négligée, d’attaques cérébrales, d’infarctus ou d’insuffisance cardiaques et de démences – affecte 25% des adultes, souligne le Pr Jean-Jacques Mourad, président du Comité Français de Lutte contre l’HyperTension Artérielle (CFLHTA). Près de six millions de femmes sont traitées pour hypertension, selon les données issues de l’enquête CFLHTA/Kantar Health France 2011.

Première cause de mortalité
Contrairement à une idée répandue, la première cause de mortalité féminine en France reste les maladies cardio-vasculaires et non les cancers, rappelle le comité en lançant sa nouvelle campagne « Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque ». Ce problème de santé se féminise et concerne de plus en plus les jeunes femmes, relève le Pr Xavier Girerd du comité.

En cause, l’évolution des modes de vie et des comportements qui ont fortement influé sur la fréquence de cette maladie qui touche les femmes de plus en plus précocement. Les femmes étaient auparavant peu concernées par les problèmes d’hypertension (HTA) jusqu’à la ménopause. Les hormones féminines jouent un rôle de protection naturelle des maladies cardio-vasculaires et notamment de l’hypertension artérielle.

Sédentarité, surpoids, stress

Mais sédentarité, surpoids, stress et précarité, ainsi que le tabagisme favorisent l’apparition de plus en plus précoce de l’HTA : au cours de ces dix dernières années, c’est chez les femmes trentenaires que la fréquence du surpoids et de l’obésité a le plus augmenté.

La prise d’une pilule contraceptive à base d’oestrogène et/ou la grossesse peuvent constituer la première confrontation avec l’HTA bien avant la ménopause. Selon l’enquête CFLHTA 2011 conduite auprès d’un échantillon représentatif de 1.700 femmes de plus de 18 ans vivant en France métropolitaine, 22% des femmes déclarent être traitées pour HTA. 25,5% des femmes hypertendues déclarent avoir eu au moins une complication durant leur grossesse contre 17,6% des femmes « normo-tendues ».

Chez les femmes actuellement traitées pour HTA, 13% ont présenté une HTA lors d’une grossesse et 9% lors de la prise d’une pilule contraceptive. De plus, selon l’enquête, 28% des femmes obèses étaient hypertendues. La pilule peut constituer une première confrontation aux facteurs du risque cardiovasculaire d’où l’importance de vérifier régulièrement la tension, le cholestérol et la consommation de cigarettes…

Grossesses tardives

 L’HTA, exceptionnelle il y a encore une vingtaine d’années chez les femmes enceintes, touche aujourd’hui près de 10% d’entre elles, note le Pr Girerd. Les grossesses tardives, le surpoids et l’obésité des jeunes adultes font que de plus en plus de femmes hypertendues débutent une grossesse. Ce qui impose des précautions particulières avant, pendant et après la grossesse, pour la santé de la mère et pour adapter le traitement afin de ne pas entraver le développement du bébé et, par la suite, l’allaitement.

L’hypertension gravidique, qui apparaît pendant la grossesse et disparaît après, doit rendre plus vigilant car elle augmente probablement le risque ultérieur d’hypertension, relève le Pr Girerd. L’HTA augmente après la ménopause. Elle touche une femme sur 4 entre 50 et 60 ans, selon le Pr Mourad, et, selon l’enquête, 47% des femmes de plus de 60 ans. Traiter son hypertension, manger moins salé et de façon variée, surveiller son poids, reprendre une activité physique, arrêter de fumer font partie des recommandations. (afp-06.12.2011.))**

 

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28 réponses à “Stress et gueule de bois”

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