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*Reportés d’un an à cause de la crise sanitaire, les Jeux Olympiques débutent au Japon le 23 juillet prochain. – 2021
Tokyo 2020. Le slogan était lancé depuis 2013, depuis l’obtention de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’été, et le Japon s’y préparait avec ardeur et fierté. Quitte à investir quelque 13 milliards d’euros dans les infrastructures et la communication, il s’agissait de montrer au monde que le Japon est de retour, qu’il n’a pas disparu dans l’ombre portée de la Chine, et surtout que le traumatisme de la catastrophe de Fukushima est surmonté.
**Le grand spectacle du sport
Seulement voilà, en 2020 la pandémie s’est abattue sur la planète, contraignant à décaler d’un an le calendrier des Jeux et plongeant les Japonais dans des affres imprévues. Fallait-il les maintenir ou pas, autoriser ou non le tourisme olympique, l’arrivée des étrangers dans l’archipel, la présence de spectateurs dans les stades ? Le gouvernement japonais a navigué à vue, tant dans ses réponses aux pressions incessantes du Comité International Olympique que dans sa gestion de la Covid 19.
Retard dans les campagnes de vaccination, inadaptation du système sanitaire, inquiétude croissante de la population – à moins d’un mois maintenant de la cérémonie d’ouverture des JO, les 2/3 des Japonais sont hostiles à leur tenue tout en s’y résignant.
Les mesures de précaution s’annoncent drastiques : aucun étranger autorisé à part les quelque 90.000 athlètes et organisateurs enfermés dans le village olympique, une jauge limitant le nombre de spectateurs japonais dans les stades, réservés sans doute aux résidents des localités concernées.
Quels risques pour un gouvernement qui privilégie ainsi le prestige du pays plutôt que la santé publique ? Quels enjeux en termes d’image, mais aussi d’innovation, de technologies face au grand voisin chinois ? Pourquoi une telle insistance des autorités internationales olympiques à maintenir les épreuves coûte que coûte, quelles conséquences, quels risques pour les athlètes qui se sont partout entraînés dans des circonstances difficiles ? Le grand spectacle du sport, mais aussi son business, sont-ils en train de changer de nature sous l’impact de la pandémie ? - source: franceculture.fr/ juin 2021
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*Jeux méditerranéens de Mersin-Turquie- 2013
L’Algérie a terminé les JM avec 26 médailles dont 9 d’or, 2 d’argent et 15 de bronze.
L’athlétisme algérien a été au rendez-vous, hier, lors de la dernière journée des Jeux méditerranéens de Mersin.
Mersin (Turquie).
Envoyé spécial d’El Watan
**Une performance satisfaisante
La 17e édition des Jeux méditerranéens, qui s’est achevée le 30 juin 2013, par la cérémonie de clôture au Mersin Stadium après douze jours de compétition, a été dominée par l’Italie avec 185 médailles dont 69 d’or, suivie de la Turquie (pays organisateur) avec 122 médailles dont 46 d’or et la France, qui complète le podium, avec 92 médailles dont 24 d’or.
L’Algérie arrive en 10e position avec 26 médailles dont 9 d’or. Une moisson inattendue mais satisfaisante lorsqu’on sait que l’objectif premier des responsables du sport était de faire mieux qu’aux précédents JM de Pescara. Le président du COA nous avait déclaré, avant le début de ces JM-2013, qu’«ils sont une étape intermédiaire, mais que nous allons essayer de faire une bonne participation, meilleure que celle de Pescara». L’Algérie s’est rapprochée du record de 32 médailles réalisé en 2001 à Tunis, dont 10 en or. Comme d’habitude, ce sont la boxe et l’athlétisme qui se sont illustrés avec respectivement 5 et 4 médailles d’or. Les pugilistes algériens ont réalisé la meilleure performance de toute l’histoire de la participation algérienne aux Jeux méditerranéens et a aussi prouvé que la boxe demeure l’une des disciplines porteuses du sport national.
Une discipline qui mérite plus d’attention à l’avenir, surtout que l’équipe nationale actuelle est composée de jeunes boxeurs. L’athlétisme qui avait connu pourtant la défection de plusieurs athlètes potentiels médaillés a été aussi au rendez-vous en offrant 4 médailles d’or, 2 en argent et 4 en bronze sans compter le bon résultat réalisé par Abdelmadjid Rahmani (4e au 3000 m steeple). Sans oublier Miloud Rahmani (400 m haies), crédité d’un temps de 49’’ 34/100, qui a pulvérisé l’ancien record d’Algérie détenu par Hamadi avec 49’’ 84/100, et Amina Bettiche qui, la veille, avait battu le record des Jeux de 6 secondes. Les Jeux de Mersin ont connu également l’émergence de certaines disciplines, telles que le cyclisme qui a ramené une médaille de bronze (œuvre de Abdelbasset Hannachi dans la course en ligne), les boules et le karaté avec deux médailles de bronze et enfin l’haltérophilie et la lutte avec une médaille de bronze.
Le judo, en revanche, n’a pas fait mieux qu’à Pescara, couronné par cinq médailles de bronze. Cette fois, la sélection nationale s’est contentée de 3 bronzes seulement. La discipline a connu une nette régression, malgré la présence de bons judokas. L’instabilité au niveau des staffs techniques et le manque de préparation de haut niveau ont influé sur les résultats, estiment certains athlètes. Dans les sports collectifs, l’équipe de volley-ball messieurs, drivée par Mourad Senoune, s’est contentée de la 6e place après sa défaite en match de classement face à l’Egypte. Néanmoins, avec deux victoires et une défaite au premier tour, l’Algérie aura réalisé un bon parcours qui augure d’un bel avenir à quelques mois du Championnat d’Afrique.
