L’Internet,une source de nuisance

Vous serez désormais prévenus en cas de piratage de votre ordinateur

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Quand notre vie numérique met la planète en danger

Vous aimez la technologie et êtes un gros consommateur de vidéos en streaming ? Vous êtes aussi un écologiste convaincu, vous roulez à vélo et vous surveillez votre facture énergétique. Désolé de vous décevoir, mais il vous faudra faire un choix, car d’après le site ConsoGlobe, les deux seraient incompatibles !

La surconsommation numérique est en pleine explosion…

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**Un constat alarmant

D’après le think tank The Shift Project, « la croissance exponentielle du numérique constitue un danger et donc, un enjeu majeur ». Les chiffres sont en effet alarmants : l’empreinte énergétique globale des serveurs, réseaux et terminaux progresserait de 9% par an, en tenant compte de l’énergie nécessaire à leur fabrication et à leur utilisation.

Le streaming vidéo serait en cause, principalement les vidéos de « petits chats mignons » et la pornographie. En comparaison avec la consommation électrique d’un smartphone, l’impact du visionnage de la vidéo serait 1500 fois plus grand. La fabrication des smartphones elle-même serait également catastrophique : il faudrait 80 fois plus d’énergie pour concevoir un gramme d’un smartphone qu’un gramme d’une voiture.

**Quelles-sont les solutions ?

Pour The Shift Project, nous n’avons pas le choix. Si nous voulons préserver notre planète, nous devons absolument réduire notre consommation de données. Bien évidemment, cette surconsommation concerne en premiers lieux les pays développés. Alors qu’un Américain consomme 140 Gigaoctets par mois, un Indien n’en consomme que 2. Le nombre de nos périphériques connectés rentre aussi en ligne de compte. Un Américain en possède 10, contre 1 seul pour un Indien. Tout ceci explique pourquoi la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a augmenté de moitié… depuis 2013.

Le renouvellement des périphériques multimédia serait aussi un gros problème. Le rythme trop soutenu de renouvellement des smartphones, l’incitation à consommer par les marques, serait peut-être le plus gros problème. C’est donc un fait : acheter des équipements moins énergivores, moins puissants et moins souvent renouvelés permettrait de limiter notre impact environnemental.**Par Arnaud Moign / clubic.com /  dimanche 21 octobre 2018

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*De plus en plus de troubles de l’attention sont constatés à cause des écrans. L’échec scolaire et les troubles des apprentissages menacent une partie des enfants. Une rééducation orthophonique s’impose

* l’écran ravage les enfants. 

Enfants de l’écran Comment les détruire : Mode d’emploi

L’Internet,une source de nuisance Sans-titre-2-1

Il est 11h. Nous sommes dans un cabinet pour des troubles du langage et des apprentissages. Un cabinet d’orthophoniste des plus classiques à Ouled Fayet à Alger. Il n’y a plus de place dans la salle d’attente. Les parents sont là à attendre au minimum une heure, leurs enfants. D’autres sont partis faire un tour.

Dans la première salle, des ateliers collectifs sont en cours. Un peu dans le coin, une séance individuelle pour un autre enfant. Puis, dans une seconde salle, sur une table, quatre enfants assis, suivre et répondre aux questions de «tata». A la troisième salle, «tonton» entouré de trois petits enfants qui essayent de répéter après lui la prononciation de quelques lettres. Juste à côté, deux autres séances individuelles se tiennent aussi. Le cabinet est noir de monde.

Il y a des va- et-vient de plusieurs orthophoniste. Des enfants qui arrivent au fur et à mesure. Des parents qui demandent certains détails et s’inquiètent pour l’évolution de la thérapie de leurs enfants. Une impression : personne n’entend l’autre. Une anarchie ? Mais non. Chacun connaît sa tâche. On suit l’enfant individuellement même si le travail doit se faire dans certains cas dans le groupe.

Les enfants qu’on appelle par leur prénom sont tellement habitués qu’ils sont pressés de rejoindre leur salle. Les enfants ? De quoi souffrent-ils ? Ils sont, à quelques exceptions près, des «enfants de l’écran». Des enfants ayant été exposés à l’écran dès le jeune âge. C’est-à-dire entre 0 à 3 ans ou de 0 à 5 ans. Certains sont surexposés même. Diagnostic : c’est néfaste pour le cerveau de l’enfant, puis pour ses capacités d’apprentissage.

Le constat est là, Mme Toumi, l’orthophoniste et responsable de ce cabinet, tire la sonnette d’alarme: «Depuis une dizaine d’années, je reçois tous les jours en consultation orthophonique de plus en plus d’enfants en très grande difficulté, ayant des retards de parole, de communication et des troubles du comportement et surtout des difficultés d’apprentissage». En cause, l’écran. Télévision, smartphone ou des jeux vidéo. Elle explique encore : «Sincèrement je reçois des enfants qui ne seraient pas arrivés dans mon cabinet s’ils avaient joué, bougé, sauté, touché, couru, senti, testé leurs équilibres, des activités indispensables à leur développement cérébral et physique».

Car, on le sait tous, l’enfant construit ses bases, sa pensée, son raisonnement, en manipulant, en cherchant, par essais et erreurs. Il s’agit donc de nouvelles «pathologies» liées au virtuel. Mme Toumi ne parle pas de pathologie mais d’«enfants d’écran». Il n’existe pas encore de définition scientifique de ce phénomène, mais l’orthophoniste le nomme comme une «épidémie silencieuse». Car, le cerveau est formé par des stimuli externes et plus il y en aura, mieux ce sera pour le cerveau, il doit être développé et nourri.

L’enfant a besoin d’échanger avec l’adulte pour apprendre à communiquer et construire son langage. Mais que se passe-t-il au cerveau face à l’écran ? Ce dernier s’interpose entre les deux, lui vole le temps nécessaire aux échanges humains et à la découverte sensorimotrice du monde et estompe la frontière entre l’enfant et son environnement. Outre les exemples détaillés, on trouve aussi des enfants ayant un isolement social. L’enfant manque ainsi d’interactions humaines.

1 Difficulté du langage

De nombreuses études ont montré que la télévision retarde statistiquement le développement du langage et entraîne des difficultés scolaires. Le projet thérapeutique de Mme Toumi ne constitue pas une intervention directe sur le langage mais il s’intéresse aux fondements de la construction de la pensée, dans le but de l’aider à progresser sur les plans cognitif, langagier et relationnel.

«Nous proposons des activités protologiques sans les orienter et les diriger par une règle ou une consigne, il suffit que nous disions (fais-moi kif kif) et l’enfant devine notre pensée.» Nous utilisons des outils ludiques, et purement orhophoniques.

Un conseil aux parents ? Les mots utiles pour l’enfant sont souvent appris plus facilement. Les mots peuvent être plus facilement stimulés parce qu’ils sont courts et fréquents dans les conversations avec les jeunes enfants. Ne demandez pas à l’enfant de répéter les mots mal prononcés pour qu’il continue d’avoir du plaisir à parler. Abandonnez vos tâches, vos activités, votre portable pour vous concentrer sur la conversation de votre enfant.

2 Carence de sommeil

L’écran provoque évidemment des troubles du sommeil. Il donne un signal d’éveil au cerveau, la lumière des écrans affecte l’horloge biologique. «J’ai surpris mon fils de 11 ans se connecter plus tard dans la nuit, quand il a un trouble du sommeil. Pour lui, en se connectant, il va retrouver le sommeil», témoigne une maman.

Des comportements simples et efficaces, selon Mme Toumi : être attentif à l’éclairage ambiant et au contraste lumineux entre l’écran et ses alentours, un bon livre est une excellente occupation nocturne. C’est simple, toutes les nouvelles données que l’enfant apprend dans la journée sont systématiquement perdues si le dernier geste avant de dormir est d’allumer l’écran. Ou pire encore, de se réveiller sur un écran.

