La guerre de Libération nationale,vue par les moudjahidate
*PROJECTION DU DOCUMENTAIRE “LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE, VUE PAR LES MOUDJAHIDATE”, DE YAMINA BACHIR CHOUIKH
**Ces oubliées de l’histoire
La guerre de Révolution algérienne contre le colonisateur français a-t-elle fini de livrer tous ses secrets ? Ses témoignages ? Que peut-on encore dire sur cette Révolution qui a coûté la vie à un million et demi de martyrs, semant peine et désolation dans les familles algériennes ?
La guerre de Libération nationale, vue par les moudjahidate. Tel est l’intitulé du nouveau film-documentaire de la réalisatrice Yamina Bachir-Chouikh. D’une durée de 1h40, ce film a été projeté, en avant-première, dans le cadre des soirées d’Algérie News. Produit par Baya El Hachemi et soutenu par le ministère de la Culture, le film, qui, au départ, avait pour thème les condamnés à mort de la Révolution algérienne, n’est pas encore achevé, a tenu à préciser la réalisatrice en demandant aux présents “d’être indulgents”. “J’ai fait ce film pour réconcilier les jeunes avec leur histoire”, a déclaré la réalisatrice.
D’ailleurs, elle affirmera qu’il n’a pas été facile de faire parler tout ce monde. C’est l’une des rares fois où la parole est donnée à des femmes. Une des rares fois aussi où la guerre de libération est “abordée” par des femmes. Des moudjahidate qui, pour la plupart, refusent de parler, gardant enfouis des secrets. Elles, ce sont Lucette Hadj Ali, Nassima Hablel, Leïla Benosmane, qui n’est que la fille de Fatma-Zohra Zekkel, Haciba Benyellès, Baya El Kahal, Houria Abid, Farida, Hassiba Abdelwahab… À cela s’ajoute l’intervention de Mohamed Laghouati et de Yacef Sadi. Elles étaient jeunes à l’époque, entre 14 et 16 ans, mais pétries de patriotisme. Certaines travaillaient dans l’administration ou dans l’hôpital comme infirmières, d’autres non.
Elles ne se connaissaient pas, mais étaient toutes nourries de cette même envie, cette même flamme : contribuer à la libération de l’Algérie. Le commencement a été avec la création de l’Association des femmes musulmanes algériennes. Une association qui activait dans le but de faire prendre conscience à la population algérienne de la nécessité de la Révolution, l’alphabétisation de la femme… Grâce aux adhérentes, cette association récoltait aussi des fonds. Des cellules de femmes étaient aussi créées au sein du Parti communiste, permettant à ces dernières de se réunir la journée. Les moudjahidate interviewées avaient, pour la plupart, commencé par diffuser et distribuer les tracts, faire du porte-à-porte pour parler avec les femmes algériennes de la Révolution… Malgré leur jeune âge, elles étaient conscientes de leurs actes et n’avaient pas peur. Même quand elles avaient rejoint les maquis — qui parce que recherchées par les Français et qui rejoindre les “frères” maquisards étaient leur souhait —, la seule peur qui les tenaillait, celle des harkis. Car “ce sont eux qui connaissaient les moindres mouvements, les habitudes des habitants”, avaient, pour la plupart, affirmé. Hassiba Benyellès, déjà enfant, avait manifesté à l’école son “algérianité” en disant en classe : “Vive l’Algérie !”
Une phrase qui lui a coûté une gifle et le renvoi. Tout au long de cette projection, c’est un pan du voile de notre Révolution qui est levé. C’est l’importante participation des femmes à cette guerre. Elles parleront des souffrances de la société rurale qui subissait les exactions du colonisateur : des villages entiers bombardés, des hommes et des femmes déportés, des femmes enceintes tuées et éventrées… Même si la plupart avaient été “enrôlées” en qualité d’infirmières, ou pour déposer des bombes dans les lieux fréquentés par les colonisateurs, leur participation n’a pas été des moindres. Elles ont sacrifié leur vie pour la liberté et l’indépendance de leur pays. Elles ont tout donné sans compter, sans rien demander.
Mais elles ont été vite oubliées. Subissant une deuxième fois une autre “hogra”, une autre “humiliation”, celle de l’oubli. Toutes ont gardé des séquelles psychologiques de cette guerre, mais aucune d’elles ne s’en est plainte. Durant le film, quelque-unes ont passé sous silence certains évènements historiques, non pas parce qu’elles ne voulaient pas en parler, mais de peur que leur mémoire ne leur fasse défaut.
Avec le temps et l’âge, les souvenirs se mélangent, s’effacent aussi. La guerre de libération nationale, vue par les moudjahidate, malgré sa longue durée, restera l’un des rares témoignages vivants de la participation de la femme algérienne à la guerre de libération. Mesdames, on ne vous dira jamais assez merci. Merci pour tout ce que vous avez fait, merci pour vos sacrifices. (Liberté-21.08.2010.)
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