Le handball, en revanche, qui nous a habitués à mieux par le passé aussi bien chez les hommes que chez les filles, a raté complètement ces jeux avec une victoire seulement pour chacune des deux équipes, respectivement contre l’Italie (24-23), pour les messieurs, et Monténégro (27-19), pour les dames. Les défections de Berriah et Labane ont sans doute influé sur le rendement de l’équipe, mais les principales causes sont l’arrêt du championnat pendant plus d’une année et les problèmes que traverse la fédération. Les Jeux de Mersin sont terminés, rendez-vous est donné dans quatre ans, probablement à Tarragona (Espagne). La délégation algérienne est attendue demain matin en provenance d’Adana, à bord d’un avion spécial d’Air Algérie.*El Watan-01.07.2013.
Les vainqueurs :
- Médaillés d’or : Mohamed Flissi, Réda Benbaziz, Abdelkader Chadi, Ilyas Abbadi, Abdelhafid Benchabla (boxe), Amina Bettiche, Yasmina Omrani, Kenza Dahmani, Rabah Aboud (athlétisme).
- Médaillés d’argent : Miloud Rahmani, Souad Aït Salem (athlétisme).
- Médailles de bronze : Mohamed Ouaddahi (boxe), Athmane Hadj Lazib, Imad Touil, Souad Aït Salem, Baya Rahouli (athlétisme), Abdelbasset Hannachi (cyclisme), Sid Ahmed Boufateh, Lamia Aïssioui (boules), Bilel Zouani, Abderrahmane Benamadi, Kawther Ouallal (judo), Missipsa Hamadimi, Mohamed Boudis (karaté), Mouatez Djedaiet (lutte), Walid Bidani (haltérophilie).
**Deux médailles d’or ont été décrochées dans les épreuves de l’heptathlon (filles) et du 5000 m (hommes). Les deux médailles ont été l’œuvre de Yasmine Omrani et Aboud Rabah. Omrani, qui a opté pour l’Algérie il y a une année, a dominé les épreuves de l’heptathlon avec 5802 points. Aboud, pour sa part, a remporté le 5000 m, crédité d’un temps moyen de 13mn 38s 01/100. L’Algérie a terminé les JM 2013 avec 26 médailles dont 9 d’or, 2 d’argent et 15 de bronze. S. M.Dans la matinée c’est l’athlète Souad Aït Salem, déjà sacrée médaillée de bronze au 10 000 m, qui a ouvert le ball en étant au rendez-vous dans le semi-marathon féminin (21 km), qui s’est déroulé sur un circuit fermé à Marina Mersin.
Elle a remporté la médaille d’argent, créditée d’un temps de 1h 13mn 54s, derrière l’Italienne, Traneo Valeri, vainqueur en 1h 11mn 00s. La troisième place est revenue à la Turque, Kiraz Ummu (1h 16mn 51s). Sa coéquipière, Kenza Dahmani, vainqueur de la médaille d’or au 10 000 m, a abandonné la course. Visiblement très fatiguée après les efforts fournis lors de la première journée, elle n’a pu rééditer sa performance d’il y a quatre ans à Pescara (médaille de bronze). Chez les hommes, les deux Algériens engagés au semi-marathon se sont contentés respectivement des 5e et 7e places dans une course rapide, remportée par le Marocain, Baday Ahmed, en 1h 06mn 54s. Ahmed Medjaher (5e) a parcouru la distance en 1h 10mn 02s, alors que Slimane Moulay (7e) a franchi la ligne d’arrivée après 1h 11mn 37s.
En fin de journée, l’athlète Miloud Rahmani a remporté la médaille d’argent du 400m haies, crédité d’un chrono de 49’34’’. Il réalise au passage les minima A pour le Championnat du monde. L’autre Algérien engagé dans cette finale, Abelmalik Lahoulou a terminé 7e.
La veille (vendredi), l’athlète Baya Rahouli avait offert une autre médaille de bronze à l’Algérie.
Elle a terminé troisième en finale du triple saut féminin, disputée au stade de Mersin. Rahouli avait réalisé un bond de 14,04 m, derrière la Grecque, Athanasia Perra (14, 48 m), et la slovène, Rodic Snezane (14,36 m). Baya Rahouli n’était pas satisfaite de sa performance, elle a quitté la piste en pleurs.*El Watan-30.06.2013.
**Amina Bettiche. Médaillée d’or du 3000 m steeple
«Je suis fière de ma performance»
La jeune athlète a remporté de façon remarquable la finale du 3000 m steeple. Après sa brillante performance, la fille de Bordj Bou Arréridj a bien voulu s’exprimer sur les colonnes d’El Watan.
- Un commentaire sur votre brillante victoire au 3000 m steeple ?
C’est une belle victoire qui intervient après beaucoup de sacrifices. C’est vrai qu’au départ je cherchais juste à être sur le podium, car il y a de bonnes athlètes. Mais une fois sur la piste, je me suis donnée à fond pour réaliser le meilleur résultat.
- Vous avez heurté le steeple (la barrière) dans les premiers tours et cela a quelque peu freiné votre élan, mais vous avez réussi à terminer en force ?
C’est vrai que j’ai heurté la barrière au deuxième tour. Ce qui m’a donné mal au pied et m’a fait perdre du terrain par rapport à mes concurrentes. Mais j’ai redoublé d’efforts pour me recoller au peloton avant de donner une accélération au finish. Dieu merci, j’ai terminé en force et j’ai remporté la médaille d’or.