3 Comportements alimentaires déstructurés

Nous observons chez plusieurs de nos enfants suivis dans notre cabinet, témoigne l’orthophoniste, des troubles de l’oralité alimentaire, dans un contexte médical non pathologique. Des enfants sensibles à certaines textures ou certaines odeurs. Ces spécificités ont des répercussions sur leur alimentation, qui est souvent très sélective. De plus, des difficultés d’ordre moteur peuvent rendre difficile l’exécution de gestes nécessaires à la prise alimentaire.

Dans ce cas une intervention orthophonique s’impose, basée sur la sensibilité tactile manuelle en plaçant les enfants en situation de découverte tactile dans un environnement ludique, sur l’introduction progressive d’un nouvel aliment, de les aider à investir positivement les zones hypernégligées par l’écran au moment de la prise alimentaire et de leur redonner du plaisir en sollicitant progressivement tous les sens. D’ailleurs, autre catégorie d’enfant victime de l’écran : grignotage et obésité infantile.

4 Troubles de l’attention

Autrement dit, la télévision comme arrière-plan sonore permanent laisse les enfants s’y habituer tellement qu’ils ne peuvent plus tarder dans le silence. Ce qui se reflète dans leurs études et leur discipline en classe. Ils souffrent aussi de difficulté de concentration. «Ma fille était exposée dès son jeune âge à la télé. Je croyais bien faire en lui permettant de regarder des dessins animés et d’écouter de belles chansons pour dormir. J’insiste, elle n’était pas surexposée.

Elle avait ses deux heures par jour et pas plus», raconte une maman que nous avons rencontrée. «Mais à 22 mois à peine, je remarque des gestes qui n’étaient pas normaux. Elle avait un trouble du comportement. Aujourd’hui, elle suit sa thérapie et ça donne des résultats». Un enseignant essaie alors de faire le lien : le système éducatif tente de plus en plus de faire des efforts en matière de livre et de méthode d’apprentissage, mais le niveau est de moins en moins performant.

Pour cet enseignant qui se prépare à partir en retraite, l’écran a négativement influé sur les enfants et leur capacité d’attention, explique-t-il. A une certaine époque, pas lointaine, dans les années 1980 et 1970, l’écran était un luxe pour certains enfants et s’il existe, le programme qui leur était destiné ne dépassait pas un dessin animé par jour. «J’appelais mon fils qui était devant moi avec sa tablette 10 fois, il jurait qu’il n’avait rien entendu», se désole une maman. «L’enfant a du mal à soutenir son attention en classe ou dans les jeux.

Il a du mal à rester concentré durant un cours, une conversation, la lecture d’un texte long. Il semble ne pas écouter quand on lui parle», explique l’orthophoniste. Thérapie ? Toumi : «Notre programme prend la forme d’atelier de 90 minutes avec 3 à 4 enfants encadrés par 2 orthophonistes.Il consiste à entraîner les facultés de visualisation et de verbalisation.

Ces deux processus sont nécessaires pour l’efficience des fonctions exécutives suivantes : la mémoire de travail, la planification et le raisonnement. L’entraînement des fonctions exécutives est le noyau de notre programme, ce qui devrait permettre une amélioration des fonctions attentionnelles. Par exemple, pour développer les capacités d’attention sélective, des exercices de barrages sont proposés pour favoriser la sélection d’un stimulus pertinent.» -  NASSIMA OULEBSIR - elwatan – vendredi 23 novembre 2018

– Article 31

1 – Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.

2 – Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité.

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*L’INTERNET ET LES MINEURS 

L’ACCÈS LIBRE ET NON SURVEILLÉ, UNE SOURCE DE NUISANCE ?

L’usage de l’Internet ne cesse de s’étendre dans notre pays grâce à la multiplication des cybercafés qui sont nés un peu partout, parfois, même dans les localités les plus reculées ; mais aussi à l’abonnement familial qui a connu un bond quantitatif appréciable ces dernières années. Les avantages qu’offre à ses adeptes le réseau informatique mondial dans les domaines les plus divers sont, à coup sûr, indéniables et les possibilités immenses. Cependant, et ce n’est un secret pour personne, le Web peut être hautement préjudiciable car il met à la portée de l’utilisateur, quel que soit son âge, tout un arsenal de moyens «maléfiques» capables de tenter même un adulte non averti.

La Toile est un «fourre-tout» où les arnaques, mensonges et autres tentations les plus divers peuvent trouver place sans que l’utilisateur ne soit capable de les déceler à temps pour pouvoir éviter les séquelles, parfois, indélébiles qui peuvent en découler. Si les adultes, eux-mêmes, s’exposent aux risques pouvant naître d’un usage immodéré et irraisonné de l’Internet, que dire alors des dangers qui guettent les adolescents et les enfants ? Cette catégorie fragile a du mal à résister aux «chants de sirènes» et aux «offres» mirifiques que leur font miroiter des rapaces sans vergogne. Ils peuvent facilement succomber aux «charmes» et le risque est grand de les voir dévier du bon chemin d’autant plus que rien n’est fait pour les en protéger. Lorsque les enfants se connectent à Internet à partir d’un PC familial, les parents ont la possibilité de «surveiller» leurs sites d’entrée grâce à des logiciels permettant d’activer le contrôle parental. Encore faudrait-il que les parents sachent manipuler l’ordinateur. À la question de savoir s’il lui arrive de «contrôler» un peu son fils de 15 ans lorsque celui-ci est connecté, un père nous répondra : «Je ne sais même pas manipuler un ordinateur. Je le vois souvent «branché», mais je n’y comprends que dalle. «Quand j’ai besoin d’une quelconque information, c’est lui qui me la ramène.» Un adolescent de 17 ans dira pour sa part : « Avec Skype et MSN, je suis en contact quotidien avec des jeunes, youtube et dailymotion me permettent de voir toute sortes de vidéos. Les occupations ne manquent pas sur Internet, je ne m’en plains pas.» Au sujet du contrôle parental, il fera remarquer : «Comment voulez-vous que mes parents me surveillent alors qu’ils ne savent même pas allumer et éteindre un ordinateur ?» Dans de nombreuses familles, les parents sont, en effet, incultes pour tout ce qui se rapporte à l’informatique et, souvent, les enfants sont plus experts en la matière que leurs géniteurs d’où la difficulté de les contrôler. Dans les cybercafés, que les enfants peuvent, souvent, fréquenter en toute liberté, les «dégâts» peuvent être considérables dans la mesure où aucune contrainte ne limite les cybernautes. «La menace plane sur la génération montante car aucune restriction ne leur est faite. Ils peuvent surfer sur Internet comme bon leur semble sans que personne ne soit capable de les surveiller», dira un père. De nombreux gérants de cybercafés, quant à eux, soucieux de rentabiliser leurs postes ne s’embarrassent pas le moins du monde et permettent aux enfants de s’installer devant un ordinateur même lorsque ces derniers ne sont pas accompagnés. Ces derniers peuvent ainsi accéder librement aux différents sites, d’où le danger latent. Que faut-il faire alors pour mieux protéger les enfants contre les multiples risques qu’ils peuvent encourir sur Internet ? D’aucuns, diront qu’un grand travail de sensibilisation et d’éducation doit être entrepris à la maison, dans les établissements scolaires, par le biais des divers médias pour encourager l’usage de l’Internet dans tout ce qui peut être constructif et montrer les effets très négatifs d’un usage libre sur la personnalité de ces enfants si on n’y prend pas garde. Pour d’autres, il faudra trouver des solutions pour ne pas permettre à l’enfant de naviguer selon son bon vouloir. Ils préconisent, par exemple, que l’on impose aux gérants des cybercafés de réserver des postes aux enfants, sur lesquels ils auront pris, au préalable, la précaution d’interdire l’accès aux sites potentiellement dangereux grâce à l’option «contrôle parental». Si les enfants sont bien dirigés, si leurs énergies sont bien canalisées, les futurs hommes et femmes seront plus enclins à se tourner vers la recherche de tout ce qui est de nature à les former solidement afin qu’ils puissent se conduire en adultes responsables sachant faire la part du bien et du mal car, bien exploité, l’Internet reste un moyen incomparable d’élever son niveau d’instruction et de culture. Le souci constant des adultes devrait être la persuasion, par la communication, afin de permettre à l’enfant de profiter pleinement des énormes possibilités qu’offre ce moyen. Il est impératif de développer une bonne culture informatique, seul moyen de garantir une meilleure appréciation des choses. (Le Courrier d’Algérie-30.03.2010.)

