Mariages et fêtes
**Location de salles des fêtes
Des espaces hors de portée des classes moyennes
Pour s’offrir une salle, le client doit débourser, pour une occupation de 24 heures, entre 60 000 et 80 000 DA. Parfois plus…dans certaines villes comme Oran..
Pour célébrer un mariage, la famille sétifienne qui ne peut l’organiser dans un appartement d’un bloc en béton ou pour ne pas «abîmer» ses meubles, est le plus souvent dans l’obligation de se rabattre sur une des salles des fêtes qui foisonnent du côté de la capitale des Hauts-Plateaux où un tel commerce rapporte gros. Pour s’offrir une « salle », le client doit débourser pour une occupation de 24 heures, entre 60 000 et 80 000 DA. Rien que ça ! Aucun contrat n’est signé entre le client et le propriétaire, qui n’est pas contraint de livrer une facture. Avec une telle manière de faire, le Trésor public est l’autre grand perdant de l’affaire. En dépit d’une telle «surfacturation», les services proposés par ces salles des fêtes sont loin de répondre aux attentes des clients, qui n’ont pas le choix. «Pour diverses raisons, le citoyen est obligé de recourir aux services de ces commerces qu’on ne peut qualifier autrement. La forte demande a donné des idées aux propriétaires des salles qui plafonnent la location. Déjà laminée par les multiples dépenses relatives au mariage, la couche moyenne de la société ne peut se permettre 48 heures pour 140 000 DA, une fortune. Les services concernés doivent non seulement intervenir mais tout faire pour briser un tel monopole, ne disant pas son nom», soulignent des citoyens qui ne manquent pas d’idées. «A travers le comité des fêtes, la municipalité disposant de nombreuses structures, peut par le biais d’un tel créneau, enregistrer de substantielles recettes. Avec un bon cahier des charges, tout le monde trouvera son compte. Il faut dire que ce créneau peut, dans une certaine mesure, couvrir les dépenses des écoles primaires, notamment en produits d’entretien», précisent nos interlocuteurs, estimant que les classes moyennes doivent elles aussi jouir d’une telle commodité.(El Watan-03.04.2012.)
**A la recherche d’une salle des fêtes a tout prix
*ville de Ténèse … Les fêtes de mariage ont repris de plus belle après une pause forcée due au mois de Ramadhan. En effet, il ne se passe pas un jour sans que l’on assiste aux nombreux défilés de voitures de luxe, quelquefois louées, actionnant leurs klaxons aux multiples sons, arpentant les principales artères de la ville.
Cela bien évidemment crée des embouteillages notamment au principal carrefour de la ville dit «carrefour de l’Hôtel des Arts», par où transitent l’ensemble des automobilistes y compris les gros camions qui fréquentent le port de la ville de Ténèse . Cependant, mis à part «ce petit inconvénient» et pour fêter dans la joie et l’ambiance le mariage, les familles n’hésitent pas à recourir à quelques salles des fêtes autorisées. A Ténès, ces salles des fêtes, au nombre de quatre, sont très sollicitées, et la réservation se fait dès le mois de février avec bien sûr un acompte pour être sûr d’en disposer le jour J. Aujourd’hui, si de plus en plus de familles ont recours à ces salles malgré une tarification toujours en hausse, la majorité y trouve son compte: adieu galère, tâches ménagères, exiguïté des lieux et promiscuité… Il faut reconnaître que l’ère des fêtes-maison et terrasses est révolue. Aujourd’hui, place à l’ère des réceptions dans les grands hôtels et les salles des fêtes qui dispensent les familles de tout effort et contrainte, en leur offrant une superficie plus spacieuse, climatisée, sécurisée et disposant d’un service impeccablement agencé. Mais à quel prix ‘ En effet, concurrence oblige, le prix d’une location pour une demi-journée oscille entre 25.000 et 30.000 DA. Mais à ce prix-là, nombreuses sont les familles qui demandent une amélioration dans les prestations, notamment sur le volet de la climatisation en cette période de canicule que la plupart des propriétaires de salles des fêtes hésitent à mettre en marche en raison du surcoût dû à la consommation de l’électricité. De toute évidence, ces salles rapportent gros, et à la cadence d’activité actuelle qui pratiquement tourne aux alentours de huit mois sur l’année, nombreux sont ceux qui désirent investir dans ce créneau juteux. Toutefois, pour réaliser son projet, le promoteur doit d’abord disposer d’une assiette de terrain assez importante, chose qui n’est pas aisée de dénicher facilement.*lequotidien-oran.24.09.2012.