- Justement, c’est au dernier steeple (la rivière) que vous avez devancé la Marocaine ?
Le saut à la rivière c’est mon point fort. Quand je suis revenue à hauteur de Salima El Ouali, j’ai attendu le moment fatidique, juste à la rivière, pour donner une accélération foudroyante et la devancer. Je me suis bien préparée cette saison avec ma coéquipière, Kenza Dahmani, qui m’a aidée à élever la charge de travail.
- Vous avez débuté sur le 800 m, comment s’est déroulée votre conversion vers le 3000 m steeple ?
C’est vrai, j’ai commencé sur le 800 m, puis le 1500 m et depuis à peine six mois je suis passée au 3000 m steeple sur conseil de mon entraîneur, Salem Mohamed, que je remercie au passage. J’ai été vice-championne arabe l’année passée et cette fois-ci j’ai gagné l’or aux JM. C’est une grande première pour moi. Je suis très contente.
- Vous êtes doublement contente après avoir battu le record des jeux ?
C’est une bonne performance parce que j’ai d’abord battu mon propre record de 5 secondes, puis celui des jeux. Cela ne fait que m’encourager à travailler davantage pour réaliser d’autres bons résultats.
- Quels sont vos objectifs ?
Mon prochain objectif ce sont les championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu au mois de juillet à Moscou (Russie). Je vais essayer de faire le meilleur résultat possible.*El Watan-30.06.2013.
Athlétisme
Betiche Amina en or, Baya Rahouli en bronze
L’athlétisme algérien a fait beaucoup de progrès par rapport à Pescra où il n’avait engrangé qu’une seule médaille d’or. Cette fois, il excelle, puisqu’il en est à deux médailles d’or, sans comptabiliser la journée d’hier avec les finales de l’heptathlon avec Omrani Yasmine qui a été victime d’une insolation. Heureusement que le staff médical, à sa tête Dr Chouiter Aoualit Feriel, veillait au grain pour parer au plus pressé. Il y avait aussi le 5.000 m avec Aboud qui possède d’énormes potentialités (lui l’ancien), surtout qu’il a réussi les minima du championnat du monde prévu en août prochain en Russie et le 400 m haies avec Lahoulou et Rahmani qui reste un ancien avec Rahouili et Aboud. La nouvelle vague est vraiment très ambitieuse. On pense à la jeune Betiche Amina de Ain Oulmane, Sétif, sur 3.000 m steeple. Elle a réussi une grande performance en remportant l’or, comme sa compatriote Kenza Dahmani la Bordjienne qui a survolé le 10.000 m comme une « torpille ». Pourtant, lorsqu’elle a chuté en sautant un obstacle tout le monde avait pensé que ses chances étaient tout simplement anéanties. C’était sans compter sur la jeune Sétifienne, qui était l’élève de Bouhamla Rafik, l’actuel entraîneur de l’EN de Rafle, à l’université ou elle faisait un modèle d’EPS sur le sport.
Elle était très à « cheval » avec les études. La matinée de la course, elle s’était échauffée pendant plusieurs minutes devant le hall du Block B où sont hébergés les athlètes algériens, histoire de « se mettre en jambe » comme l’on dit. On lisait sur son visage, alors qu’elle ruisselait de sueur, qu’elle en voulait. On la salue pour son abnégation, son courage et surtout sa grande volonté qui l’animaient du début jusqu’à la fin. C’est-à-dire jusqu’à cette consécration à l’échelle méditerranéenne sur une distance du 3.000 m steeple où il n’est pas facile de s’imposer… Le temps est aussi important avec 9’40’’70 devant la Marocaine Salima El Ouani Alami 9’43’’71 et la Turque Mesigir Gulkan 9’46’’08. Pour une première, il s’agit d’un coup de maître. Cette jeune fille, qui à première vue apparaît frêle et chétive, se transforme en véritable «lionne» sur les pistes. Elle l’a prouvée concrètement. Elle n’a montré aucune crainte, ou adopté une position d’attentisme dès le départ. On l’a questionnée le jour où sa camarade Kenza Dahmani a remportée le 10.000 m, au restaurant MV1 des athlètes.
Elle a aussitôt répondu sans la moindre hésitation : « Oui, je gagnerai le 3.000 m steeple. Je suis en super forme. Je vais vous le prouver.» Vraiment, elle n’a peur de rien cet enfant de Sétif. Elle était sûre d’elle. Et là, c’est une très bonne chose du fait qu’elle n’est âgée que de 19 ans. En faisant, une projection sur l’avenir, on peut dire que Betiche Amina n’a pas fini de nous étonner. İl y a lieu de mettre en exergue la politique du MJS relative au rajeunissement de l’élite. La moyenne d’âge au niveau de la participation de nos athlètes à ces Jeux méditerranéens de Mersin est de 24,30 ans, a peu près, pour être très pointilleux avec les décimales. Certes, il n’est pas encore temps de faire un ‘‘changement radical’’ de notre élite, mais il y a lieu de faire avec ingéniosité le dosage indispensable pour que le changement se fasse sans trop de secousse. Toujours est-il, les anciens peuvent toujours donné à l’instar de Baya Rahouli au triple-saut. En dépit de son âge, 34 ans, elle a réussi à remporter le bronze avec un bond assez encourageant de 14,04 m.
L’or remporté par Athanasia Perra l’a été grâce a un saut de 14,48 m. Il lui a manqué seulement 44 cm. Dans un temps récent, on peut dire qu’elle avait l’or dans les jambes. Ces fréquents arrêts à cause de blessures ont eu un peu raison de sa compétitivité.