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*Les smartphones et les tablettes sont de « l’héroïne numérique » pour nos enfants 

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Les smartphones et les tablettes sont de « l’héroïne numérique » pour les enfants de moins de dix ans selon un expert en dépendance à la technologie.

Le Docteur Nicholas Kardaras explique dans le New York Daily Post que la technologie augmente la dopamine, le neurotransmetteur associé aux récompenses, de la même façon que le sexe la fait grimper en flèche, et le cortex frontal est affecté par les écrans comme il l’est par la cocaïne.Il cite le Docteur Peter Whybrow, directeur des neurosciences à l’Université de Californie, qui dit que les écrans sont comme de « la cocaïne électronique » ou de « l’héroïne numérique » pour les jeunes enfants. Cette véritable addiction rend les enfants « déprimés, anxieux, agressifs. Cela peut même conduire à des comportements psychotiques où l’enfant perd contact avec la réalité. »Si vous vous rendez compte que votre enfant est accro aux écrans, l’expert recommande une cure détox de quatre à six semaines: zéro écran, même pas celui de la télévision. Bonne chance, si vous osez.*7sur7 –03 septembre 2016

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Un internaute sur trois dans le monde est un enfant

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Les mesures prises pour protéger les enfants des périls du monde numérique et accroître leur accès à un contenu en ligne sûr sont bien trop rares, pointe l’UNICEF dans son rapport annuel publié lundi.

Le rapport, intitulé « La situation des enfants dans le monde 2017 : Les enfants dans un monde numérique », explore les avantages que peut offrir la technologie numérique aux enfants les plus défavorisés et, plus particulièrement, à ceux qui grandissent dans la pauvreté ou sont touchés par des crises humanitaires: meilleur accès à l’information, développement de compétences utiles dans un environnement de travail numérique et offre d’une plateforme leur permettant d’échanger en ligne et de faire connaître leurs points de vue, énumère l’UNICEF.Malgré tout, environ un tiers des jeunes – soit 346 millions de personnes – ne sont pas connectés, ce qui accentue les inégalités et réduit la capacité des enfants à prendre part à une économie de plus en plus numérique, selon l’organisme.Vulnérabilité
Le rapport souligne, par ailleurs, qu’Internet accroît la vulnérabilité des enfants aux risques et dangers: utilisation de leurs informations personnelles à mauvais escient, accès à des contenus nuisibles et intimidation en ligne. « Sans compter que des réseaux numériques comme l’Internet clandestin et les cryptomonnaies favorisent les pires formes d’exploitation et de maltraitance », souligne l’UNICEF.

Ainsi, ressort-il du rapport, cinq pays hébergent à eux seuls plus de 9 sites pédopornographiques sur 10 confirmés à l’échelle mondiale: le Canada, les États-Unis, la France, la Fédération de Russie et les Pays-Bas.

Protéger des dangers
Autres points mis au jour dans le rapport: les jeunes constituent la tranche d’âge la plus connectée, 71% d’entre eux utilisent Internet contre 48% pour la population totale. Les jeunes Africains sont les moins connectés. Environ trois jeunes sur cinq n’utilisent pas Internet, contre seulement un sur 25 en Europe.

UNICEF recommande d’offrir à tous les enfants un accès abordable à des ressources en ligne de qualité, de protéger les enfants des dangers d’Internet, la vie privée et l’identité des enfants en ligne. Mais aussi de promouvoir l’habileté numérique pour permettre aux enfants de s’informer et de se connecter en toute sécurité.L’organisation souhaite surtout que les enfants soient placés au cœur de la politique numérique. *11/12/17 – Source: Belga

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*pour la protection des enfants sur la toile

Vers un cadre réglementaire  et une stratégie arabe commune

Tous les intervenants à l’atelier régional de l’UIT (Union internationale des télécommunications-Nations unies) portant sur le thème «Les aspects juridiques de la protection des enfants en ligne dans la région arabe» se sont accordés sur la nécessité de coordonner les efforts pour lutter contre la cybercriminalité qui touche non seulement l’adulte mais aussi cette frange fragile de la société.Organisée par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, cette rencontre, qui s’est déroulée au Cyberparc de Sidi Abdellah, a regroupé d’importantes personnalités et experts, algériens mais aussi étrangers venus de la région arabe et d’Europe, qui ont animé des conférences sur des thèmes ayant trait à cette problématique mondiale, notamment la règlementation en vigueur pour protéger les enfants contre ce phénomène aux multiples risques.Les pays arabes, parmi eux l’Algérie, tout comme l’Europe ont mis en place des lois et des mesures restrictives relatives à la protection de cette catégorie vulnérable de la société, mais les efforts doivent être encore plus grands. Car ce phénomène, qui n’est pas encore très connu en Algérie, risque de devenir très grave si la règlementation n’est pas renforcée et si le mouvement associatif ne joue pas pleinement son rôle. En effet, la réalité est inquiétante en Algérie, selon le professeur Mostefa Khiati, président de la Forem, présent à l’atelier. L’enquête menée en 2008 par cette organisation, intitulée «Protection des enfants contre les agressions sexuelles en ligne», révèle que 35,5% des enfants interrogés ont fait de mauvaises rencontres lors de leurs connexions sur Internet, 46,5%, soit prés de la moitié, disent avoir été choqués par des images vues sur le net et auxquelles ils ne s’attendaient pas, tandis que 30,5% ont affirmé avoir reçu des offres alléchantes sur Internet de la part d’inconnus (voyages, cadeaux…). Des chiffres avancés par le Professeur Khiati font état de 35 délits liés à la cybercriminalité enregistrés au premier trimestre 2010, contre un seul en 2005. Le nombre de personnes poursuivies dans ce genre d’affaires était de 88 en 2010, contre zéro en 2005, et 3% des infractions commises concernent la publication de photos pornographiques d’enfants. Ces statistiques sont bien sûr en deçà de la réalité. C’est pourquoi, le professeur Khiati explique toute l’importance de mettre en place un logiciel de filtrage (il peut être téléchargé gratuitement) en attendant que les nouvelles mesures juridiques soient introduites espérons le dès l’année prochaine. Il exhortera aussi les parents à restreindre l’utilisation de la Toile à leurs enfants et à vérifier l’historique.La responsable régionale de l’UIT, Mme Rouda El Amir Ali, a expliqué dans un point de presse animé à l’occasion que les questions juridiques et législatives des pays arabes dans le domaine de la cybercriminalité ne sont pas très développées et n’arrivent pas à suivre les évolutions très rapides dans le domaine de l’Internet. Mais selon elle, la conscience est telle que cette rencontre intervient à la demande des pays arabes désireux de développer leurs législations. «Au niveau de l’UIT nous faisons de notre mieux pour les aider, notre objectif étant de sortir avec un cadre réglementaire et législatif régional et une stratégie arabe commune pour protéger les enfants sur Internet», explique Mme El Amir Ali. La rencontre qui se poursuivra aujourd’hui sortira avec des recommandations utiles qui serviront l’avenir de l’enfant algérien et arabe. (La Tribune-24.06.2012.)