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Alors que la saison des mariages n’a pas encore débuté
L’envolée de l’or et des bijoux, a déjà commencé
Le gramme d’or a dépassé la barre des 6.000 DA, à Oran-Médina J’dida
Le prix de l’or poursuit son ascension, dépassant actuellement le seuil des 6.000 DA le gramme, mais les ménages ne sont pas au bout de leurs surprises, puisque dès le début de la saison estivales réputée par le taux élevé des mariages, le gramme de l’or sera encore plus cher. Au marché de l’or de Médina J’dida, «Trig Es-Siagha», on a pu constater que le prix a bel et bien dépassé la barre des 6.000 DA.
Selon un bijoutier, «le prix n’est pas stable depuis plusieurs mois, et il ne va pas résister longtemps avant d’atteindre les 7.000 DA». Selon notre interlocuteur, «il y a quelques semaines seulement, le gramme de l’or était cédé à 4.500 DA chez les bijoutiers de Trig Es- Siagha».
«C’est, explique-t-il, à cause de la demande qui est en cette période de l’année, en accroissement, en prévision de la saison estivale.» Selon les professionnels du métier, c’est la spéculation créée par les revendeurs sui en est la cause. Ceux-là ne s’embarrasse pas de lâcher, malicieusement: «En tout cas, les gens qui achètent l’or à 4.500 DA l’achèteraient même à 10.000 DA le gramme.» Des hausses vertigineuses qui n’arrangent pas plusieurs bijoutiers, dont le chiffre d’affaire a nettement chuté.
Résultat, 20% d’entre eux se sont retiré du marché, sur les 20.000 bijoutiers recensés à Oran. Ils justifiant cette décision par l’anarchie qui caractérise le secteur et la hausse incontrôlée des prix. Devant cette situation les avis sont partagés entre ceux qui veulent acheter et déplorent cette flambée et ceux qui ont des bijoux et attendent la bonne occasion pour les vendre à deux fois leur prix initial. D’autres, font le voyage jusqu’à la wilaya de Blida pour s’approvisionner en bijoux, en soutenant que le prix de l’or algérien est beaucoup moins cher dans cette ville, à cause du grand nombre d’artisans.
Un conseil de bijoutiers: «Faites attention, tous ce qui brille n’est pas or», car beaucoup de faussaires investissent dans ce créneau juteux, en procédant indignement à mélanger l’or avec du cuivre et des pièces jaunes de 10 DA ainsi que d’autres matières et revendre le produit en le présentant de 18 carats.
Au total pas moins de 70 ateliers clandestins exerçant à Oran-ville viennent d’être décelés après une campagne lancée par les services de répression de la fraude. Ces contrefacteurs ont inondé le marché par du «toc» et ils sont nombreux les clients à avoir mordu à l’hameçon. Grande fut leur déception au moment de découvrir que le bijou acheté à un prix élevé est en réalité contrefait.* source: La voix de l’Oranie-02.04.2013.
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*4ème Salon du Mariage, Oran du 10 au 15 février 2016
La quatrième édition du salon du mariage « Mabrouk » se tient du 10 au 15 février 2016, au Centre des conventions d’Oran (CCO) avec la participation de 98 exposants dont des étrangers, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Ce salon connait un vif engouement à Oran, enregistrant plus de 10.000 visiteurs par jour, lors de l’édition précédente, a indiqué lundi à l’APS Yamina Bathti, organisatrice de l’évènement, relevant que le CCO le classe en deuxième position après le salon de l’automobile en matière d’affluence.
Les 98 exposants à ce salon sont sériés en quatre catégories, à savoir « trousseau et mise en beauté » (hommes et femmes), « widing-planners » (plans de mariage), « traiteurs et pâtisserie » et « meubles et décoration ».
L’espace « trousseau et mise en beauté » est réservé aux professionnels de l’habillement traditionnel et moderne (hommes et femmes), des bijoux et des produits de beauté. L’espace « widding-planners » regroupera, quant à lui, les représentants des salles des fêtes, des hôtels et des agences de voyage et les animateurs (DJ et groupes de musique).
Cet événement verra la participation d’exposants de l’étranger (Espagne, France, Maroc et Tunisie), prévoit-on de même source.
Un riche programme d’animation est prévu au profit des visiteurs tout au long des six jours que durera la manifestation, proposant des groupes musicaux de différents styles (oriental, occidental, andalous, karkabou, …), des ballets de danse et des défilés de mode (moderne et traditionnels).*aps/ 11-01-2016,
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MARIAGE COLLECTIF pour 20 couples a Maghnia
Le mariage collectif qui, à l’origine-était programmé pour avant le mois de ramadhan, a été finalement reporté pour le 27 du mois en cours. Celui-ci, organisé par le Croissant Rouge algérien (CRA ) local, prendra en charge 20 couples considérés comme les plus méritants par la commission de sélection sur la centaine de candidats. Le CRA prendra en charge tous les frais relatifs au mariage, représentant environ 35 millions de centimes par couple qui couvrent la chambre à coucher, les bijoux, le trousseau du mariage et également la cérémonie (repas et soirée musicale).