D’où la nécessité de maintenir les anciens, eu égard au fait qu’on ne peut pas se passer de cette expérience sur laquelle l’Etat a consenti d’énormes moyens financiers. Il faut éviter de jeter le «bébé avec l’eau du bain». Les médailles engrangées par notre délégation aux JM de Mersin montrent qu’on est en train de passer d’une phase de pessimisme à une autre plus sereine et surtout constructive pour un avenir sportif plus à même et en adéquation avec les grandes potentialités humaines et autres de notre grand pays. D’où aussi le souci permanent de ne pas mettre sous le boisseau les petites catégories comme le rafle, les boules, le cyclisme, la lutte, tir et tir a l’arc, le karaté et même la boxe. La situation n’est pas aussi catastrophique que certains veulent le laisser croire. Il suffit seulement de prendre les bonnes décisions.
H. G.- El Moudjahid-30.06.2013.
3.000 m steeple (dames)
Amina Betiche offre
la 7e médaille d’or à l’Algérie
photo:Dahmani Kenza
Sur 3.000 m steeple et malgré une chute, Amina Betiche, qui s’était échauffée dans la matinée au niveau du Block B où est hébergée la délégation algérienne, a réussi avec brio a remporté la médaille d’or. On peut dire qu’elle a tenu parole lorsqu’on lui avait demandé si elle pouvait imiter sa camarade Dahmani Kenza, qui a remporté le 10.000 dames. Elle a répondu « Oui, je vais le faire !»
Finalement, elle l’a fait dans un temps de 9’40’’70 devant la Marocaine, Salima El Aouali Alami, 9’43’’71 et la Turque, Merigi Gulakan 9’46’’08. Elle a vraiment mérité de l’emporter.
L’athlétisme algérien donne ainsi une deuxième médaille d’or à l’Algérie. Avec sept médailles d’or, l’Algérie devance la Tunisie et remonte à la 10e place. Nos athlètes ont vraiment retrouvé leurs esprits. Ils n’ont pas fini leur moisson, qui pourrait devenir miraculeuse. Toujours est-il, c’est le sourire qui revient chez les Algériens après cette médaille d’or, mais aussi après les deux médailles en bronze en karaté avec Boudis Mohamed et en cyclisme avec Abdelbasset Hannachi.
HAMİD GHARBİ
Lamri Abdelkrim (entraîneur d’athlétisme) :
« On a dépassé notre résultat
de Pescara »
Il était assez satisfait par ses coureurs qui ont tout donné, c’est le moins
que l’on puisse dire, sur les pistes. Les résultats obtenus ont dépassé
les espérances.
C’est une bonne cueillette. N’est-ce pas ?
C’est certain ! On a réalisé une très bonne performance. Nos athlètes se sont dépensés sans compter. On a largement dépassé notre résultat de Pescara (Italie). Toutefois, on espérait mieux !
Que pensez-vous de la performance de Betiche Amina ?
Elle a fait sa meilleure performance pour sa première participation. Elle vient ainsi de réaliser les minima pour les championnats du monde prévus en Russie du 10 au 25 d’août prochain. Elle a fait une très bonne course. Elle a su comment attendre le moment propice pour faire ce qu’elle avait à faire. On est très contents pour elle, surtout qu’il s’agit d’une jeune athlètes qui n’a que 19 ans.
Malgré sa chute en passant un obstacle, elle s’est relevée pour aller chercher l’or ?
C’est vrai et malgré la chute, dont elle a été victime, elle s’est relevée pour continuer à lutter pour obtenir la médaille d’or. Elle est vraiment à féliciter. Pour les garçons engagés sur le 3.000 m steeple. Touil Abdelmadjed et Bouchicha, n’étaient pas en forme. Ils avaient participé à deux meetings qui les ont fatigués. Ils ont manqué de force. Touil Abdelmadjed comme son frère Imad étaient un peu blessés. Ce qui avait influé sur leur performances.
Peut-on parlé de renouveau de l’athlétisme algérien ?
Oui, on peut le dire ! Cette équipe d’athlétisme est composée de quelques anciens coureurs seulement qui sont Baya Rahouli, Aboud, Aït Salem Souad, Kenza Dahmani et Rahmani. Le reste de l’équipe est composée de jeunes athlètes aux «dents longues» et qui sont très motivés. Les frères Touil et les autres sont les espoirs de l’athlétisme algérien de demain. Ces JM peuvent permettre aux athlètes de dépasser le seuil international.
Votre objectif à court terme ?
Ce sera les championnats du monde qui auront lieu au courant du mois d’août en Russie. Touil Abdelmadjed a réalisé les minima des championnats du monde. C’est aussi le cas de Aboud et Bouchicha. On visera les finales en Russie. Nous sommes optimistes !
Entretien réalisé par
Hamid Gharbi à Mersin
Amina Betiche (3.000 m steeple) :
« J’ai atteint mon objectif »
Cette jeune athlète de demi-fond qui est à sa première participation à une compétition majeure est vraiment comblée. Certes, elle s’est blessée lorsqu’elle a chuté en passant un obstacle, mais elle est heureuse. Hier, elle n’a pas quitté le docteur Chouiter Aoulit, du fait qu’elle s’était blessée au genou. Elle avait besoin de soins. Comme sa camarade Kenza Dahmani, Amina a elle aussi fait un rêve… « Dahmani lui a offert sa robe ». C’est ce que son mari nous avez avoué. Cette jeune athlète de Ain Oulmane (Sétif) est vraiment vouée à un bel avenir.
En dépit des difficultés, vous avez réussi a gagner cette médaille d’or qui fait courir tout le monde ?