          *Guerre virtuelle et Tensions géopolitiques

       **Faut-il détruire Internet ?

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*Selon un célèbre expert en cybersécurité, « quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet »

Bruce Schneier n’est pas n’importe qui: c’est LE grand expert mondial de la cybersécurité. Ce qu’il écrit sur son blog n’est donc pas à prendre à la légère. Or, selon lui, c’est désormais le réseau Internet lui-même qui est aujourd’hui menacé, le coeur de sa structure, relate France Culture dans une émission consacrée.   Menace
Pour justifier ses dires, Bruce Schneier évoque l’observation d’une offensive en cours depuis « un ou deux ans » et « dont le but semble être de tester les défenses » de certains piliers du réseau mondial, dont Verisign, l’entreprise américaine qui gère les noms de domaine en .com et .net. Une cible stratégique de choix et de lourdes conséquences faciles à imaginer en cas de destruction. Guerre virtuelle
Si le piratage et la cybercriminalité pullulent depuis les balbutiements de la Toile, une nouvelle menace pèse désormais sur son existence: la nature des attaques a profondément changé: elles deviennent de plus en plus sophistiquées, progressives, expérimentales… comme si le cerveau de l’entreprise cherchait justement à tester les remparts de défense à de multiples endroits avant de lancer l’assaut final.  Tensions géopolitiques
Pour l’expert, il ne s’agit plus dès lors de cybercriminalité ou de pirates isolés mais d’un « acte d’espionnage ou de renseignement » qui n’est pas sans rappeler les méthodes utilisées lors la Guerre froide. Les tensions géopolitiques actuelles laissent penser qu’il pourrait s’agir de la Chine plutôt que de la Russie, et d’autres observateurs avisés semblent aller dans le même sens… *7sur7—15/09/2016 – Source: Bruce Schneier via France Culture

*L’émission « La Vie numérique » à réécouter sur le site de France Culture.

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Facebook mise davantage sur la vidéo pour attirer public et annonceurs

*Facebook détruit les relations sociales !?

***Un ancien cadre de Facebook, Chamath Palihapitiya, s’est exprimé au sujet de son ancien employeur. Pour lui, le réseau social « détruit nos sociétés ». Exprimant des regrets quant à son implication dans le développement de Facebook, il conseille aujourd’hui tout simplement de ne plus utiliser « cette merde ». 

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Un ancien cadre de Facebook interdit le réseau social à ses propres enfants

Un ancien vice-président de la firme affirme avoir interdit à ses enfants de se connecter au réseau social. Parce qu’il détruit selon lui « le tissu social » et fausse la façon dont les gens se comportent dans la société.

L’un des hommes qui a contribué au succès phénoménal de Facebook – 1,3 milliard d’utilisateurs dans le monde – a indiqué lors d’une conférence à l’université de Stanford qu’il avait interdit à ses enfants d’utiliser « cette merde » et que lui-même y avait renoncé « depuis des années« .

Chamath Palihapitiya a quitté la firme américaine en 2011 après avoir été le vice-président en charge de la croissance de son audience et, de ce fait, a participé personnellement à l’expansion de Facebook.

« Je me sens terriblement coupable« , a-t-il dit au milieu d’une interview d’une heure, devant des étudiants de la Stanford Graduate School of Business en Californie. « Nous savions tous dans le fond de notre esprit que quelque chose de mauvais pouvait se produire. Nous ne l’avons pas dit » à l’époque. « Nous avons créé des outils qui détruisent le tissu social de la société ».

La vidéo de la conférence a été découverte initialement par le site The Verge, puis visionnée à plus de 500 000 fois par les internautes.

L’ancien vice-président de Facebook, d’origine sri-lankaise, est un pur produit de la Silicon Valley. Ses passages dans AOL, puis dans Facebook lui ont permis d’amasser assez d’argent pour se lancer dans le capital à risque et de créer le fonds Social capital qui investit dans l’éducation, le secteur des soins et les services financiers.

« Si vous nourrissez la bête, cette bête va vous détruire », a-t-il dit aux étudiants, les enjoignant de prendre du recul par rapport aux réseaux sociaux et à Facebook en particulier ainsi que de préserver leur indépendance intellectuelle. Selon lui, Facebook provoque une addiction de l’utilisateur via les boutons « J’aime », les « coeurs » , les « pouces levés » qui créent une boucle infernale dans laquelle chacun en veut plus et fausse ses rapports avec ses relations.

Chamath Palihapitiya s’en est pris également au fait que les réseaux sociaux sont devenus des canaux de désinformation, prenant exemple sur un fait-divers en Inde où sept personnes ont été lynchées après la diffusion de fausses informations sur What’sApp. « De mauvais acteurs peuvent maintenant manipuler les gens pour vous inciter à faire ce qu’ils veulent« , a-t-il dit.

Devant la diffusion virale de cette vidéo, Facebook a réagi par voie de communiqué en déclarant que « Chamath n’était plus à Facebook depuis six ans » et que la firme avait bien changé depuis. « Nous avons grandi et nous avons réalisé combien nos responsabilités ont grandi aussi », a souligné la firme américaine, dont le site est le troisième le plus visité au monde après Google et YouTube. Le fondateur, Mark Zuckerberg, a récemment indiqué qu’il souhaitait « réduire la profitabilité » du groupe pour être sûr que « les bons investissements » soient faits.

Sean Parker avant lui

Ce n’est pas la première fois qu’un ancien de Facebook tire à boulets rouges sur son ancien employeur. Dans son récent livre « Chaos Monkey », Antonio Garcia-Martinez, ancien de Facebook et de Twitter, dénonce la façon dont la firme suit à la trace ses utilisateurs, monétisant toutes les informations qu’elle collecte.

En novembre à Philadelphie, Sean Parker, le premier président de Facebook, a expliqué à Axios combien le réseau social distillait sa dose quotidienne de « dopamine »en incitant ses utilisateurs à attirer des « likes ». Ce processus de validation sociale « exploite une vulnérabilité dans la psychologie humaine« , a-t-il dit. Milliardaire à 38 ans, l’homme se déclare « objecteur de conscience » des réseaux sociaux tandis que Chamath Palihapitiya s’interdit à lui et à ses enfants de toucher à Facebook.*lalibre.be/mercredi 13 décembre 2017 

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*Facebook « est en train de détruire le tissu social de nos sociétés »

En octobre, le Guardian et Vanity Fair recueillaient les états d’âme d’anciens de Facebook et Google, dont Justin Rosenstein, l’ingénieur à l’origine du bouton « j’aime ». Ancien de Google, James Williams, que nous avons rencontré en juin, expliquait de son côté que l’industrie de la tech est pour lui « la plus importante, la plus standardisée, et la plus centralisée des formes de contrôle de l’attention de l’histoire de l’humanité ». Avant que Sean Parker, le charismatique président fondateur de Facebook, n’enfonce le clou en déclarant que le réseau social « exploite la vulnérabilité de la psychologie humaine ». Aujourd’hui, c’est Chamath Palihapitiya, qui a oeuvré en tant que cadre de Facebook à partir de 2007, qui prend la parole publiquement pour dénoncer le fait que le réseau social « est en train de détruire le tissu social de nos sociétés ».