Si d’habitude, la fête du mariage collectif a eu lieu au stade communal, cette fois-ci c’est à l’hôtel «El izza» que cette fête singulière aura lieu. Beaucoup d’effort et de sacrifice ont été consentis aussi bien par le collectif du CRA qui s’est démené pour la collecte de l’argent nécessaire auprès des donateurs et bienfaiteurs que par ces derniers qui se sont montrés généreux comme d’habitude, malgré les aides qu’ils ont consenties pour «meïdat ramadhan». Tout a été mis en branle au CRA pour la réussite de cette spécificité dans toute la région ouest et pour laquelle une vingtaine de bénévoles veillent. C’est là la 4ème édition dont les précédentes se sont toutes soldées par la réussite et ont fait le bonheur des dizaines de familles.*lequotidien-oran.17.09.2012.
*Mariage collectif de 120 jeunes à M’sila
Un mariage collectif de 120 jeunes a été organisé à M’sila par le comité des œuvres de bienfaisance de la direction des affaires religieuses, a-t-on appris jeudi passé auprès de ce comité.
La cérémonie de mariage des 60 couples a été organisée à la salle de cinéma El-Afrah, où les jeunes tourtereaux ont reçu une aide matérielle sous forme de chèques avant d’assister à un concert de chants religieux et de madih.
Un montant de plus 2 millions de dinars a été collecté, durant ces dernières semaines dans 446 mosquées de la wilaya pour cette opération de solidarité, selon la même source.
Lancée pour la première fois en 2010, cette action avait permis le mariage de 50 jeunes, puis 120 en 2011 et “devrait croître davantage l’année prochaine au regard de l’évolution de l’adhésion populaire à cette initiative”, a-t-on indiqué de même source.*El Moudjahid-28.05.2012.
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*des sites de rencontre entre Musulmans
*Les musulmans sont trois fois plus attachés aux valeurs du mariage que l’ensemble des Français, selon un enquête Ifop pour le site de rencontre communautaire Inchallah.com, qui a lancé une vaste campagne de publicité.
Mariage entre tunisiens musulmans à la Mairie de Colombe, en région parisienne.
Affiche publicitaire d’Inchallah.com en région parisienne.
Depuis le début de l’année, Inchallah.com s’offre des panneaux de quatre mètres par trois dans la banlieue parisienne pour promouvoir son site de recontres destiné à la communauté musulmane. Tout y est : l’affiche présente un beau couple au look actuel et aux prénoms -Leïla et Sami- qui figurent parmi les préférés des maghrébins en France, arbore le slogan : «Une recontre, si dieu le veut», et propose ses services «gratuitement».
Pari réussi, puisque le site a fait parler de lui. Pas toujours en bien, notamment au niveau des politiques des villes de la région parisienne. Inchallah.com ne rassemble que les musulmans, certes, mais ne rentre-t-il pas dans le même business que Meeticaffinity.com, ou Mektoube.fr ,aussi dédié aux musulmans qui revendique un demi-million de maghrébins inscrits, ou Theotokos.fr pour les chériens ou encore e-mazal.com pour les juifs ?
En mettant sur la table «plusieurs centaines de milliers d’euros» pour lancer cette campagne de publicité, Inchallah.com se paie une visibilité bienvenue alors que le marché de l’e-rencontre connaît un grand succès et que le mariage reste florissant chez les musulmans.
Un tiers des musulmans attaché aux valeurs du mariage
Le site Inchallah.com
Selon une enquête* Ifop pour le site, les deux tiers des musulmans (66%) attachent une très grande importance au mariage, soit trois fois plus que celle observée pour l’ensemble des Français (23%). Ils cherchent une personne qui peut être d’une autre culture, d’une autre origine mais qui soit de même religion.
Selon Zoubida Chergui, l’organisatrice du salon du mariage oriental qui s’est tenu en novembre dernier, «aujourd’hui les familles arabo-musulmanes consacrent en moyenne entre 12.000 et 15.000 euros par mariage et rassemble 250 à 300 convives», rapporte SaphirNews. Cette femme a souligné par ailleurs que de plus en plus, les futurs mariés font appel à des «wedding planner», qui gèrent l’organisation de l’évènement, alors que jusqu’à présent, les familles étaient très présentes pour ces questions là. «On peut être très moderne dans la tradition», conclut-elle.
À noter par ailleurs, que 84% des musulmans de France se disent opposés à la légalisation de la polygamie, et 83% d’entre eux rejettent l’idée d’un mariage arrangé. Le sondage révèle également qu’ils sont 62% à ne pas être d’accord avec le concubinage et 73% sont contre les rapports sexuels avant la noce. (le Figaro-09.01.2011.)
* L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 500 musulmans vivant en France.
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I don’t know why…