C’est pour cette raison que je suis très heureuse. J’ai fait de mon mieux. Dans mon rêve, Dahmani me donnait sa robe. C’était un peu la victoire qu’elle m’avait offerte. On ne peut mieux entamer sa carrière internationale.
Pourtant, vous avez chuté. Vous avez continué la course, malgré cela…
D’où avez-vous sorti cette force de caractère et surtout ce courage qui vous a poussée à ne pas abdiquer ?
C’est ma grande force de caractère et mon envie incommensurable à me transcender pour offrir une médaille à mon pays. J’ai oublié la douleur qui me tenaillait pour continuer et gagner en fin du compte. D’où la grande importance, pour moi, d’avoir remportée cette victoire.
Il y aura le championnat du monde en Russie en août prochain ?
On fera tout pour y être et montrer ce que nous valons exactement, du fait que ce sera le niveau mondial tout simplement. Je dédie cette victoire à toute l’Algérie, à ma famille et aux habitants de Ain Oulmane à Sétif.
Entretien réalisé par Hamid Gharbi
Souad Ait Salem en argent
C’est la première médaille d’argent remporté par l’Algérie. La palme est revenue à la ‘‘vétérante’’ Souad Ait Salem qui s’est classée à la 2e place (1h13’’34) de ce semi-marathon des JM de Mersin juste derrière l’Italienne victorieuse de cette course en 1h11’’00. La troisième place est revenue à la Turque Ummu Kiraz en 1h13’’54. C’est une très grande performance que vient de réaliser cette athlète vraiment d’exception. Kenza Dahmani a abandonné pour sa part au 5e kilomètre. Elle n’a pu récupérer de sa course. « Elle avait tout donné, elle a manqué de jus », a dit d’elle son mari Tifahi Mohamed. Avec deux médailles d’or, une d’argent et quatre de bronze, l’athlétisme peut être considéré comme une discipline porteuse, à l’instar de la boxe et autres.
Dans le semi-marathon, les deux coureurs algériens qui étaient au départ de cette course n’ont pu forcer le destin. Ils se sont classés à la 5e place pour Ahmed Medjaher en 1h10’’02 alors que Slimane Moulay s’est classé a la 7e place en 1h11’’54. Ce semi-marathon a été remporté par le Marocain Mohamed Bady en .
H. G.
Triple saut
Baya Rahouli :
« Je suis quand même satisfaite de ma performance »
Des blessures récurrentes ont fait qu’elle n’a pu maintenir à sa forme sportive. Il y a eu des départs, mais aussi des retours. Malgré ses 34 ans, elle garde de beaux restes. Elle est capable de réaliser d’autres grands exploits.
Que pensez-vous de cette médaille de bronze ?
C’est une très bonne performance, même si j’aspirais à mieux. Je suis très contente. Elle m’encourage à mieux me préparer pour les échéances à venir, comme les championnats du monde qui auront lieu en août prochain en Russie.
Cette compétition est donc une occasion pour préparer les championnats du monde ?
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je vise désormais les championnats du monde de Russie (Moscou). Ces JM nous ont permis de nous situer et de voir où on en est. On devra bien se préparer pour être au top. On est assez optimiste pour l’athlétisme algérien.
Propos recueillis par Hamid Gharbi à Mersin
Lutte
Omar Kedjaouer (entraîneur) :
« On aurait pu mieux faire »
Cette discipline a engagé au départ six lutteurs : quatre en gréco-romaine et deux en lutte libre. Cette discipline a offert à l’Algérie une médaille de bronze, avec le jeune lutteur en gréco-romaine, Djediat Moataz, dans la catégorie des 60,kg.
Que pensez-vous du résultat de votre discipline ?
Il faut dire que nous n’avons pas réalisé un tel résultat depuis les Jeux méditerranéens de Bari (Italie en 1997). C’est une médaille de bronze, certes, mais elle est précieuse. Car le niveau de la compétition à Mersin était très élevé. Il y avait la présence des champions du monde comme les Turcs, les Français, les Egyptiens et les Croates. On aurait pu mieux faire si on avait eu plus de tournois ınternationaux. Djediat Moataz est vraiment un grand champion ainsi que Ouakali Abdelkrim, Benaissa Tarek et Moussaoui Hamza. Ce sont des lutteurs sur lesquels, il faudra compter à l’avenir.
Bien que vous n’ayez remporté qu’une seule médaille de bronze, alors que vous avez utilisé six luteurs, on a l’impression que vous êtes satisfait par ce résultat. Qu’en est-il ?
Oui, nous le sommes ! Il faut dire que la FALA, avec Rabah Chebah, nous donne tous les moyens dont on a bsesoin. Néanmoins, le problème se situe au niveau de la base où les clubs sont confrontés à de nombreuses difficultés, surtout financières. Les entraîneurs de clubs sont très mal payés. D’où le fait qu’ils se détournent de cette discipline et ce malgré le fait qu’il y ait un engouement pour la pratique de cette discipline chez-nous. Les entraîneurs veulent aussi faire ce métier avec la lutte, mais ils ne sont pas encouragés. S’ils sont bien payés, je peux vous assurer que cette discipline fera des miracles. Car nous avons des champıons en herbe, et ils sont très nombreux.
A qui dédıez-vous cette médaille ?
Je la dédie à l’Algérie et à tous les amoureux de la lutte.