Culpabilité et destruction de la société

L’ancien vice-président de Facebook en charge de la croissance des utilisateurs s’est exprimé le 13 novembre 2017 dans le cadre d’une conférence organisée par la Stanford Graduate School of Business.Pour Chamath Palihapitiya, le problème ne concerne pas uniquement les Etats-Unis : « pas de débat civilisé, pas de coopération ; désinformation, défiance. Et ce n’est pas un problème américain. C’est un problème global ».l ne s’arrête pas là, et enchaîne les punchlines : Facebook « pourrit les fondations sur lesquelles sont fondées nos comportements ». « Si vous nourrissez la bête, elle vous détruira », déclare-t-il encore d’un air inspiré à l’auditoire.Revenant sur ces premières années au sein de Facebook, il estime que « nous savions que quelque chose de mauvais pouvait advenir ». Aujourd’hui, Chamath Palihapitiya estime que « nous sommes dans une situation très préoccupante », dans laquelle « des individus mal intentionnés peuvent manipuler des pans entiers de la population ».

Même si il considère qu’il « n’y a pas de solution tout faite », la sienne est « de ne plus utiliser ces outils depuis des années. J’ai dû poster cinq messages sur Facebook en 7 ans ». Normal, puisqu’il précise que l’on « confond les likes, les pouces en l’air et les coeurs avec la vérité ». Et que cette « recherche de popularité […] nous laisse encore plus vides qu’avant ».

Chamath Palihapitiya n’autorise pas ses enfants « à utiliser cette merde ». Merde pour laquelle il a tout de même oeuvré pendant des années, réunissant suffisamment d’argent pour aujourd’hui être à la tête d’un fonds d’investissement baptisé Social Capital. Nul doute que son intervention l’aidera à faire connaître son entreprise, dont l’objectif est d’investir dans des projets moins « merdiques, inutiles et idiots » que ses homologues capital-risqueurs de la Silicon Valley.*usbeketrica.com/ 12/12/2017

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Barack Obama met en garde contre l’utilisation des réseaux sociaux

L’ex-président américain Barack Obama a mis en garde vendredi contre une utilisation irréfléchie des réseaux sociaux par des responsables politiques, estimant que Twitter, WhatsApp ou Facebook favorisaient des « jugements hâtifs sur des questions complexes ».

Interrogé sur l’appétence de son successeur Donald Trump pour les réseaux sociaux, M. Obama s’en est tenu à un avertissement d’ordre général lors d’une conférence à New Delhi organisée par le quotidien Hindustan Times. « Je crois qu’il est important d’avoir conscience à la fois du pouvoir de ces outils mais également de leurs limites », a dit celui qui compte 100 millions d’abonnés sur Twitter soit « davantage que certaines personnes qui l’utilisent plus souvent ».Il s’est dit « obsédé » par l’usage de l’information, notamment par les jeunes. « Nous sommes plus connectés que jamais mais (…) nous utilisons de plus en plus les faits pour servir nos opinions plutôt que former nos opinions en les fondant sur des faits ».M. Obama, qui faisait étape en Inde en provenance de Chine et avant de se rendre à Paris, s’est en revanche montré plus direct pour critiquer le retrait de l’accord de Paris sur le climat décidé par son successeur, déplorant une « pause du leadership » américain dans la lutte contre le réchauffement climatique. « C’est un accord qui – bien que nous ayons une petite pause dans le leadership américain – donne à nos enfants une chance de se défendre » face aux bouleversements de la planète, a déclaré M. Obama. *01/12/17 – Source: Belga

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Ce 28 février, c’est la journée mondiale sans Facebook.

L’objectif? Se sevrer du célèbre réseau social afin de lutter contre la cyberdépendance.

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Née en 2011, la journée mondiale sans Facebook peine à trouver des adeptes. Si de nombreux internautes ne sont même pas au courant de l’opération, pour d’autres, il s’avère simplement inconcevable de bouder le réseau social l’espace de 24 heures. Si vous faites partie de la seconde catégorie, cela ne signifie pas pour autant que vous êtes dépendant.« On considère que le sujet devient dépendant quand il y a une perte de maîtrise de lui-même, qui va se caractériser par l’abandon de certaines activités au profit du processus pathologique, par la réduction des intérêts… C’est cela qui va permettre le diagnostic, pas la quantité », expose Xavier Laquelle, psychiatre et addictologue à l’hôpital Saint-Anne de Paris, interrogé par LCI.Ce n’est donc pas parce que vous passez beaucoup de temps devant internet que vous êtes dépendant. »Si, lorsqu’un adolescent est invité à sortir le samedi soir, il abandonne internet sans problème pour rejoindre ses amis. Dans ce cas-là, nous ne sommes pas face à un problème d’addiction. »Il convient de s’inquiéter lorsque « le sujet se désocialise, lorsque son activité ainsi que sa vie psychique et sociale se réduisent. Quand un adolescent passe son temps sur internet, ne va plus en cours, ne dort pas la nuit, n’a que des amis sur le web et pas à l’extérieur, cela demande une vraie évaluation clinique. » -7sur7 /  28 février 2017

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Le smartphone, cette addiction bien alimentée

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Chaque jour, on déverrouille 80 fois en moyenne son smartphone, « cinq à six fois par heure ». Mais les interactions avec l’appareil sont beaucoup plus nombreuses: le constat d’une obsession préoccupante, voire d’une réelle addiction tant elle occupe une place démesurée dans les habitudes quotidiennes, rappelle Le Temps.

Selon une étude de la société américaine Dscout, un propriétaire de smartphone accumule en moyenne 2.617 interactions avec son téléphone par jour. Notifications informatives, « refresh », notifications Facebook, Instagram ou Twitter, SMS, « refresh », messages Whatsapp, mails, « refresh », Tinder, Candy Crush, rappels en tout genre, alerte calendrier et appels ordinaires monopolisent en effet de manière incroyablement disproportionnée l’attention de l’utilisateur. Les développeurs, eux, s’en frottent les mains et se réjouissent des techniques d’addiction généralisées en amont. Mais pas tous…Refresh & like
Ainsi, Loren Britcher, « l’inventeur » du « pull to refresh », ce petit geste qui permet de rafraîchir la page consultée, émet malgré tout quelques regrets. Récemment, il confiait d’ailleurs au Guardian avoir sous-estimé le potentiel addictif de ses idées: « Depuis que j’ai deux enfants, je regrette chaque minute que mon téléphone me vole à leurs dépens ». Même constat dans le chef de Justin Rosenstein, le concepteur du « like » cher à Facebook qu’il qualifie aujourd’hui de « clochette de pseudo-plaisir ». Vendeur d’addiction
Gilles Demarty est UX Architect (« User Experience Architect ») à Lausanne, soit un expert de l’interaction entre l’utilisateur et l’interface, celui qui va optimiser tous les facteurs afin de rendre l’expérience plus agréable, plus facile, plus pratique et, surtout… la plus addictive possible. Il analyse son domaine de spécialisation avec lucidité: « Si je caricature, ce que nous vendons, c’est de l’addiction. Il y a des similitudes avec la drogue. Nous donnons des produits pour répondre aux besoins de l’utilisateur. Et si nous faisons du bon boulot, l’utilisateur revient… évidemment », confie-t-il. 
« Mon métier est le seul, avec celui de… vendeur de drogue, où l’on parle d’«utilisateurs», conclut-il d’ailleurs cyniquement…. *12/12/17 – 7sur7- Source: Le Temps, The Guardian

Ne ratez plus jamais votre arrêt de bus grâce à Google Maps

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*Apple promet 200.000 dollars aux meilleurs hackers!

Apple va payer les pirates informatiques s’ils lui procurent une information significative sur des problèmes de sécurité dans ses produits, comme le fait notamment Facebook, Google et Microsoft.

L’entreprise américaine promet jusqu’à 200.000 dollars (180.000 euros) pour les failles les plus dangereuses, rapportent différents médias américains vendredi. Apple a annoncé la nouvelle lors d’une conférence à propos de la sécurité sur internet à Las Vegas, aux Etats-Unis. Sur invitation
La marque à la pomme n’ouvrira cependant pas le programme dit « bounty » à tout le monde. Au départ, seuls quelques spécialistes invités pourront prétendre à une récompense. Selon le site de technologie TechCrunch, Apple doublera la somme si les hackers en font don à une bonne cause.*5/08/2016 – Source: Belga

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*Un village indien interdit l’utilisation des téléphones aux femmes célibataires

Un village indien interdit les portables aux femmes célibataires

*une technologie jugée « nuisible à la société ».

Un village de l’Etat indien du Gujarat (ouest), fief du Premier ministre Narendra Modi, a décidé d’interdire l’utilisation des téléphones portables aux femmes célibataires jugeant cette technologie « nuisible à la société ».

« Les dirigeants de la communauté ont estimé que comme pour l’alcool, l’usage des téléphones mobiles pour les femmes non mariées était une nuisance pour la société », a déclaré à l’AFP le chef du village, Devshi Vankar, ajoutant que la même interdiction serait appliquée pour les garçons en âge d’aller à l’école.Les membres du conseil de village de Suraj de 2.000 habitants, chef-lieu du district de Mehsana d’où est originaire M. Modi, ont décidé début février de cette interdiction.Selon M. Vankar, les téléphones portables distraient les jeunes femmes au détriment de leurs études et leurs tâches ménagères. Amende
Si une jeune femme est ainsi surprise en train de parler ou de posséder un téléphone, elle devra alors s’acquitter d’une amende de 2.100 roupies (27 euros), a indiqué le conseil du village, qui offre également une prime de 200 roupies (2,6 EUR) à tous ceux qui dénonceraient les fraudeurs. Les jeunes femmes ont tout de même le droit d’utiliser le téléphone de leurs parents et proches, a fait savoir le chef du village.« Inde numérique »
M. Modi a lancé une vaste campagne nationale pour promouvoir l’usage de la technologie en zones rurales. L’an dernier, le gouvernement a notamment lancé une initiative baptisée « Inde numérique » dans un pays où près d’un milliard de personnes sont privées de connexion internet.*samedi 20/02/16 – Source: Belga

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*Facebook et les réseaux sociaux, terrains de chasse des prédateurs sexuels

Le meurtre de Natacha Mougel, perpétré par un multirécidiviste habitué des réseaux sociaux, a de nouveau mis en lumière les dangers d’Internet.

 Internet a accru le sentiment d’impunité 

 Alain Penin, violeur et meurtrier présumé de Natacha Mougel, la joggeuse de Marcq-en-Barœul (Nord), semblait avoir deux identités, l’une réelle, l’autre virtuelle.

Aux Restos du cœur, où il travaillait, il donnait l’image d’un homme sur la voie de la réinsertion. Sur Internet, sous le pseudonyme de « coluche59200 », Penin cherchait surtout à satisfaire ses besoins sexuels. « Si une femme me veut pour un bon plan cul, je suis Alain Penin sur Facebook, je suis partant et je vous y attends », écrivait-il sur un des sites libertins qu’il fréquentait régulièrement. Les enquêteurs se penchent actuellement sur les contacts que « coluche59200 » avait pu nouer sur la Toile. Ils tentent de déterminer si ses annonces visaient simplement à trouver des partenaires sexuelles, ou si elles permettaient au prédateur de chercher de nouvelles victimes.

Il faut dire que les chats, forums de discussion et sites de réseaux sociaux sont devenus les terrains de chasse favoris des prédateurs sexuels. Ces derniers discutent, sous couvert d’anonymat, avec leurs futures victimes et seraient aujourd’hui plus de 750.000 en permanence connectés sur Internet (*). Plus inquiétant encore, un enfant sur trois aurait déjà été approché par un inconnu sur le Net, estiment les associations de protection de l’enfance.

« Pas de profil type »

En avril dernier, la diffusion sur France 2 d’une enquête des Infiltrés sur ce thème avait fait grand bruit. Armé d’une caméra cachée, le journaliste s’est connecté sur des forums de discussion, se faisant passer pour une certaine Jessica, 12 ans. En moins de dix minutes, des dizaines de prédateurs lui proposent des rendez-vous. « Il n’y a pas de profil type. Ces hommes peuvent être jeunes ou vieux, mariés ou célibataires, citadins ou installés à la campagne. Internet a accru le sentiment d’impunité car les prédateurs sont cachés derrière leur écran », expliquait Laurent Richard, journaliste infiltré (voir notre édition du 6 avril 2010).

« Aucun chat ou site de réseau social n’est sûr à 100 % », martèle Dominique Delorme, responsable de Net écoute, plateforme d’information pour les jeunes sur les problèmes liés à Internet. Selon lui, tout dépend de l’efficacité des modérateurs, ces personnes chargées de contrôler les propos échangés sur le site. « Les modérateurs peuvent être des bénévoles, mineurs, qui travaillent seulement à temps partiel. Sur certains sites, c’est plus sérieux, mais il n’y a pas de règle. C’est la loterie. » (France Soir-14.09.2010.)

(*) Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies

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Le Danger de Facebook est bien réel et les pouvoirs publics sont bien démunis pour endiguer la virtualité des réseaux sociaux et les problèmes qui en découlent. L’équipe de Cybercriminalité dirigée par Eric Freyssinet manque cruellement de moyens malgré leur augmentation du fait de l’adoption cette semaine au Sénat de Loppsi II (Loi de Prévention et de Progammation pour la Sécurité Intérieure). Pédophilie, prostitution, repérage pour cambrioleurs, suicides : la géolocalisation par triangulation sur mobile des mineurs devient un jeu d’enfant.
Le Canada et l’Angleterre ont pris les mesures qui s’imposent comme par exemple une case à cocher pour signaler un comportement suspect. Quand on sait qu’il n’existe pas de surveillance pro-active sur Facebook, le gouvernement adopte un discours sécuritaire sur ce qui est visible pour d’évidentes raisons éléctorales, mais les problèmes liés aux réseaux sociaux pour des jeunes inscrits, malgré l’interdiction juridique avant treize ans et leurs succès risquent d’innonder le Ministère de l’intérieur avant peu. Louis-Serge Real del Sarte, auteur du livre Les Réseaux Sociaux sur Internet (430 p, éd; Alphée)

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*La Russie part en guerre contre les sites pornographiques

*Les autorités russes bloquent les sites pornographiques et, suggérentt aux internautes d’aller plutôt trouver un conjoint « dans la vraie vie ».

*Les autorités russes ont confirmé jeudi leur décision de bloquer dans le pays les populaires sites pornographiques Pornhub et Youporn, suggérant aux internautes d’aller plutôt trouver un conjoint « dans la vraie vie ».

L’agence gouvernementale de surveillance des télécommunications Roskomnadzor a bloqué ces deux sites internet sur tout le territoire russe mardi 13 septembre 2016, après des décisions en ce sens de tribunaux à Vladivostok, dans l’Extrême Orient, et dans la région de Voronej (sud).

Le porte-parole de Roskomnadzor Vadim Ampelonski a indiqué jeudi à l’agence Ria Novosti que la levée de l’interdiction ne serait possible « qu’après un changement complet du catalogue des sites ».
Pornhub a répondu à cette interdiction sur Twitter avec humour en demandant à cette agence si elle autoriserait à nouveau le site en échange d’un abonnement Premium à son site.