Propos recueillis par Hamid Gharbi à Mersin
Cyclisme
Abdelbasset Hannachi
en bronze
L’Algérien Abdelbasset Hannachi dans une course, selon Haouès, tout simplement infernal a réussi à remporter haut la main la troisième place. Nos responsables du cyclisme ont déposé une réclamation, avançant que notre coureur est arrivé à la deuxième place, juste derrière l’Italien vainqueur de cette course en ligne de 147 km sur un circuit de 13,5 km. Finalement, c’est le coureur français qui s’adjugera l’argent. Dans l’avant-dernier tour et sur un superbe circuit très proche de la mer, notre compatriote était quelque peu lâché par 4 coureurs dont un Marocain, un Français, un Italien et un Espagnol. Les Algériens qui étaient présents à nos côtés avaient pensé que tout était fini pour notre coureur, qui est resté au sein du peloton. Ce dernier, cependant, roulait à une vitesse d’enfer. Dans le dernier tour Haouès, le DTN, qui nous avait rejoint, nous dit : « S’il reste dans le peloton dans les 500 derniers mètres personne ne pourra l’arrêter. Et c’est ce qui arriva, puisqu’il s’adjugea le bronze. Bravo pour cet exploit, qui en est un !
H. G.
Abdelbasset Hannachi (sprinter) :
« On a fait une course tactique »
Ce fils de Bachdjarah, de 28 ans, a été sensationnel sur le circuit de la Marina près de la mer à Mersin. C’était un très beau circuit. Hannachi a fait ses classes d’abord au Caroubier au sein de la DNCA avant d’aller au WA Rouiba, puis Hammamet. Il ira en Afrique du Sud où il y a vécu pendant deux saisons de 2006 à 2008. Il était même résidant. Il ira ensuite au Qatar, à Doha, avant de revenir en 2010 pour opter pour le GSP, section cyclisme.
Que pensez-vous de cette médaille de bronze ?
C’est une première pour l’Algérie depuis qu’on fait du vélo. Cela me fait plaisir, mais on ne va pas s’arrêter-là.
Ce n’était nullement une course facile ?
C’est vrai, elle était des plus difficiles ! On a fait une course tactique. On a bien travaillé ensemble. Ce fut très beau.
N’avez-vous pas douté à un moment donné ?
Pas du tout ! J’ai dès le départ voulu obtenir une médaille. Je ne vous cache pas que j’ai visé directement la médaille d’or. Néanmoins, j’ai tout fait, mais vers la fin de la course et notamment lors du dernier tour, j’ai eu une crevaison.
Comment cela ?
J’ai crevé dans le dernier tour. Notre mécanicien a fait le nécessaire pour me dépanner à temps. Entre-temps, ils avaient pris de l’avance sur moi. J’étais obligé de faire des efforts supplémentaires pour les rejoindre. Et cela m’a fait perdre l’or. Il faudra se contenter de ce que l’on a.
Et sur le plan de la préparation ?
Cette année, on n’était pas très bien préparé. On ne dispose pas de matériel adéquat. Il ne faut pas oublier que j’ai utilisé dans cette course mon propre vélo que j’ai payé de ma poche. Il faut dire qu’une simple roue me coûte 30 millions de centimes. J’espère qu’on accordera l’intérêt voulu à cette discipline. La valeur d’un vélo dépasse les 100 millions de centimes.
Vos objectifs ?
Il faut dire que je possède un très bon parcours en cyclisme. En effet, j’ai obtenu une médaille d’or aux Jeux africains de Maputo (Mozambique). En 2007, je suis vice-champion du monde B. J’ai obtenu six titres dans les championnats arabes. Mon objectif, je vise les championnats arabes, mais aussi le championnat d’Afrique. On doit s’intéresser à notre discipline.
Hamid Gharbi
Karaté
Bidous, Achache et Hamadini
Mécipsa en bronze
Il y avait au départ dix athlètes à tenter leurs chances pour essayer de monter sur le podium. Ce ne fut pas le cas pour sept d’entre-eux, notamment pour les filles entraînés par Yacine Gouri. En dépit de leur immense talent, elles n’ont pu remettre en cause l’ordre établi, lorsqu’on sait que les champions du monde étaient tous là pour défendre leur suprématie. Ce sont les garçons qui ont permis au karaté algérien d’obtenir des médailles par Bidous Mohamed, dans la catégorie des 67 kg, Achache dans la catégorie des moins 84 kg et Hamadini Mécipsa dans celle des +84 kg. Nos deux poids lourds ont été à la hauteur des attentes, même si l’or était vraiment à leur portée, Achache nous a dit qu’il allait obtenir quelque chose de probant. On ne peut pas dire qu’il a failli à sa réputation. C’est ainsi qu’il a dominé le Français Kenja Guillou par 5 à 3. L’Algérien a fait preuve de grande maîtrise, lui qui a remporté ses combats assez facilement, pourrions-nous dire. Hamadini, le colosse de l’équipe qui évolue dans la catégorie des +84 kg, était sûr de lui. Au restaurant des athlètes, il a dit à ses camarades : « Si tu veux être respecté, il faut frapper pour faire peur et impressionner ton adversaire.» Sur le terrain, tout a été pour le moins facile. Pour le bronze, il dominera outrageusement le Monténégrin par 8 à 0. Le DEN Maïza Tarek a fait montre d’une certaine satisfaction, vu le niveau qui est tout simplement mondial à ces JM, même s’il manque les Japonais, les Américains…
Le karaté algérien possède de sérieux arguments à faire valoir pour peu qu’on lui fournisse les moyens pour son bon fonctionnement.
H. G.- El Moudjahid-30.06.2013.
**Championnats arabes d’haltérophilie-Doha (Qatar)-du 21 au 24 mai 2013
*63 médailles dont 21 en or, pour l’Algérie
Pour le président de la FAH, M.Aziz Brahimi, l’objectif et les pronostics de la Fédération ont été largement atteints, en plus de la nette évolution des athlètes.