« Désolé, nous ne sommes pas sur le marché et la démographie n’est pas un produit de consommation », a répondu l’agence sur son propre compte Twitter, supposant que regarder des vidéos pornographiques dissuadait les Russes de faire des enfants.

« Faites des rencontres dans la vraie vie »
Roskomnadzor a également adressé un conseil aux internautes qui s’indignaient du blocage: « rencontrer quelqu’un dans la vraie vie ».

Après le démembrement de l’Union soviétique, la Russie a été plongée dans un cercle vicieux démographique, perdant plusieurs millions d’habitants depuis 1991 pour n’en compter actuellement plus de 146 millions.

Depuis son retour au Kremlin, deux décennies après la chute du régime communiste qui s’était accompagnée d’une large libéralisation des moeurs dans la société russe, Vladimir Poutine s’est par ailleurs fait le champion du retour aux valeurs conservatrices et religieuses face à la perte des valeurs que symbolise selon lui l’Occident.

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**Elles jouent la surenchère sur le Net

Les gangs de filles s’affichent, se critiquent et se lancent des défis sur Internet. Le tout sous l’œil attentif de la police.

 Les gangs de filles recrutent sur les réseaux sociaux, du pain béni pour les enquêteurs ©.AFP

Un post donne rendez-vous, ce week-end, dans un centre commercial. « On fera les boutiques, mais pas besoin d’être riches pour ça », laissant entendre que va être commis une série de vols à l’étalage. Puis, « on mettra le Boukan (sic), ça va faire mal… » Les gangs de filles aiment à s’afficher sur Internet. Leurs membres s’y vantent, dans un français approximatif. Ainsi, cette jeune femme de « Shatlet » (Châtelet, NDLR) qui, dans son profil, annonce « Caractère : excité. Activité : voyou. »

Ça se chambre aussi. Sur le site des Wyleer Wood (traduction très lointaine de Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise), on raconte que, lors d’une bagarre, « Keisha Parker a sorti une hache » et que le camp d’en face « a dû perdre 40 kg tellement elles courraient ». En exergue, les filles de Villiers promettent à leurs rivales : « Vous avez pas fini de souffrir. »

Les garçons ont peur

Le Web sert aussi à donner rendez-vous pour une rixe. Comme ce post des « Bana Danger » qui annonce la venue d’une ennemie à la Foire du Trône et mobilise les troupes : « Venez nombreuses ! » Quelques semaines plus tard, « Mogotte du 93 » (mogote veut dire femme dans un dialecte africain), séduite par l’attitude de la bande, les implore : « J’aimerais trop faire partie de votre groupe. » « Internet est un moyen pour elles de recruter, confie un enquêteur d’une sûreté départementale francilienne. C’est grâce au Web que le phénomène s’est amplifié. Pour nous, c’est pratique. Elles annoncent tout ce qu’elles vont faire, alors on grenouille sur les blogs, sur facebook… »

Il n’y a pas que les policiers qui ont les yeux rivés sur ce qu’écrivent les filles. Il y a aussi les garçons. L’un d’eux a créé un blog « Anti-Bana Danger ! ». Après quelques considérations misogynes – « Pourquoi vous restez pas près de votre maman, à participer aux taches ménagères, hein ? » –, il finit par avouer sa véritable motivation : « Je ne suis pas jaloux, c’est juste que vous aviez failli contaminer ma meuf (femme) dans votre crew (bande). Et ça, c’est niet ! » (France Soir-14.06.2010.)

 ***Cavale en direct sur Facebook

Echappé d’un tribunal des Bermudes, un jeune homme a commenté sa fuite sur le réseau social en narguant, avec un plaisir non dissimulé, les policiers lancés à ses trousses.

Un petit paradis sur terre de 57 km2, à un millier de kilomètres de la côte Est américaine. Un confetti dans l’Atlantique. Un tribunal en plein centre d’Hamilton, la capitale de l’archipel. Un garçon de 24 ans, Alvone Maybury, convoqué pour trois affaires de port d’armes, notamment pour avoir tiré des coups de feu en décembre dernier. Et une disparition spectaculaire, qui semble renouveler l’éternelle légende du « triangle des Bermudes », cette zone mythique où bateaux et avions disparaissent à jamais.

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« Je me la coule douce »

Mardi matin, alors que l’escorte policière s’apprêtait à transférer le jeune Alvone du tribunal à sa cellule de la prison de Westgate, celui-ci a réussi à prendre la fuite. Ses poursuivants lui courent après, jusqu’au croisement de Parliament Street et Church Street. Puis plus rien, le fugitif semble s’être évaporé. Rien de bien grave en apparence, puisque l’archipel ne compte que 65.000 habitants. De plus, selon un policier, cette évasion semble être « spontanée » et non préméditée. Et de préciser : « Le connaissant, je ne pense pas qu’il soit une menace pour qui que ce soit. »

Seulement, quelques heures après sa fuite, Alvone envoie sur son profil Facebook un message : « J’emmerde la prison et tous ceux qui s’en occupent. » Plus tard, le fugitif devient plus narquois : « Je me la coule douce en jouant à la PlayStation. » De quoi agacer la police, qui lance à ses trousses un grand nombre d’agents, chargés de fouiller plusieurs maisons où le merle moqueur pourrait se cacher, d’interroger les témoins potentiels du passage de cet homme noir de taille moyenne, aux cheveux tressés, tatoué sous l’œil droit du symbole du dollar.

« La police frappe à la mauvaise porte »

Pendant ce temps, Alvone devient la star de l’Internet. Une journaliste locale amorce une discussion avec lui. Des images de sa course-poursuite, captées par une caméra de surveillance, passent en boucle sur la chaîne ZBM News. Un internaute le défie de battre le record d’Omari Gordon, un homme accusé d’avoir tiré sur un policier, en fuite pendant quatorze mois et rattrapé en janvier dernier. Sa réponse : « OK. » Un autre lui donne un conseil d’ami quelque peu paranoïaque : « Ne crois personne ! Reste vigilant ! Garde les yeux bien ouverts ! Ne dors pas ! »
Malgré tous ces « bons » conseils, le dénouement pourrait intervenir bientôt, comme l’a annoncé Alvone Maybury sur sa désormais célèbre page Facebook, après une perquisition chez son ex-petite amie, Malisa Swan, avec laquelle il a un fils de 3 ans. Son message, accueilli par les policiers peut-être comme un soulagement, sûrement comme une provocation : « La police frappe à la mauvaise porte. Pourquoi est-ce que j’irais dans ma famille alors que je suis en fuite ? Il faudrait qu’ils (les policiers) pensent comme moi. Je vais me rendre, mais avant, je veux faire l’amour toute la nuit, parce que beaucoup de temps passera avant que ça arrive à nouveau. »

*****La conception de la vie privée sur Facebook remise en question par la Cnil

Inquiété pour l’intégrité des données personnelles des utilisateurs des réseaux sociaux, le président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), Alex Türk, a critiqué la « conception » de la vie privée du patron de Facebook.

Le patron de Facebook était déjà dans la ligne de mires des utilisateurs. Forcé de faire son mea culpa, Mark Zuckerberg s’est attiré depuis les foudres du président de la Cnil, Alex Türk. Celui-ci n’a pas mâché ses mots lors de la présentation à la presse du rapport annuel 2009 de l’organisation.« Je me pose des questions sur la philosophie du système, a déclaré Alex Türk. Lorsque j’entends M. (Mark) Zuckerberg (NDLR : patron de Facebook) dire qu’il faut que l’on prenne l’habitude de reconsidérer notre conception de la vie privée pour nous adapter aux nouvelles technologies, pour moi c’est absolument inacceptable ». « Je suis résolument hostile à cette conception, a précisé la président de la Cnil. Je considère que Facebook peut rendre des services en termes de dialogue social, etc. Je n’ai pas de contestation là-dessus. Mais à la condition que les gens puissent préserver leurs données ».

Selon lui, l’utilisateur du réseau social devrait avoir les possibilités suivantes : « Il faut qu’au début, avant de rentrer dans le système, je donne un consentement, sous une forme ou sous une autre. Ensuite, quand je suis dans le système, il faut que j’ai droit à une certaine transparence pour savoir ce que l’on fait de mes informations ». Puis, « quand je décide de quitter le système, il faut que j’ai droit au fait qu’on m’oublie, et que je récupère la totalité de mes infos ». « Ca serait dans une vision idyllique, la manière de préserver dans la société numérique, notre conception de la vie privée. Visiblement, ce n’est pas celle de M. Zuckerberg », a-t-il déploré.

M. Türk a rappelé que la Cnil essaie, avec ses homologues européennes, « de convaincre Facebook de mettre en place des systèmes qui protègeraient davantage la vie privée ». Il a en outre relaté être allé récemment « rencontrer 60 élèves de CM2 dans une commune du Nord ». « J’ai constaté que 90% d’entre eux, qui avaient entre 10 et 11 ans, étaient sur Facebook. J’avais cru comprendre que normalement, on n’allait pas sur Facebook quand on a moins de 13 ans (d’après les conditions d’utilisation, NDLR) ».

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*Google a capté contenus de mails et mots de passe

Les données récupérées par erreur par Google Street View en mai ont permis à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) de constater que le service de cartographique avait enregistré des données susceptibles d’être confidentielles.Le plus inquiétant dans l’affaire, selon le président de la Cnil, Alex Türk, est qu’un certain nombre des données collectées sont susceptibles d’être confidentielles. L’organisme a constaté jeudi que les voitures Google de Street View qui ont récupéré des données par erreur avait enregistré des « extraits de contenus de messages électroniques ». La Cnil avait engagé le 19 mai un contrôle de Google, après que celui-ci eut révélé que ses véhicules Streetview, qui sillonnent les villes, avaient enregistré « par erreur » non seulement des photographies, mais aussi des communications issues de réseaux WiFi non sécurisés.
Google n’ayant pas communiqué toutes les informations demandées dans les délais impartis, la Commission lui avait adressé une mise en demeure. La Cnil a enfin pu accéder le 4 juin à ces données, « rapatriées des Etats-Unis ». « Ces informations sont actuellement en cours de contrôle », a précisé Alex Türk, lors de la présentation à la presse du rapport annuel 2009 de cette institution.
Mais la Cnil a d’ores et déjà constaté qu’« il y a des captures de mots de passe associés à des adresses IP » et que, « dans un certain nombre de cas, des extraits de contenus de messages électroniques ont été récupérés ». Ces extraits peuvent comporter « des données normalement couvertes par le secret de la presse, bancaire, médical ». Ce qui est également « préoccupant » à ses yeux est que ces données pourraient avoir été recueillies « depuis deux ans » en France.
La formation contentieuse de la Cnil examinera cette affaire « dans les semaines qui viennent » et devra décider d’éventuelles sanctions contre Google, probablement « vers la fin septembre ».

****StreetView – Google capte plus que des photos

Des voitures de Google StreetView chargées de prendre des vues panoramiques pour son système de cartographie illustrée ont récolté par inadvertance des données personnelles.Elles sont censées sillonner les rues afin de prendre des photos pour son système de cartographie illustrée, StreetView. Mais récemment, les voitures du groupe américain Google ont capté bien plus que des images.
C’est en se connectant automatiquement à des réseaux wifi non protégés par un mot de passe que ces Google Cars ont récolté des données personnelles appartenant à des internautes, comme des identifications de réseaux wifi (SSID) et des adresses Mac.Google a rapidement présenté ses excuses pour cette « erreur » et annoncé que les données récoltées allaient être « détruites ». « L’équipe d’ingénieurs de Google travaille dur pour mériter votre confiance, soulignait le vice-président de l’ingénierie, Alan Eustace. Et nous avons hautement conscience que nous avons lamentablement échoué dans ce cas-là. Nous sommes profondément désolés de cette erreur et sommes déterminées à en tirer toutes les leçons possibles ». Le responsable de Google a par ailleurs minimisé la portée du ratage, expliquant que seuls des « fragments » d’informations avaient pu être interceptés.
Mais les faits sont là. Google a déclaré que cet incident est aussi de la responsabilité des utilisateurs qui n’ont pas sécurisé leur réseau. Mais en plus, les internautes peuvent craindre à nouveau la capacité accrue de la société à accéder à des données personnelles, notamment en terme de surveillance avec le stockage des cookies.

Au total, Google estime à 600 gigaoctets la quantité totale de données ainsi collectées par inadvertance depuis 2006, soit l’équivalent d’un disque dur de capacité courante.

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Tébessa-Algérie: Six mois de prison ferme requis contre deux blogueurs

Le tribunal de Tébessa a requis ce dimanche-21.04.2013- une peine de 6 mois de prison ferme assortie de 50 000 DA à l’encontre de deux blogueurs, apprend-on sur place. Le verdict sera prononcé le 5 mai prochain. L’administrateur du blog  « Algérie Forever », le jeune D.C., et le facebookiste B.D., sont accusés d’avoir truqué et diffusé sur «facebook» une photo montrant le wali de Tébessa accompagné d’une jeune fille dans une station de métro en France. Les faits remontent à septembre 2012 lorsque la police judiciaire de Tébessa a été saisie de cette affaire, suite à une plainte déposée par le wali de Tébessa et la jeune fille, présidente d’une association locale, contre deux autres blogueurs et fondateurs des pages «  Tébessa une photo par jour » et « Tébessa Today», avant que l’expertise de leur matériel informatique ne s’avère négative. Ils ont eu un non lieu, l’un d’eux a été entendu, hier, comme témoin, puis ce sera ces deux blogueurs dont il est question.*El Watan-21.04.2013.

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*Ce que les Belges ont le plus recherché sur Google en 2017

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Google, le moteur de recherche le plus utilisé, dévoile aujourd’hui les recherches les plus tendancielles en Belgique. En d’autres termes, les recherches qui ont connu la plus forte croissance par rapport à 2016. « Trump », « Tinder » et « faire l’amour » sont les mots qui ont le plus progressé depuis l’année dernière.

« Les aperçus des recherches tendancielles reflètent les sujets qui ont préoccupé un pays durant l’année écoulée », explique Michiel Sallaets, Communications Manager de Google Benelux.
En générale, les technologies sont en tête de classement, la connexion Facebook et les torrents restent dans le top 3, ainsi que l’iPhone 8 qui prend la quatrième position alors que le nouveau téléphone d’Apple, l’iPhone X, n’arrive que huitième. Le top 10 n’est pas dépouvu de classiques puisque l’Eurovision et le Tour de France sont également des sujets très recherchés par les internautes.Hazard indétrônable en sport
Côté politique, les élections présidentielles ont traversé les frontières puisque l’on retrouve en tête des tendances, le président américain Donald Trump, suivi de son homologue français Emmanuel Macron. En Belgique, la championne des voix, Maggie De Block, a été dépassée de justesse par Theo Francken. Le Premier ministre, Charles Michel, n’arrive qu’au pied du podium, complété par Zuhal Demir, la secrétaire d’Etat pour l’Egalité des chances.En sport, le Diable Rouge Eden Hazard reste indétrônable. Celui-ci figure largement en tête devant ses coéquipiers Dries Mertens et Romelu Lukaku.*13/12/17 -   Source: Belga

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19 réponses à “L’Internet,une source de nuisance”

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