Les sélections algériennes d’haltérophilie (cadets, juniors et seniors, hommes et dames) ont clôturé leur participation aux championnats arabes à Doha (Qatar), avec un total de 63 médailles dont 21 en or, a-t-on appris avant-hier auprès de la Fédération algérienne d’haltérophilie (FAH). Lors des épreuves de la dernière journée, avant-hier, le dernier haltérophile engagé en seniors, Abdelhamid Mimoun (+105kg), a pris trois médailles de bronze, avec 155kg à l’arraché, 177kg à l’épaulé jeté et un total de 332kg. La journée de vendredi était plus prolifique, avec l’illustration de la cadette Ikram Cherara (63kg) qui a réussi à elle seule à remporter six médailles, dont trois en or dans sa catégorie initiale, après avoir soulevé les barres de 55kg à l’arraché et 72kg à l’épaulé jeté. Le total des deux mouvements (127kg) lui a permis de s’adjuger aussi l’or. Avec les mêmes barres, Cherara, engagée également chez les juniors, a remporté deux médailles en argent et une en bronze. De son côté, le cadet Aymen Touiri (85kg) est monté, à trois reprises, sur la première marche du podium. Il a réussi des barres «exceptionnelles», selon le DTN Yahia Zaidi, avec 110kg (arraché), 135kg (épaulé jeté) et 245kg au total. Lors de la précédente édition au Maroc (sept-2012), Touiri (15 ans) avait réalisé trois charges (110kg, 117kg, 217kg).
En juniors, un des espoirs de l’haltérophilie en Algérie, Walid Bidani (105kg) n’a pas fait de détails devant ses adversaires, en dominant haut la main sa catégorie, avec trois or: 155kg, 177kg et 332kg. Ces mêmes charges lui ont offert trois bronze en seniors où il avait été également engagé. Chez les seniors, la participation algérienne ouverte vendredi à Doha, s’était contentée de cinq médailles dont deux en argent. Abdellah Mekki (85kg) a remporté deux en argent et une en bronze, avec des charges de 145kg, 177kg et 322kg. Il a été presque imité par Rabah Chouya (94kg) qui a eu droit à deux bronze, une à l’arraché (145kg) et l’autre au total (325kg). Engagée avec 16 athlètes dans la première compétition après le renouvellement des fédérations sportives, l’haltérophilie algérienne a réussi à sortir son épingle du jeu et marquer sa présence à Doha, avec une moisson des «plus honorables», selon la direction technique nationale. «On ne peut qu’être satisfait et des médailles et des brillantes performances réalisées par nos athlètes. On note avec satisfaction, la progression des charges chez l’ensemble des haltérophiles, où pas mois de 15 d’entre eux ont vu leurs charges évoluer d’une façon remarquable en l’espace de trois mois de travail planifié», a tenu à dire le DTN, M.Yahia Zaidi. Pour le président de la FAH, M.Aziz Brahimi, qui revient aussi à la scène arabe avec son élection au bureau exécutif de l’Union arabe d’haltérophilie, a estimé que l’objectif et les pronostics de la fédération ont été largement atteints, en plus de la nette évolution des athlètes. «Je suis heureux pas seulement pour les médailles obtenues, mais surtout par la constante progression des athlètes dans leurs charges. Dans notre politique, les jeunes devront prendre la part du lion dans la préparation et la prise en charge. On doit relancer les jeunes catégories (-17 ans et -20 ans), pour des objectifs à long terme jusqu’aux Jeux Olympiques-2016», a indiqué M.Brahimi.*L’Expression-03.06.2013.
*Le tour d’Algérie de cyclisme est de retour, après des années d’absence
Après de longues années d’éclipse, le tour d’Algérie de cyclisme est de retour à Sétif. Regroupant initialement 200 coureurs dont 60 étrangers, le tour fera escale à Aïn Fouara où les adeptes du cyclisme auront droit à deux étapes. Pour la première, prévue demain à partir de 9 h, elle est de 250 km. Les cyclistes qui prendront le départ du siège de la wilaya, devront parcourir les 250 km séparant la capitale des Hauts-Plateaux de Biskra.
Mardi, les coureurs devront faire le chemin inverse. Avant de rallier Aïn Fouara, les cyclistes passeront par Hammam Soukhna et Aïn Azel. L’on apprend que Sonelgaz l’un des principaux sponsors de l’édition 2013, place l’étape des Hauts-Plateaux sous le signe de la «sensibilisation contre les gaz brûlés». Un chapiteau sera à l’occasion monté au centre-ville où des informations seront fournies au grand public.
Accompagnés par 80 journalistes et 25 photographes et un hélicoptère, les cyclistes prendront par la suite place dans des bus devant les transporter à Mila pour une autre étape, Mila-Constantine. Notons, à toutes fins utiles, que les dos d’âne placés dans certains endroits de l’artère principale qui ont été démantelés ces jours-ci par les services techniques de la municipalité, seront réinstallés une fois la caravane du tour aura pris la route vers Mila.*El Watan-11.03.2013.
**Que de souvenirs… en attendant la résurrection
En 1970 donc, on a assisté à un vrai Tour d’Algérie, long de 1.936 kilomètres et dans lequel se sont alignés 112 coureurs de différentes nationalités.
Le Tour d’Algérie cycliste, un évènement plein d’histoires et d’émotions, a longtemps illuminé la scène sportive algérienne, à commencer par l’année 1970, date de l’organisation de la première édition huit ans après l’indépendance du pays. Ce fut un véritable succès: 112 coureurs, amateurs et professionnels, représentant 16 équipes, ont pris part à la compétition qui s’est déroulée sur un parcours total de près de 2 000 km. Il y avait surtout une forte présence des Allemands et de coureurs des équipes de l’Est de l’Europe.
Organisatrice de l’événement, la Fédération algérienne de l’époque, qui comptait dans ses rangs plusieurs dirigeants, fervents de la «petite reine» comme le chevronné Ahmed Kebaili, a su relever le défi en donnant de l’envergure au tour d’Algérie cycliste, dès sa première édition. En 1970 donc, on a assisté à un vrai Tour d’Algérie, long de 1936 kilomètres et dans lequel se sont alignés 112 coureurs de différentes nationalités.
**un site sur le cyclisme en Algérie et le premier Tour
**Vidéos: tour d’ algerie cyclisme 2011 ALGER AIN DEFLA CHLEF TIARET
**Tour d’Algerie 2012 4éme étape Oran
Ce tour, dominé par les équipes de Pologne et la RDA, permettra au public algérien de découvrir deux champions, Abdelhamid Hamza et Tahar Zaâf dont le père avait pris part au Tour de France. Tous les anciens se souviennent que ce dernier, lors d’une étape, avait lancé une phrase restée célèbre: «Je vais casser la baraque». Une année après, en 1971, le Tour d’Algérie comprendra 12 étapes pour un parcours de 1 956 kilomètres.
Hamza sera désigné meilleur coureur algérien en finissant à la cinquième place au classement général, face à une puissante équipe soviétique. Le record des étapes reviendra vraisemblablement au Tour 1972 avec 28 étapes courues à travers toutes les régions du pays avec des passages à Batna, Biskra, Tiaret, Saïda, Laghouat, Boussaâda, Constantine et Tizi Ouzou et dont le Polonais Ryszard Szurkowski sera le grand vainqueur. Les grands débuts du Tour d’Algérie remontent à la fin des années quarante, avec la participation de grands cyclistes révolutionnaires qui ont gravé leurs noms en lettres d’or dans l’histoire de la «petite reine» nationale.
Parmi ces glorieux champions, Nour Eddine Tchambaz, Sebti Benzine, Salim Belkir et Abdelbachir Reguigui, Abdelkader Zaâf ou Ahmed Kebaïli, le vainqueur d’une étape du premier Tour d’Algérie (Tlemcen) en 1949, et qui fut le premier algérien figurant dans le classement de ce Tour remporté par le Belge Hilaire Couvreur.
Ahmed Kebaili…un cycliste révolutionnaire
Considéré comme la légende vivante du Tour d’Algérie, Ahmed Kebaïli, qui a participé à cinq Tours de France et trois Tours de Suisse, a été l’un des premiers cyclistes à rejoindre le Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA), qui avait déjà pour objectif l’indépendance de l’Algérie à travers la lutte armée. «J’ai participé à cinq Tours de France, de 1950 au 1954, l’année ou j’ai décidé de rejoindre le CRUA, l’instance chargée de préparer la lutte armée pour une Algérie indépendante», a déclaré aâmi Ahmed Kebaili. «Tous les pays voulaient participer au Tour d’Algérie. J’ai eu le plaisir de participer au Tour de 1949 où il y avait 15 étapes à parcourir, et j’ai même offert le luxe de remporter l’étape de Tlemcen», a déclaré Ahmed Kebaili. Par la suite, les férus de cette discipline assisteront à huit éditions de ce Tour d’Algérie cycliste avec cependant de nombreuses années «blanches» en 1974, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983. La reprise au cours de l’année suivante verra le triomphe de Tchambaz, imité dans les Tours suivants par Benzine, Belkhir et Reguigui, quatre succès algériens d’affilée qui confirment la bonne santé du cyclisme national.
La boucle de 1988 sera enlevée par un coureur étranger, Rein. Puis, s’ensuivra le long «sommeil» dû à la situation du pays de cette époque. Douze ans durant (1989-2000), les villages, villes, communes et wilayas que parcouraient les concurrents issus de différents pays, étaient orphelins du spectacle et de la rivalité sportive que cette discipline procurait, au grand bonheur des adeptes de ce sport et des curieux en général.
Le début d’une résurrection
Après cette longue absence, c’est enfin la renaissance de cette grande épreuve en 2011 et dont l’édition assez réduite a été remportée par Azzedine Laagab, alors que celle de 2012 a vu la consécration de l’Erythréen, Berhane Natnael. Les responsables de cette discipline avaient décidé de relancer cet évènement après avoir gagné la bataille juridique avec l’Union cycliste internationale (UCI), déclarait notamment le président de la Fédération algérienne du cyclisme, Rachid Fezouine. Un retour incarné par cette première édition 2011 qui s’était déroulée du 27 juin au 2 juillet 2011, avec un parcours total de 624 km et la participation de 55 cyclistes issus de sept pays.
Cette édition s’était avérée une réussite même si le circuit tracé s’est arrêté aux seules wilayas de l’Ouest (les coureurs engagés ont pris le départ d’Alger vers Aïn Defla, avant de passer par Chlef, Tiaret, Tissemsilt, Khemis Miliana, Chréa, Blida).
Un parcours qui n’a pas connu trop de changements en 2012, si ce n’est la présence de 15 nations dont deux équipes professionnelles danoise et allemande, ce qui laisse présager une résurrection totale de cette épreuve populaire qui donnait, jadis, aux villes et villages d’Algérie un air de fête perpétuelle.*L’Expression-27.08.2012.
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